PARIS, 13 novembre 2013 (AFP) - Les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'Australie risquent de croître d'ici à 2020 de 12% au lieu de baisser de 5% avec le démantèlement de la législation climat, notamment la suppression de la taxe carbone, avance mercredi un rapport publié en marge des négociations climat à Varsovie.
La volonté de revenir sur ces mesures "va entraîner une re-carbonisation du secteur de l'énergie, la machinerie mise en place va être démantelée, et remplacée par une politique sur le climat qui va à l'encontre de ce que dit la science", a déclaré Bill Hare, directeur du think tank Climate Analytics.
Cette étude, également réalisée par le Potsdam Institute et Ecofys, estime que les mesures mises en oeuvre actuellement "sont suffisantes" pour que l'Australie atteigne son objectif de réduction d'émissions de GES de 5% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000.
En revanche, les "propositions du gouvernement Abbott pourraient entraîner une hausse des émissions d'environ 12% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000".
Tony Abbott, à la tête d'un gouvernement de droite issu des législatives du 7 septembre, a présenté mercredi un projet de loi au Parlement pour supprimer la taxe carbone instaurée l'an dernier par les travaillistes afin de réduire les émissions polluantes.
L'Australie rejette environ 1,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est l'un des plus grands émetteurs par habitant.
Tony Abbott entend remplacer la taxe carbone par des incitations financières aux entreprises souhaitant améliorer leur bilan énergétique.
Les travaillistes avaient prévu de supprimer la taxe carbone en 2014 au profit d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2.
Le pays est le théâtre depuis plusieurs années d'une véritable fièvre minière avec la flambée des cours des matières premières due notamment à la croissance de la Chine, elle-même devenue premier plus gros pollueur de la planète, devant les États-Unis.
La volonté de revenir sur ces mesures "va entraîner une re-carbonisation du secteur de l'énergie, la machinerie mise en place va être démantelée, et remplacée par une politique sur le climat qui va à l'encontre de ce que dit la science", a déclaré Bill Hare, directeur du think tank Climate Analytics.
Cette étude, également réalisée par le Potsdam Institute et Ecofys, estime que les mesures mises en oeuvre actuellement "sont suffisantes" pour que l'Australie atteigne son objectif de réduction d'émissions de GES de 5% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000.
En revanche, les "propositions du gouvernement Abbott pourraient entraîner une hausse des émissions d'environ 12% d'ici 2020, par rapport à l'an 2000".
Tony Abbott, à la tête d'un gouvernement de droite issu des législatives du 7 septembre, a présenté mercredi un projet de loi au Parlement pour supprimer la taxe carbone instaurée l'an dernier par les travaillistes afin de réduire les émissions polluantes.
L'Australie rejette environ 1,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est l'un des plus grands émetteurs par habitant.
Tony Abbott entend remplacer la taxe carbone par des incitations financières aux entreprises souhaitant améliorer leur bilan énergétique.
Les travaillistes avaient prévu de supprimer la taxe carbone en 2014 au profit d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2.
Le pays est le théâtre depuis plusieurs années d'une véritable fièvre minière avec la flambée des cours des matières premières due notamment à la croissance de la Chine, elle-même devenue premier plus gros pollueur de la planète, devant les États-Unis.