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Cocktail Glamour Ohani / Le point avec Michel Bourez : ‘l’important c’est de retrouver la hargne que j’avais en 2014.’

Vendredi en fin d’après midi, Michel Bourez et sa compagne Vaimiti Laurens ont organisé un cocktail devant leur boutique du centre Vaima à l’occasion de l’arrivée des nouvelles collections de maillots et de prêt à porter. Ce fut l’occasion de faire le point avec notre champion sur la saison qui vient de s’écouler et sur celle à venir.


Michel Bourez et Vaimiti Laurens
Michel Bourez et Vaimiti Laurens
Papeete, le 31 janvier 2015. Michel Bourez est actuellement en trêve puisque le championnat du monde de surf où il évolue depuis 7 années consécutives se déroule de mars à décembre chaque année. Il en profite actuellement pour passer du temps avec sa famille et ses amis, toujours entre deux sessions de surf et d’entrainement de jiu jitsu brésilien.
 
Il en profite également pour s’occuper d’Ohani, un magasin de maillots de bain, d’accessoires et de prêt à porter situé au centre Vaima dont il est le gérant. Le magasin est ouvert depuis août dernier. L’idée de départ est de sa compagne - et mère de son fils - Vaimiti Laurens, danseuse, professeur des écoles et fille de l’artiste Guy Laurens. Elle a su soutenir notre champion dans sa carrière sportive brillante et construire avec lui une famille.
 
Lors de ce cocktail, Vaimiti Laurens a pu compter sur ses amies de longue date qui sont venues prêter main forte pour mettre en avant les créations proposées par l’enseigne Ohani.
 
Rappelons que Michel Bourez fut le gagnant de la première édition du concours Tahiti Infos ATN Challenger 2015 visant à élire le sportif de l’année. Il sera présent le 12 février prochain afin de remettre le prix au gagnant de l’édition 2016.

Michel Bourez a dû batailler pour gagner sa qualification pour sa 8e année dans l'élite du WCT
Michel Bourez a dû batailler pour gagner sa qualification pour sa 8e année dans l'élite du WCT
Michel Bourez au micro de Tahiti Infos :
 
Cette aventure Ohani reste un challenge ?
 
« C’est sûr. On connaît personnellement les personnes qui représentent les marques que l’on vend, c’est donc une facilité pour négocier avec eux. C’est vrai qu’avec notre économie c’est quand même compliqué mais chacun y met du sien, l’important c’est que cela plaise à tout le monde. »
 
Cela part aussi d’une volonté de partager ce que tu as pu voir à l’extérieur ?
 
« Oui, cela a été au départ une idée de ma femme qui a toujours aimé les maillots. A partir de l’idée, on a pu mettre cela en place et on voit bien que cela plait beaucoup aux gens, qu’on a beaucoup de personnes qui reviennent et qui apprécient ce que l’on vend. »
 
Tu vas attaquer ta 8e année sur le tour, il n’est donc pas encore l’heure de penser à ta reconversion ?
 
« C’est bizarre parce que lorsque je me suis blessé en mai, j’ai eu facilement trois mois pour réfléchir à tout ça et surtout à mon ‘après-world tour’, je me suis beaucoup posé de questions à ce moment là. Pour moi, le ‘après’ cela va être de vivre pleinement de ma passion du surf en tant que free-surfeur. A côté j’essaie de mettre de l’argent de côté et de monter des petits ‘buisness’ comme ça avec ma femme, je pense que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. »
 
Malgré une saison difficile, tu as réussi à bien gérer ton maintien sans avoir à utiliser d’injury wildcard ?
 
« Oui, cela avait été mon objectif depuis ma blessure et cet objectif a été atteint. Cela a été bon pour le mental, car cela a été compliqué de me qualifier. Mon positionnement n’était pas optimal (ndlr 20-25e sur 34) et j’avais face à moi les têtes de séries qui elles étaient à 100%. J’ai persévéré, il ne faut pas lâcher le morceau et aller jusqu’au bout. »
 
Confiant pour 2016, des objectifs ?
 
