Nouméa, France | AFP | vendredi 24/04/2015 - Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a déclaré vendredi à Nouméa que l'Etat "n'était pas partisan" en Nouvelle-Calédonie où une partie de la droite avait appelé à manifester pour dénoncer "la marche forcée vers l'indépendance des socialistes".
"L'Etat n'est pas partisan ni socialiste comme je l'entends parfois. Il est impartial", a déclaré M. Bartolone, lors d'une séance solennelle au Congrès de l'archipel.
Signé en 1998 entre l'Etat, les non-indépendantistes et les indépendantistes, l'accord de Nouméa a mis en oeuvre une décolonisation par étapes du territoire, assortie au plus tard en 2018 d'un référendum d'autodétermination.
"L'Etat ne se désengage pas de ce processus, ni ne s'en désintéresse", a-t-il déclaré, précisant que "son premier rôle était de s'assurer que les conditions du dialogue sont réunies et sincères".
Alors que les deux grandes familles politiques calédoniennes sont en proie à de vives querelles internes, M.Bartolone a exhorté les élus locaux "à assumer la responsabilité historique" qui leur incombe à l'approche de la sortie de l'accord de Nouméa.
"Chacun a le devoir de placer l'intérêt de la Calédonie et des Calédoniens au-dessus de tout calcul partisan ou personnel", a-t-il déclaré préconisant "une démarche réaliste, progressive et consensuelle".
Il a en outre promis que le Parlement serait "le témoin attentif et indispensable" de l'évolution statutaire de la Nouvelle-Calédonie.
Pendant sa déclaration, environ 8.200 personnes, selon la police, ont manifesté devant les grilles du haut-commissariat de la République à l'appel de deux formations de droite, affiliées à l'UMP, pour dénoncer "le largage programmé de la Nouvelle-Calédonie" et "la partialité de l'Etat socialiste".
Un projet de loi sur l'établissement de la liste électorale pour le référendum ainsi que l'élection le 1er avril d'un président du gouvernement local, issu des rangs du parti de centre-droit Calédonie Ensemble, avec l'appui de "ministres" indépendantistes sont au centre de leurs griefs.
"Malheureusement, notre place n'est plus dans les assemblées. Nous sommes marginalisés dans les institutions (...). Il ne reste plus que la rue", a déclaré à l'AFP le sénateur UMP Pierre Frogier, faisant allusion à l'absence des élus R-UMP, lors du discours de M.Bartolone.
Elu indépendantiste et président de la province nord, Paul Néaoutyine, a de son côté "salué la hauteur d'esprit du président de l'Assemblée nationale" et dénoncé "l'agitation de la rue". Le député UDI, Philippe Gomès, s'est lui félicité que M. Bartolone ait exprimé "la nécessité que l'Etat reste transpartisan" sur le dossier calédonien.
"L'Etat n'est pas partisan ni socialiste comme je l'entends parfois. Il est impartial", a déclaré M. Bartolone, lors d'une séance solennelle au Congrès de l'archipel.
Signé en 1998 entre l'Etat, les non-indépendantistes et les indépendantistes, l'accord de Nouméa a mis en oeuvre une décolonisation par étapes du territoire, assortie au plus tard en 2018 d'un référendum d'autodétermination.
"L'Etat ne se désengage pas de ce processus, ni ne s'en désintéresse", a-t-il déclaré, précisant que "son premier rôle était de s'assurer que les conditions du dialogue sont réunies et sincères".
Alors que les deux grandes familles politiques calédoniennes sont en proie à de vives querelles internes, M.Bartolone a exhorté les élus locaux "à assumer la responsabilité historique" qui leur incombe à l'approche de la sortie de l'accord de Nouméa.
"Chacun a le devoir de placer l'intérêt de la Calédonie et des Calédoniens au-dessus de tout calcul partisan ou personnel", a-t-il déclaré préconisant "une démarche réaliste, progressive et consensuelle".
Il a en outre promis que le Parlement serait "le témoin attentif et indispensable" de l'évolution statutaire de la Nouvelle-Calédonie.
Pendant sa déclaration, environ 8.200 personnes, selon la police, ont manifesté devant les grilles du haut-commissariat de la République à l'appel de deux formations de droite, affiliées à l'UMP, pour dénoncer "le largage programmé de la Nouvelle-Calédonie" et "la partialité de l'Etat socialiste".
Un projet de loi sur l'établissement de la liste électorale pour le référendum ainsi que l'élection le 1er avril d'un président du gouvernement local, issu des rangs du parti de centre-droit Calédonie Ensemble, avec l'appui de "ministres" indépendantistes sont au centre de leurs griefs.
"Malheureusement, notre place n'est plus dans les assemblées. Nous sommes marginalisés dans les institutions (...). Il ne reste plus que la rue", a déclaré à l'AFP le sénateur UMP Pierre Frogier, faisant allusion à l'absence des élus R-UMP, lors du discours de M.Bartolone.
Elu indépendantiste et président de la province nord, Paul Néaoutyine, a de son côté "salué la hauteur d'esprit du président de l'Assemblée nationale" et dénoncé "l'agitation de la rue". Le député UDI, Philippe Gomès, s'est lui félicité que M. Bartolone ait exprimé "la nécessité que l'Etat reste transpartisan" sur le dossier calédonien.