Sébastien Galliot, anthropologue, chargé de recherche au CNRS, interviendra jeudi soir à l'UPF sur le thème "La place du tatouage polynésien dans l’histoire moderne du tatouage"
PUNAAUIA, le 11 septembre 2018 - Jeudi soir à 18h à l'amphi A3 de l'Université de la Polynésie française, l'anthropologue Sébastien Galliot interviendra sur le thème "La place du tatouage polynésien dans l’histoire moderne du tatouage". La conférence est gratuite et ouverte à tous.
Le tatouage est devenu un phénomène culturel mondial. Pourtant, cet art tient son origine dans les traditions ancestrales des îles polynésiennes. À Tahiti, on parle de tātau et ces dessins ont une signification beaucoup plus profonde que de simples décorations. Une profondeur qui influence fortement le reste de la communauté des tatoueurs mondiaux.
Pour en parler, l'Université reçoit Sébastien Galliot. Il est docteur en anthropologie (EHESS), chargé de recherche au CNRS et membre du Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie (CREDO) à Marseille. "Il poursuit des recherches de terrain à Samoa, Tonga et en Nouvelle Zélande. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le tatouage polynésien. Il est membre fondateur du Center for Tatoo History and Culture et a été conseiller scientifique du Musée du Quai Branly pour l’exposition Tatoueurs, tatoués" explique le communiqué officiel.
Le docteur Galliot partagera ses connaissances avec le public tahitien lors d'une conférence "Savoirs pour tous", gratuite et ouverte à tous, ce jeudi 13 septembre (voir encadré ci-dessous).
LA PRÉSENTATION OFFICIELLE DE LA CONFÉRENCE
"Les médias, la publicité, les vedettes en tout genre sont souvent tenus pour les principaux vecteurs de la popularisation du tatouage qui serait sorti de la marginalité pour devenir un objet de consommation de masse. Or il n’en est rien. Pour que Mike Tyson, par exemple, en arrive à porter sur son visage un motif combinant très approximativement le style des tatouages Dayaks de Borneo avec celui des Maoris de Nouvelle-Zélande, ou pour que Rihanna se fasse tatouer les mains de motifs des îles Samoa lors d’un passage à Auckland, il a aussi fallu que les relations professionnelles entre tatoueurs se mondialisent, que des relations transnationales durables s’établissent, et que des emprunts culturels se produisent.
Aussi, afin de comprendre le processus par lequel le tatouage s’est 'démocratisé' pour certains, 'mondialisé' pour d’autres, cette conférence prendra le contre-pied des approches habituelles et proposera d'explorer ce phénomène à la lumière des pratiques professionnelles des tatoueurs. Nous illustrerons cela en nous appuyant sur l’histoire récente du tatouage polynésien. Celui-ci, par le biais de ses praticiens et des iconographies emblématiques qui ont pu être sauvegardées, représente un cas exemplaire pour saisir les influences mutuelles entre tatouage occidental et tatouage non-occidental."
Le tatouage est devenu un phénomène culturel mondial. Pourtant, cet art tient son origine dans les traditions ancestrales des îles polynésiennes. À Tahiti, on parle de tātau et ces dessins ont une signification beaucoup plus profonde que de simples décorations. Une profondeur qui influence fortement le reste de la communauté des tatoueurs mondiaux.
Pour en parler, l'Université reçoit Sébastien Galliot. Il est docteur en anthropologie (EHESS), chargé de recherche au CNRS et membre du Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie (CREDO) à Marseille. "Il poursuit des recherches de terrain à Samoa, Tonga et en Nouvelle Zélande. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le tatouage polynésien. Il est membre fondateur du Center for Tatoo History and Culture et a été conseiller scientifique du Musée du Quai Branly pour l’exposition Tatoueurs, tatoués" explique le communiqué officiel.
Le docteur Galliot partagera ses connaissances avec le public tahitien lors d'une conférence "Savoirs pour tous", gratuite et ouverte à tous, ce jeudi 13 septembre (voir encadré ci-dessous).
LA PRÉSENTATION OFFICIELLE DE LA CONFÉRENCE
"Les médias, la publicité, les vedettes en tout genre sont souvent tenus pour les principaux vecteurs de la popularisation du tatouage qui serait sorti de la marginalité pour devenir un objet de consommation de masse. Or il n’en est rien. Pour que Mike Tyson, par exemple, en arrive à porter sur son visage un motif combinant très approximativement le style des tatouages Dayaks de Borneo avec celui des Maoris de Nouvelle-Zélande, ou pour que Rihanna se fasse tatouer les mains de motifs des îles Samoa lors d’un passage à Auckland, il a aussi fallu que les relations professionnelles entre tatoueurs se mondialisent, que des relations transnationales durables s’établissent, et que des emprunts culturels se produisent.
Aussi, afin de comprendre le processus par lequel le tatouage s’est 'démocratisé' pour certains, 'mondialisé' pour d’autres, cette conférence prendra le contre-pied des approches habituelles et proposera d'explorer ce phénomène à la lumière des pratiques professionnelles des tatoueurs. Nous illustrerons cela en nous appuyant sur l’histoire récente du tatouage polynésien. Celui-ci, par le biais de ses praticiens et des iconographies emblématiques qui ont pu être sauvegardées, représente un cas exemplaire pour saisir les influences mutuelles entre tatouage occidental et tatouage non-occidental."
En pratique
Quand : jeudi 13 septembre 2018 à 18h15
Où : Amphi A3 de l'Université de la Polynésie française
Combien : Les conférences Savoirs pour tous sont gratuites et ouvertes à tous ! Entrée libre sous réserve de places disponibles.
Où : Amphi A3 de l'Université de la Polynésie française
Combien : Les conférences Savoirs pour tous sont gratuites et ouvertes à tous ! Entrée libre sous réserve de places disponibles.