« Oui carrément confiant. J’espère faire le maximum de compétitions et aller le plus loin possible dans chaque série mais le plus important c’est de retrouver la hargne que j’avais en 2014. »
 
Quand on voit les performances de Mihimana Braye ou Mateia Hiquily, c’est une satisfaction de te dire que tu as montré que ‘c’était possible’ ?
 
« Vetea David nous avait déjà montré que ‘c’était possible.’ On a tous voulu faire pareil. Mais c’est surtout le fait d’avoir une épreuve du WCT chez soi (ndlr la Billabong Pro Tahiti) qui m’a personnellement motivé. Je faisais les trials et je n’avais qu’un rêve, c’était de ne plus avoir à les faire et d’être directement dans le Main Event. »
 
« Pour les jeunes, le fait que je sois dedans c’est cool, on surfe tous ensemble, on a l’habitude de se voir et côtoyer quelqu’un qui a réussi cela ne peut que les motiver. Mihimana, Mateia, O’neil et Keoni, ils ont tous les quatre le niveau pour réussir. Ce qui va faire la différence c’est la détermination, les sponsors qui vont suivre ou pas, les shapeurs, il y a tout ça qui joue aussi. On verra, ils ont toutes les cartes pour jouer, on verra qui a le bon jeu. »

Vaimiti, Michel et leurs mannequins devant la boutique du centre Vaima
Vaimiti, Michel et leurs mannequins devant la boutique du centre Vaima
Vaimiti Laurens au micro de Tahiti Infos :
 
Ce cocktail est proposé pour une raison particulière ?
 
« On a voulu marquer le coup pour l’arrivée des nouvelles collections des différentes marques. J’ai invité mes plus fidèles clientes et mes amies. Ohani existe depuis le 7 août 2015. Lors de mes divers voyages pour suivre Michel, j’ai pu voir de belles boutiques, cela m’a donné envie de proposer à Michel de lancer cette boutique avec ces marques qui sont en fait représentées par mes amies. »
 
« Nous avons la marque Acacia qui est la marque de le femme d’Andy Irons, Mikoh qui est la marque de la copine de Kelly Slater. On se suit sur le World tour, elles nous avaient dit qu’ici c’est l’été toute l’année et que cela ne pouvait que marcher. J’aime ça, je suis ‘obsédée’ de maillots et de prêt à porter ! »
 
Vous mettez également en avant des marques locales ?
 
« Oui, il y a des bijoux de Rereata et du prêt à porter de la marque Katykat. Rereata c’est ma cousine et Katykat c’est une de mes meilleures amies. J’ai voulu les mettre en avant car je trouve qu’elles ont beaucoup de talent. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient, même s’il y a majoritairement du prêt à porter international dans la boutique. »
 
Avec Michel vous formez un couple ou chacun soutient l’autre ?
 
« Oui, je pense qu’on est là pour se soutenir, je le soutiens tout au long de l’année pendant ses compétitions. Si je n’ai pas son soutien je ne réussis pas, s’il n’a pas le mien il ne réussit pas non plus, on se serre les coudes. On est heureux d’avoir pu mettre sur pied ce projet ensemble. Merci à tous ceux qui nous aident, la famille, les amis, les mannequins qui sont venues nous donner un coup de main. Je connais certaines de mes amies depuis le collège, j’ai cette chance de les avoir, merci à elles. » SB

Ohana Huber et Océane Duchemin
Ohana Huber et Océane Duchemin

Du prêt à porter mais aussi des accessoires, des maillots...
Du prêt à porter mais aussi des accessoires, des maillots...

8 mannequins au total étaient présents pour mettre en avant les créations proposées...
8 mannequins au total étaient présents pour mettre en avant les créations proposées...

Revanui Buillard, amie de la première heure (à gauche) et Tehani (au centre), 'Mme Steven Pierson'
Revanui Buillard, amie de la première heure (à gauche) et Tehani (au centre), 'Mme Steven Pierson'

Rédigé par SB le Dimanche 31 Janvier 2016 à 13:54 | Lu 4753 fois