Le Taatiraa No Te Hau ne reste pas insensible à l'annonce faite récemment concernant la "non ouverture" du Capes externe section tahitien pour la session 2012.
Il se joint aux voix qui se sont déjà exprimées à ce sujet pour regretter cette décision. C'est l'occasion pour le Taatiraa No te Hau de souligner les points suivants:
1: L'éducation est en Polynésie Française soumise à une double compétence: l'Etat et le Pays. Il y a donc là une nécessaire collaboration qui s'impose. Il conviendrait que cette collaboration s'effectue dans un climat de confiance et de sérénité. Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes en formation sont les premiers concernés. Ils représentent l'avenir de ce pays. Leur instruction et leur formation représentent un enjeu majeur. « Le nécessaire climat de sérénité évoqué ci-dessus est-il une réalité aujourd'hui? »
2: En quoi l'enseignement d'au moins une langue polynésienne est-il aussi important?
Les réactions fortes après cette annonce de suspension de recrutement sont-elles fondées? Rappelons-le avec force. C'est avec la langue que les différents éléments de culture sont transmis et particulièrement leurs caractères spécifiques. Nos enfants construiront d'autant mieux leur avenir qu'ils sauront qui ils sont et d'où ils viennent. Comment ignorer qu'au- delà des cours dispensés en classe, nos jeunes professeurs de reo sont de formidables relais dans leurs établissements pour animer de très nombreuses manifestations à caractère pédagogique: journées polynésiennes, concours "orero" et d'autres...En cela, ils donnent du sens à l'école.
3: Plus généralement, il est bon de rappeler le bond impressionnant réalisé par le système éducatif polynésien depuis ces dernières décennies. La scolarisation de l'ensemble des jeunes gens de ce pays et la diversification de l'offre des formations sont une réalité. Par ailleurs, l'"océanisation" des enseignants devient une réalité pour de nombreuses disciplines. Il serait dommage qu'on freine cette évolution en suspendant le recrutement de "seulement" un ou deux enseignants par an. Le bénéfice en terme de budget n'apparaît pas évident au regard d'un coût qui a peut-être été mésestimé.
Le Taatiraa No Te Hau
Il se joint aux voix qui se sont déjà exprimées à ce sujet pour regretter cette décision. C'est l'occasion pour le Taatiraa No te Hau de souligner les points suivants:
1: L'éducation est en Polynésie Française soumise à une double compétence: l'Etat et le Pays. Il y a donc là une nécessaire collaboration qui s'impose. Il conviendrait que cette collaboration s'effectue dans un climat de confiance et de sérénité. Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes en formation sont les premiers concernés. Ils représentent l'avenir de ce pays. Leur instruction et leur formation représentent un enjeu majeur. « Le nécessaire climat de sérénité évoqué ci-dessus est-il une réalité aujourd'hui? »
2: En quoi l'enseignement d'au moins une langue polynésienne est-il aussi important?
Les réactions fortes après cette annonce de suspension de recrutement sont-elles fondées? Rappelons-le avec force. C'est avec la langue que les différents éléments de culture sont transmis et particulièrement leurs caractères spécifiques. Nos enfants construiront d'autant mieux leur avenir qu'ils sauront qui ils sont et d'où ils viennent. Comment ignorer qu'au- delà des cours dispensés en classe, nos jeunes professeurs de reo sont de formidables relais dans leurs établissements pour animer de très nombreuses manifestations à caractère pédagogique: journées polynésiennes, concours "orero" et d'autres...En cela, ils donnent du sens à l'école.
3: Plus généralement, il est bon de rappeler le bond impressionnant réalisé par le système éducatif polynésien depuis ces dernières décennies. La scolarisation de l'ensemble des jeunes gens de ce pays et la diversification de l'offre des formations sont une réalité. Par ailleurs, l'"océanisation" des enseignants devient une réalité pour de nombreuses disciplines. Il serait dommage qu'on freine cette évolution en suspendant le recrutement de "seulement" un ou deux enseignants par an. Le bénéfice en terme de budget n'apparaît pas évident au regard d'un coût qui a peut-être été mésestimé.
Le Taatiraa No Te Hau
