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Coast to coast: Jean-Michel Monot réalise un exploit sportif

Jean-Michel Monot est un sportif pas comme les autres: il a décidé de parcourir 5.000 km entre la Californie et la Floride en vélo et course-à-pied à travers 9 états américains. Parti le 8 septembre dernier de la vallée de la mort, dans le désert de Californie, il devrait arriver à Miami Beach (Floride) sur l'Atlantique très prochainement. Parmi ses combats, la lutte contre le diabète.


Portrait de Jean-Michel Monot

Coast to coast: Jean-Michel Monot réalise un exploit sportif
« Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l'âme » (Jean Giraudoux).


Dès l’âge de 3 ans, le ballon ne le quitte plus… A 9 ans, ses parents lui achètent sa 1ère paire de chaussures de foot : en toile !... A 11 ans, il signe sa 1ère licence en club : ce sera au Stade Brestois auquel il restera attaché jusqu’à ses 18 ans… En parallèle, au lycée, pour l’ASSU, il participe au championnat de handball (champion du Finistère et vice-champion de Bretagne) et au championnat d’athlétisme sur 100m, 400m et javelot (champion du Finistère et vice-champion de Bretagne)… Après le bac, il présente le concours de l’UREPS à Rennes, puis celui de l’EIS (Ecole Interarmées des Sports) à Fontainebleau : il choisit cette dernière et en février 1981, après deux années exceptionnelles, il devient major de promotion…

Après une saison en 3ème division (football) à l’Olympique Avignonnais, il franchit le « rubicond » en allant jouer au rugby, en 3ème division avec Chateauneuf-du-Pape et à la 3ème saison, il joue la montée en 2nde division… En parallèle, par défi avec un collègue du bureau des sports dans lequel il travaille en Avignon, il se lance dans un tout nouveau sport : le triathlon ; en tout premier, sur le mythique triathlon de Nice en 1983 (championnat du monde catégorie C), puis va enchaîner dans le 1er championnat de France (Hyères, La Grande Motte, Ste Maxime, Grenoble, …), le 1er championnat d’Europe à Marseille, le championnat du monde catégorie A en Avignon, mais aussi a Chicago en 1985 avec la 1ère équipe de France (Cordier, Capogna, Deplancke)…

Grâce au triathlon, il se découvre des plaisirs sur la course à pied et enchaîne les 20 km (Nîmes), les semi-marathons (Avignon, Carpentras, …) mais surtout les marathons de Barcelone, Annecy, Nice, Paris, … En 1988, un sport commence à faire parler de lui : le raid-aventure ; il s’engage alors sur le Marathon des Sables (200 km dans le Sahara occidental), puis l’année suivante en 1989 il enchaîne le Trophée de la Vallée du Nil (330 km en Egypte) et le Safari Pédestre du Kenya (100 km), et enfin en 1990, pour ses 30 ans, il participe avec ses collègues du Rugby Club des Angles à lère Trans-Amazonienne ( 310 km entre la Guyane et le Brésil)…

« Le sport est bien affaire de frissons » (Jean Dion)

Quelques mois plus tard, suite à un choc au rugby, il doit arrêter toute activité sportive… et cela durera 8 ans, jusqu’à l’année 2000… Une promesse donnée à son père en septembre 2000, et, avec l’aide de deux amis, il reprend la course-à-pied sans autre ambition que le plaisir de faire du sport…

« Le sport ne fait pas vivre plus vieux, mais fait vivre plus jeune » (Anonyme).

