2ème tour :
Voter pour des muets ou pour la relance et le développement
Ce n’est pas une surprise. Dans la ruée de candidats, la plupart inexpérimentés et méconnaissant les impératifs logistiques d’une campagne électorale, seuls les partis structurés ont émergé : le Tahoeraa Huiraatira et l’Union Pour La Démocratie. Le premier enregistre le plus fort nombre de votants avec 2 prétendants arrivés en tête contre 1 pour l’UPLD. La bataille du second tour est lancée.
La stratégie du Tahoeraa est affichée : rassembler la famille autonomiste contre le danger indépendantiste. Séduisante sur le papier, mais plutôt décalée par rapport aux réalités. Côté rassemblement, certains ont déjà affiché leur refus, d’autres leurs hésitations ou encore la formation d’une entente. En ce qui concerne le danger indépendantiste, la rengaine a pris du plomb dans l’aile.
D’abord parce que tous les partis autonomistes présents à l’Assemblée ont travaillé avec les indépendantistes. M. Flosse a même retrouvé les marches du palais grâce à Oscar Temaru ! Pas longtemps il est vrai, tellement ses anciens soutiens n’ont pu supporter un tel retour. Quant à la souveraineté, elle n’est pas pour demain. Le projet indépendantiste a été maintes fois présenté : en priorité, un contrat de développement qui laisse le temps au pays de sortir de la crise et aux enfants de grandir. Le danger indépendantiste du Tahoeraa est un théâtre de marionnettes pour maternelles !
On retiendra surtout le décalage du Tahoeraa par rapport aux réalités, bien solides, qu’il évite d’évoquer. Ces réalités s’exprimeront dimanche soir après le premier tour des législatives dans le reste de l’ensemble français. Les sondages annoncent tous que ces législatives seront le prolongement de la présidentielle : la prochaine majorité à l’Assemblée Nationale sera celle du Parti Socialiste et de la gauche, face à une UMP désorientée, divisée, voire tentée par le Bleu Marine. Voter Tahoeraa c’est voter pour des muets !
L’intérêt de la Polynésie française, c’est bien d’avoir des députés qui pourront travailler avec la majorité nationale et qui seront entendus. Leurs projets deviendront réalité. Le Président Sarkozy n’éprouvait aucun intérêt pour notre pays. Il l’a laissé s’enfoncer dans une crise dont l’Etat porte une part de responsabilité non négligeable. A l’opposé, le Président François Hollande a fait de notre fenua un impératif. Un premier contact sera opéré avec le ministre de l’Outre mer, M. Victorin Lurel pour lister les priorités avant d’aller plus loin avec le Président de la République.
Le choix des électeurs polynésien est on ne peut plus simple : ce n’est pas voter pour l’indépendance ou l’autonomie. C’est voter pour la création d’emplois, pour la relance et le développement sur le long terme avec un partenaire respectueux, qui n’attend pas la fin de son mandat pour lancer des promesses.
Car : 2873
Voter pour des muets ou pour la relance et le développement
Ce n’est pas une surprise. Dans la ruée de candidats, la plupart inexpérimentés et méconnaissant les impératifs logistiques d’une campagne électorale, seuls les partis structurés ont émergé : le Tahoeraa Huiraatira et l’Union Pour La Démocratie. Le premier enregistre le plus fort nombre de votants avec 2 prétendants arrivés en tête contre 1 pour l’UPLD. La bataille du second tour est lancée.
La stratégie du Tahoeraa est affichée : rassembler la famille autonomiste contre le danger indépendantiste. Séduisante sur le papier, mais plutôt décalée par rapport aux réalités. Côté rassemblement, certains ont déjà affiché leur refus, d’autres leurs hésitations ou encore la formation d’une entente. En ce qui concerne le danger indépendantiste, la rengaine a pris du plomb dans l’aile.
D’abord parce que tous les partis autonomistes présents à l’Assemblée ont travaillé avec les indépendantistes. M. Flosse a même retrouvé les marches du palais grâce à Oscar Temaru ! Pas longtemps il est vrai, tellement ses anciens soutiens n’ont pu supporter un tel retour. Quant à la souveraineté, elle n’est pas pour demain. Le projet indépendantiste a été maintes fois présenté : en priorité, un contrat de développement qui laisse le temps au pays de sortir de la crise et aux enfants de grandir. Le danger indépendantiste du Tahoeraa est un théâtre de marionnettes pour maternelles !
On retiendra surtout le décalage du Tahoeraa par rapport aux réalités, bien solides, qu’il évite d’évoquer. Ces réalités s’exprimeront dimanche soir après le premier tour des législatives dans le reste de l’ensemble français. Les sondages annoncent tous que ces législatives seront le prolongement de la présidentielle : la prochaine majorité à l’Assemblée Nationale sera celle du Parti Socialiste et de la gauche, face à une UMP désorientée, divisée, voire tentée par le Bleu Marine. Voter Tahoeraa c’est voter pour des muets !
L’intérêt de la Polynésie française, c’est bien d’avoir des députés qui pourront travailler avec la majorité nationale et qui seront entendus. Leurs projets deviendront réalité. Le Président Sarkozy n’éprouvait aucun intérêt pour notre pays. Il l’a laissé s’enfoncer dans une crise dont l’Etat porte une part de responsabilité non négligeable. A l’opposé, le Président François Hollande a fait de notre fenua un impératif. Un premier contact sera opéré avec le ministre de l’Outre mer, M. Victorin Lurel pour lister les priorités avant d’aller plus loin avec le Président de la République.
Le choix des électeurs polynésien est on ne peut plus simple : ce n’est pas voter pour l’indépendance ou l’autonomie. C’est voter pour la création d’emplois, pour la relance et le développement sur le long terme avec un partenaire respectueux, qui n’attend pas la fin de son mandat pour lancer des promesses.
Car : 2873