PARIS, 21 juin 2012 (AFP) - Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, a reconnu jeudi que le succès de Vélib', dispositif de vélo en libre service, avait dépassé ses espérances, ne s'attendant pas à ce "phénomène de société".
"Je ne m'attendais pas à ce que Vélib' devienne à ce point un phénomène de société et soit promu par ceux qui s'en servent", a déclaré le maire de la capitale, lors d'une conférence de presse à l'occasion des cinq ans de la mise en place de ce service.
Lui qui avait "voulu" ce système -géré par JCDecaux- "n'imaginait pas, après cinq ans, pouvoir tirer ce bilan" qu'il a détaillé en quelques chiffres: 330 millions d'usagers depuis son lancement le 15 juillet 2007, 225.000 abonnés à l'année, 31 communes limitrophes associées, un déplacement sur deux est professionnel.
"Pour des raisons de mobilité, il faut offrir aux usagers de Paris un maximum de possibilités de se déplacer et faire baisser la pollution: les transports en commun, les tramways, les pistes cyclables, Vélib', tout cela participe d'une même politique", a déclaré M. Delanoë.
"Après Vélib', j'ai voulu Autolib'", a-t-il rappelé, insistant sur le fait qu'une "mutualisation d'un certain nombre de services est une forme de modernité de la civilisation urbaine".
"Paris est une actrice résolue d'une forme de révolution écologique", a-t-il estimé.
Jean-Charles Decaux, président de JCDecaux, prestataire du service via sa filiale Cyclocity (360 salariés dont 92% en CDI), s'est félicité du "succès" de Vélib' qui est "aujourd'hui un contrat à l'équilibre", après avoir "perdu de l'argent pendant 5 ans" en raison de très nombreux vols et dégradations.
"Les dégradations ont baissé de 40% depuis le pic de 2009-2010 et elles sont à mettre en regard de l'usage massif de Vélib', qui compte chaque jour entre 100 et 150.000 usagers par jour", a affirmé M. Decaux, qui a reconnu aussi que Vélib' à Paris était une "fantastique vitrine" pour l'entreprise, sollicitée par de nombreuses villes dans le monde.
"Je ne m'attendais pas à ce que Vélib' devienne à ce point un phénomène de société et soit promu par ceux qui s'en servent", a déclaré le maire de la capitale, lors d'une conférence de presse à l'occasion des cinq ans de la mise en place de ce service.
Lui qui avait "voulu" ce système -géré par JCDecaux- "n'imaginait pas, après cinq ans, pouvoir tirer ce bilan" qu'il a détaillé en quelques chiffres: 330 millions d'usagers depuis son lancement le 15 juillet 2007, 225.000 abonnés à l'année, 31 communes limitrophes associées, un déplacement sur deux est professionnel.
"Pour des raisons de mobilité, il faut offrir aux usagers de Paris un maximum de possibilités de se déplacer et faire baisser la pollution: les transports en commun, les tramways, les pistes cyclables, Vélib', tout cela participe d'une même politique", a déclaré M. Delanoë.
"Après Vélib', j'ai voulu Autolib'", a-t-il rappelé, insistant sur le fait qu'une "mutualisation d'un certain nombre de services est une forme de modernité de la civilisation urbaine".
"Paris est une actrice résolue d'une forme de révolution écologique", a-t-il estimé.
Jean-Charles Decaux, président de JCDecaux, prestataire du service via sa filiale Cyclocity (360 salariés dont 92% en CDI), s'est félicité du "succès" de Vélib' qui est "aujourd'hui un contrat à l'équilibre", après avoir "perdu de l'argent pendant 5 ans" en raison de très nombreux vols et dégradations.
"Les dégradations ont baissé de 40% depuis le pic de 2009-2010 et elles sont à mettre en regard de l'usage massif de Vélib', qui compte chaque jour entre 100 et 150.000 usagers par jour", a affirmé M. Decaux, qui a reconnu aussi que Vélib' à Paris était une "fantastique vitrine" pour l'entreprise, sollicitée par de nombreuses villes dans le monde.