Sa 1ère course sera le marathon de Moorea en février 2001, puis celui de Maui en mars, avant d’enchaîner sur les 1ers 100 km de Tahiti… Il reprend également doucement le triathlon ; le corps ne répond plus comme avant, mais l’envie est intacte. A partir de 2002, il participe aux principales courses en Polynésie dont le Raid Painapo, l’Exotica, le Marathon des Marquises (il a participé aux 6 éditions) ainsi qu’à quelques épreuves du championnat de triathlon… En 2004, il est présent sur le triathlon international des îles Cook… En 2005, il va enchaîner tout au long de l’année : le triathlon international de Nouméa, puis celui des Cook, le Marathon des Marquises, les 100 km de Tahiti, puis les deux courses mythiques : la Badwater Race (217 km en courant dans le désert de la Vallée de la mort) et la Furnace Creek Race (817 km à vélo dans le désert de Mojave)… En 2006, il s’aligne sur la Transe Gaule, une épreuve de course-à-pied qui rallie Roscoff en Bretagne à Gruissan-plage sur la Méditerranée (1.150 km)… En 2007, il retrouve le Marathon de Moorea, celui des Marquises (à Ua Pou cette fois-ci), puis en juin il remporte à 47 ans l’original « Trophée de l’île de Pâques » qui consiste à enchaîner sur 3 jours : un triathlon, un raid VTT et un marathon… Avec 3 amis, il créée le club VSOP (Vieux Sportifs Oenologiquement Passionnés) et organise un Run & Bike sur 2 jours qui va devenir la Trans-Tahitenne… En 2008, retour 25 ans en arrière : il termine le triathlon de Nice, désormais Ironman, malgré un claquage lors d’un match avec son nouveau club de football (pour retraités !) : le club des Partenaires… En 2009, année sabbatique pour mieux préparer 2010, il organise avec VSOP le triathlon de Moorea et à nouveau la Trans-Tahitienne… ...Enfin, en 2010, année “étoile” dans son parcours, il s’aligne et termine les courses suivantes :

● Marathon de Moorea (13 février)

● Les 5 heures de Pater (avec sa fille Alizée et le couple Sabatier - 24 avril)

● Marathon de la Terre des Hommes aux Marquises (Hiva Oa - 14 Mai)

● Triathlon semi-Ironman Vineman (Californie - Sonoma Valley - 18 juillet)

... et le tout avec un entraînement des plus restreints (voir pas du tout pour certaines épreuves). Occupations obligent... Plaisir et mental font le reste.

Désormais, c’est la traversée des Etats Unis qui occupent ses pensées. A lui de jouer..

Etape 1 : Et c’est parti !...

Coast to coast: Jean-Michel Monot réalise un exploit sportif
Accompagné par de fidèles amis, Jean-Pierre Marquant et Hervé Lemaur, Jean-Michel s'est lancé le 8 septembre dans l'aventure. A 50 ans, ce très grand sportif s'est fixé un parcours de 200 à 250 kilomètres par jours, sans jour de repos pour parvenir à boucler son défi dans les temps impartis par la période de congés qu'il a posé pour l'occasion.

Extraits de son carnet de bord:

"205 km (réalisé 190) – Départ 11h am

Une journée dure, très dure, mais intense en émotions. Du retard au départ, une température extrême (50°), du vent de face en permanence

L’aventure démarre fort.

« Le sport est bien affaire de frissons » (Jean Dion)

Le réveil

Dimanche matin 6h30, 12 septembre, Furnace Creek.

Après avoir roulé trois bonnes heures jusqu’à la Death Valley, Hervé Le Meur et Jean Pierre Marquant nous ont trouvé un endroit magique dans l’unique aire de camping de l’oasis Furnace Creek. Le soleil se lève, éclairant d’une lumière orangée puis jaune les montagnes qui nous entourent. Le ciel devient bleu intense, sans aucun nuage, en quelques minutes. Une bonne douche sous les arbres et un petit déjeuner à l’extérieur annoncent une belle journée, mais certainement chaude.



