PAPEETE, 1er octobre 2015 - La proposition de délibération pour la création d'une commission d'enquête sur la réforme de la fiscalité a été déposée par le Tahoera'a mais adoptée grâce aux voix de l'UPLD, jeudi. Là où le gouvernement voit la volonté du Tahoera'a de créer un gouvernement bis à l'assemblée, les élus souverainistes défendent la sincérité de leur démarche : "Nous avons une démarche d’accompagnement et nous entendons rester sur cette ligne-là", affirme Antony Géros.
Vous avez motivé votre vote favorable en parlant d’une démarche d’accompagnement du gouvernement face aux projets de réforme dont est saisie cette commission d’enquête.
Antony Géros : Nous sommes là exclusivement pour cela et pas pour autre chose. Nous avons été aux affaires du Pays. Nous savons de quoi nous parlons lorsqu’on parle de réforme. Et lorsqu’il s’agit en plus de celles de la PSG et de la fiscalité, je pense qu’il faut s’armer convenablement. Et quand on sait les problèmes que rencontre le Pays au plan financier, administratif et institutionnel, on sait que les ministres ont le nez dans le guidon. Ils n’auront pas le recul nécessaire pour avoir cette vision qui est la nôtre, au sein de l’hémicycle, pour accompagner les réformes qui sont en cours de préparation.
Comprenez-vous que les élus de Tapura et d’ATP menacent de ne pas participer aux travaux de cette commission ?
Antony Géros : Bien entendu, ils font partie de la majorité actuelle et soutiennent ce gouvernement. Il me semble qu’il est naturel qu’ils soient réfractaires à la mise en place de ce type de… je ne dirais pas commission d’enquête, mais commission d’accompagnement.
Vous exposez une démarche vertueuse, mais n’avez-vous pas le sentiment d’être instrumentalisés dans le cadre d’une démarche politicienne du Tahoera’a ?
Antony Géros : Nous n’assimilons pas notre démarche aux modalités développées par nos collègues. Nous avons une démarche d’accompagnement et nous entendons rester sur cette ligne-là. Ces deux réformes, il ne faut vraiment pas les rater. Normalement, cela devait être la réforme du mandat. Nous avons perdu trois ans, il nous en reste deux. Deux ans pour réussir cette réforme. Nous nous sommes dit qu’il faut prendre le taureau par les cornes, ne pas perdre de temps parce que passé ce mandat ce sera terminé : nous serons dépassés par les événements. (…)
Si déjà on peut réparer ce qu’il y a à réparer, il faut le faire. Tout de suite.
Vous avez motivé votre vote favorable en parlant d’une démarche d’accompagnement du gouvernement face aux projets de réforme dont est saisie cette commission d’enquête.
Antony Géros : Nous sommes là exclusivement pour cela et pas pour autre chose. Nous avons été aux affaires du Pays. Nous savons de quoi nous parlons lorsqu’on parle de réforme. Et lorsqu’il s’agit en plus de celles de la PSG et de la fiscalité, je pense qu’il faut s’armer convenablement. Et quand on sait les problèmes que rencontre le Pays au plan financier, administratif et institutionnel, on sait que les ministres ont le nez dans le guidon. Ils n’auront pas le recul nécessaire pour avoir cette vision qui est la nôtre, au sein de l’hémicycle, pour accompagner les réformes qui sont en cours de préparation.
Comprenez-vous que les élus de Tapura et d’ATP menacent de ne pas participer aux travaux de cette commission ?
Antony Géros : Bien entendu, ils font partie de la majorité actuelle et soutiennent ce gouvernement. Il me semble qu’il est naturel qu’ils soient réfractaires à la mise en place de ce type de… je ne dirais pas commission d’enquête, mais commission d’accompagnement.
Vous exposez une démarche vertueuse, mais n’avez-vous pas le sentiment d’être instrumentalisés dans le cadre d’une démarche politicienne du Tahoera’a ?
Antony Géros : Nous n’assimilons pas notre démarche aux modalités développées par nos collègues. Nous avons une démarche d’accompagnement et nous entendons rester sur cette ligne-là. Ces deux réformes, il ne faut vraiment pas les rater. Normalement, cela devait être la réforme du mandat. Nous avons perdu trois ans, il nous en reste deux. Deux ans pour réussir cette réforme. Nous nous sommes dit qu’il faut prendre le taureau par les cornes, ne pas perdre de temps parce que passé ce mandat ce sera terminé : nous serons dépassés par les événements. (…)
Si déjà on peut réparer ce qu’il y a à réparer, il faut le faire. Tout de suite.