L'exclusion de certaines formations politiques locales est certes discutable et c'est en ces termes que Nicole BOUTEAU avait saisi la Ministre en mai 2010 lors de l'annonce par cette dernière de la venue de la mission BARTHELEMY en Polynésie française : « Eu égard à l'importance du sujet, il me paraît important qu'aucun acteur politique de la Polynésie française ne soit écarté des débats, la consultation la plus large constitue à mon sens une marque de respect, élément essentiel d'une relation apaisée et sans esprit partisan » (extrait de la lettre du 10/05/2010 adressée à Marie-Luce PENCHARD).
Néanmoins, peut-on se payer le luxe de refuser cette invitation du gouvernement central alors que l’équilibre institutionnel, économique et social du Pays reposent aussi sur les décisions qui seront prises au final à Paris. La situation catastrophique du Pays impose de trouver des solutions sans plus attendre, et l'une d'entre elles réside dans la réforme statutaire. C'est le préalable au retour de la stabilité politique mais aussi à la relance économique attendue par tous les Polynésiens !
Stratégie électorale ?
Il est ainsi regrettable d’utiliser ce débat à des fins qui semblent purement politiciennes. Il est étrange que soudainement une formation comme le Tahoeraa Huiraatira, qui a toujours refusé de participer à des discussions avec des partis non représentés à l’Assemblée, s’associe au débat et essaie d’amener à sa cause les « petits partis » !
Cette nouvelle bienveillance est surprenante.
A Paris, plus personne ne souhaite comprendre l’incompréhensible « dossier polynésien ». L’image de notre pays est exécrable. Nous passons pour des enfants gâtés. Les deux parlementaires qui aujourd’hui se font les défenseurs de la concertation auront eux tout loisir de parler à Paris au nom de tous quand ils le décideront.
No Oe E Te Nunaa ne pratique pas la politique de la chaise vide.
Ainsi, c'est animée par un esprit constructif et dans le souci constant de ne pas pratiquer la politique de la chaise vide que Nicole BOUTEAU, accompagnée de deux cadres de NO OE E TE NUNAA, rencontrera la Ministre le jeudi 09 septembre 2010 à 16h à Paris.
Le Bureau
Néanmoins, peut-on se payer le luxe de refuser cette invitation du gouvernement central alors que l’équilibre institutionnel, économique et social du Pays reposent aussi sur les décisions qui seront prises au final à Paris. La situation catastrophique du Pays impose de trouver des solutions sans plus attendre, et l'une d'entre elles réside dans la réforme statutaire. C'est le préalable au retour de la stabilité politique mais aussi à la relance économique attendue par tous les Polynésiens !
Stratégie électorale ?
Il est ainsi regrettable d’utiliser ce débat à des fins qui semblent purement politiciennes. Il est étrange que soudainement une formation comme le Tahoeraa Huiraatira, qui a toujours refusé de participer à des discussions avec des partis non représentés à l’Assemblée, s’associe au débat et essaie d’amener à sa cause les « petits partis » !
Cette nouvelle bienveillance est surprenante.
A Paris, plus personne ne souhaite comprendre l’incompréhensible « dossier polynésien ». L’image de notre pays est exécrable. Nous passons pour des enfants gâtés. Les deux parlementaires qui aujourd’hui se font les défenseurs de la concertation auront eux tout loisir de parler à Paris au nom de tous quand ils le décideront.
No Oe E Te Nunaa ne pratique pas la politique de la chaise vide.
Ainsi, c'est animée par un esprit constructif et dans le souci constant de ne pas pratiquer la politique de la chaise vide que Nicole BOUTEAU, accompagnée de deux cadres de NO OE E TE NUNAA, rencontrera la Ministre le jeudi 09 septembre 2010 à 16h à Paris.
Le Bureau