Avant le départ officiel, il nous faut impérativement nous connecter via un wifi ou la fameuse « 3G ». Cette dernière ne fonctionne pas : pas de réseau. Quand au wifi, il y a effectivement une possibilité : payer 4,95$. Nous devons en effet envoyer des nouvelles à nos amis et partenaires. Je n’hésite pas, prend ma carte bancaire et remplis le formulaire informatique… Résultat : il n’accepte pas ma carte polynésienne (Messieurs les banquiers de Tahiti, faîtes quelque chose s’il vous plaît !!!). Nous faisons intervenir les différents membres du site (office, magasin) : impossible, cela ne fonctionne pas. Nous allons perdre ainsi environ 2 heures avant de trouver la solution grâce à la sympathie du personnel du « curios » local. Notre mail part enfin ! Nous sommes bien vivants ! Seulement voilà, il est 10h45. Le temps de prendre quelques photos et films pour immortaliser notre départ officiel. Le départ aura lieu à 11h03, avec pour spectateurs une vingtaine de « bikers Harléistes » norvégiens. Il est évident qu’il me sera impossible de rejoindre Kelso. Nous décidons de prendre la décision en cours de journée, mais Baker est notre objectif…

Cet endroit est mythique pour Jean-Pierre et moi : nous y avons des souvenirs impérissables. Nous roulons tous deux vers le point le plus bas des Etats Unis : Badwater (-86,6 mètres sous le niveau de la mer).

Sur cette première portion, j’ai une pensée forte pour ma maman Annick Monot, Loic et Stéphanie Lecottier. Loic faisait parti de mon team d’assistance lors de la Badwater Race et la Furnace Creek race en 2005. Cet endroit restera féérique pour lui aussi. Quant à ma Maman, elle est venue ici il y a quelques mois pour voir où son fils était et allait à nouveau passer !...

La descente jusqu’à Badwater, parsemée de quelques petits raidillons, est du pur bonheur. Seul un petit vent de face vient nous ralentir. Je me surprends avec Jean Pierre à chanter, à rire. Le décor est magique : rochers de toutes les couleurs à cause d’une géologie déstructurée (fer, borax, sable, etc…), lac salé (Manly) d’un blanc immaculé, pont minéral, pistes (Devil road) et puis ces lignes blanches et jaunes qui décorent la route où le goudron noir chauffe rapidement. A Badwater, le thermomètre indique 43° à l’ombre de notre RV (camping-car) ; la Death Valley est en effet le deuxième désert le plus chaud du monde après Gobi. Nous nous arrêtons quelques minutes après un peu moins d’une heure d’effort ; les touristes présents remarquent les autocollants de nos partenaires collés sur notre véhicule d’accompagnement. Sur l’affiche du Club Rotary de Papeete est spécifié l’un des objectifs de notre traversée : l’aide aux diabétiques. Les salutations, les encouragements ne manquent pas ; c’est motivant ! Certains demandent même à prendre des photos…

Mais il faut continuer notre route. Au dessus de nos têtes surplombe un panneau original : « sea level ». Et oui, nous sommes sous le niveau de la mer ! Nous repartons.

Le décor est identique jusqu’à Ashford Mill, situé à 44 km. Après 30 minutes, Jean-Pierre décide de terminer là sa première étape. Il aura parcouru environ 45 km, sous une température qui est jusqu’alors monté à plus de 45°. Chapeau bas Mr Marquant qui, je le rappelle, va fêter ses 74 ans cette année !

Je continue donc seul tandis que le RV fonce sur Ashford Mill pour préparer le « maa’a ». C’est alors que les difficultés vont réellement commencer. Le vent jusqu’alors présent va se lever, fort et surtout de face. De 30 km/h, je vois mon compteur indiqué 20 km/h ! Je vais apprendre plus tard que le thermomètre a atteint son maximum : bloqué à 50° à l’ombre du RV. D’après Jean Pierre, la température dépasse les 80° au niveau du sol. Le vent m’assèche ; je bois en permanence, mais mon camel-back est rapidement vidé. Il me reste deux gourdes de vélo qui tiendront ½ heure. Je vais ainsi rester plus de 30 minutes sans eau dans ce four à plus de 50°. Les muscles commencent à puiser dans leurs réserves. Il est vrai que je suis arrivé très peu préparé. Cette difficulté dès le premier jour me sape un peu le moral durant quelques minutes. Heureusement, le RV est en vue. A sa simple vue, je reprends confiance ; je vais pouvoir m’alimenter et surtout refaire le plein d’eau.

Ashford Mill, c’est une esplanade de 100 m2 qui surplombe la vallée désertique avec une ruine, une ancienne mine d’or que les deux frères Ashford Mill ont vendu 50.000 $ à un hongrois, en 1914.

Après un déjeuner rapide, je repars direction Baker.

Ashford Mill – Shoshone – Tecopa hot Spring :

3 km après l’esplanade se présente une intersection : Baker par la piste ou par Shoshone situé à environ 50 km. Après un essai infructueux sur la piste (trop instable et défoncée), je décide de prendre la route, malgré les 70 km supplémentaires.

Jean Pierre et Hervé partent en RV à la recherche des bassins d’eau chaude naturelle à Tecopa.

Face à moi, une montée d’une dizaine de km jusqu’au premier sommet Jubilee Pass. Il fait toujours aussi chaud. Les crampes se font ressentir, de plus en plus fortes, et le vent de face n’arrange rien. Le compteur indique 12 km/h. Dur, dur. Mes pensées partent alors vers Mr Jean Pierre Giusti, mon beau-père ; je me rappelle un essai qu’il m’avait conté sur le « temps qui passe », cette fameuse notion du temps, inventée par l’Homme. Dans ce désert, seul, en difficulté, je cherche à oublier ce temps ; inutile de me mettre une pression supplémentaire. Mon esprit s’évade sur ce sujet…

Au sommet, je crois me souvenir qu’une longue descente doit se présenter ; il n’en est rien. La pente remonte à nouveau : j’attaque cette fois la rude montée de Salsberry Pass. Mais c’est la fin de mon calvaire (en bon breton que je suis, c’est normal !). La « fameuse » descente arrive enfin : 10 km de pur bonheur, dans un décor toujours aussi féérique. On se croirait maintenant dans les films de western, avec John Wayne, entouré de moraines érodées.

J’atteins enfin Shoshone, petit village à l’intersection entre Las Vegas et Baker. Je rencontre un groupe de français en vacances. L’une des dames porte un tee-shirt Hinano. Après quelques amabilités, je continue ma route pour rejoindre mes copains à Tecopa. J’ai déjà parcouru plus de 130 km ; mes jambes sont fatiguées. Heureusement, Jean Pierre et Hervé ont découvert une petite piscine d’eau chaude naturelle très minéralisée. Cette petite halte va me requinquer.



Il est bientôt 19h et la lumière commence à disparaître derrière les montagnes. J’ai mis mes feux sur mon vélo. Pendant ce temps, mes compères sont confrontés à un grave problème : un gros caillou s’est coincé entre les deux roues jumelées du RV. Un véhicule s’arrête ; c’est un américain outillé et surtout bricoleur qui va les aider. Ils peuvent continuer leur route. Pendant ce temps, je roule dans la nuit noire ; un croissant de lune éclaire faiblement les montagnes envoisinantes. Je croise en tout et pour tout une dizaine de voiture. Cette région est en effet peu fréquentée. A quelques kilomètres de Baker, pris à nouveau par les crampes, je décide sagement de monter dans le RV.

Quelle journée ! Nous sommes sortis vivants de la Valée de la Mort.

La nuit va être bonne, mais courte.

Demain, nous traverserons la réserve indienne de Mojave. Une autre histoire, un autre paysage et j’espère moins de vent !"

Etape 20 : Beach, ô ma biche…

Coast to coast: Jean-Michel Monot réalise un exploit sportif
« De Fort Walton à Apalachicola - Carrabelle (Floride) »

20ème jour : 234 km réalisés – Départ 9h00 am

Journée encore différente, mais toujours aussi belle (décidemment il n’y a pas un jour qui ressemble aux précédents) avec beaucoup de mer, de plages, de forêts de pins, mais surtout de… bikers !

Une rencontre originale avec une biche.

La traversée d’un pont immense dans une ambiance féérique au coucher du soleil.



« Si les Français savaient le rôle de l'intelligence et de volonté, la part de l'esprit et de caractère dans la plupart des sports; avec quel entrain ils y pousseraient leurs enfants ! » (Pierre, baron de Coubertin)



SPECIAL DEDICACE

De Fort Walton à Apalachicola - Carrabelle : pensées à Philippe et Sophie Lambert (ainsi que Papa François et Maman Lambert !) - Christian Jouve et Ondine (Hello mon « Cricri », je m’accroche ! Comme les 5 doigts de la main !) - Pierre et Léonce Munier - Silvy Deschamps.

Parcours : Fort Walton – Miramar Beach – Laguna Beach – Panama City – Port St Joe – Apalachicola – Carrabelle.



Vendredi 1er octobre, Fort Walton.

Réveil à 6h00. Temps frais du matin, mais moins que la veille.

La veille au soir, le RV Camp était sans manager ; nous n’avons pu obtenir le « password » du wifi qui m’aurait permis d’envoyer mes commentaires du jour. Nous avons donc dû partir à la recherche d’une « free zone » dans Fort Walton. Après 2 Mac Donald (C’est possible chez eux ! ) et une heure d’essai, je suis enfin parvenu à mes fins… Ainsi, nous avons démarré la journée de course à 9h seulement.

Jean-Pierre souhaite rouler avec moi dès la matinée ; mais cette journée sera difficile pour lui ; il faut dire que la veille, sur la plus longue étape, il aura donné le maximum pour suivre la cadence. De plus, il a peu dormi la nuit passée. Mais il va s’accrocher, comme d’habitude, et réaliser tout de même 111km aujourd’hui. Durant cette matinée, nous allons avoir la chance de croiser une magnifique biche qui allait s’engager sur la Highway ; nous n’aurons le temps de sortir nos appareils photos, mais, effrayée, elle repartira dans la forêt et évitera un danger certain. Cela nous rendra heureux pour le reste de la journée. Ensuite, dès Panama City Beach, nous allons côtoyer la mer sur notre droite. Nous avons donc le choix de regarder les magnifiques plages de la région ou bien… les milliers de bikers qui nous croisent ou nous doublent. La Floride est bien le pays de la moto (sans casque !). C’est bien entendu Harley qui remporte la palme, mais avec quelques Goldwind. Il y a tous les styles, pour tous les goûts. Avec nos vélos, nous paraissons marginaux !

Hervé va rouler deux fois aujourd’hui sur le vélo de Jean Pierre. Il va battre son record en atteignant les 45 km. J’espère que cette expérience sportive lui donnera la volonté de continuer une fois la course terminée.

Après Port St Joe, je vais longer la mer en traversant une grande forêt de pins. L’odeur des algues me rappelle ma Bretagne. Le soleil commence à baisser alors que ma montre indique qu’il est à peine 18h ; nous apprendrons en arrivant à Apalachicola que nous avons encore pris une heure de plus aujourd’hui (3éme journée à 23 heures !). Hervé a repéré un RV Camp de l’autre côté du long pont (7 km) qui mène à Magnolia – East Point. Je vais l’emprunter avant la tombée de la nuit. Moment magique : un grand groupe de pélicans s’amuse et pêche à grand coup de bec. La lumière est ocre et donne un aspect théâtral au paysage. Le RV me récupèrera aux portes de Carrabelle dans un Camp très bien agencé. Nous discuterons un bon moment avec un couple d’américain impressionné par notre défi. Ils suivront la fin du périple sur le blog…

Ce soir, j’ai parcouru un peu plus de 4.000 km. Je les dédie à ma dernière princesse : Alizée. Je sais qu’elle pense à moi tous les jours comme ses deux autres sœurs. Attirée également par le sport, je sais que plus tard elle aura cet esprit à avancer plus loin, à découvrir le monde tout en étant en harmonie avec elle même. Gros bisous, ma Pupuce.

Plus que quelques jours avant l’Atlantique !

Bonne soirée.

Jean Mi

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Coast to coast: Jean-Michel Monot réalise un exploit sportif

Rédigé par articles du blog le Lundi 4 Octobre 2010 à 10:40 | Lu 1849 fois