Athènes, Grèce | AFP | lundi 24/01/2022 - D'abondantes chutes de neige lundi ont provoqué la suspension des opérations de l'aéroport international d'Istanbul, le plus fréquenté d'Europe en 2021, tandis qu'en Grèce des centaines d'automobilistes ont été piégés pour plusieurs heures sur le périphérique d'Athènes.
Les vols à Istanbul devaient initialement reprendre lundi à 18H00 heure locale (15H00 GMT) mais après évaluation de la situation, la direction d'"Istanbul Havalimani" a reporté la reprise de ses opérations au mieux à minuit (21H00 GMT), a indiqué à l'AFP un responsable de l'aéroport qui a refusé d'être cité.
De nouvelles chutes de neige importantes sont attendues lundi soir à Istanbul où la préfecture a mis en garde la population, l'invitant à renoncer à prendre la route.
Dans un message posté sur Twitter, la direction générale des aéroports civils avait expliqué que des "conditions exceptionnelles" dues aux chutes de neige accompagnées de vents forts réduisaient la visibilité sur les pistes.
De son côté, la compagnie nationale Turkish Airlines a préféré annuler l'ensemble de ses vols, au départ comme à l'arrivée d'Istanbul Havalimani, jusqu'à 04H00 mardi (01H00 gmt) pour "la sécurité de ses passagers", a-t-elle prévenu sur Twitter.
Un porte-parole a par ailleurs annoncé l'effondrement d'un des terminaux cargo de la compagnie sous le poids de la neige sur l'aéroport international. L'incident n'a pas fait de victime, a-t-il précisé.
Le second aéroport d'Istanbul, Sabiha Gokcen, situé sur la rive asiatique d'Istanbul, fonctionnait normalement malgré plusieurs retards annoncés.
La neige a commencé à tomber durant le week-end sur la majeure partie de la Turquie, redoublant d'intensité dans la nuit de samedi à dimanche et de nouvelles chutes, abondantes, sont encore attendues en soirée.
En Grèce centrale et sur les îles de la mer Egée, une forte tempête de neige s'est abattue lundi, touchant surtout l'Attique, la région d'Athènes, provoquant le chaos dans la capitale grecque.
Situation "extrême"
Des centaines d'automobilistes se sont retrouvés piégés pour plus de six heures dans leurs véhicules sur le périphérique d'Attiki Odos qui relie l'Est à l'Ouest d'Athènes, tandis que des embouteillages énormes ont perturbé la circulation sur d'autres axes routiers.
Alors que la température était de 0° Celsius, de nombreux automobilistes furieux appelaient les stations de radios pour protester et d'autres abandonnaient leurs voitures au milieu de la chaussée recouverte de neige.
"En entrant sur Attiki Odos, j'ai demandé aux employés des péages s'il fallait utiliser des chaînes, ils m'ont répondu qu'il n'y avait pas de problème", s'est indigné un chauffeur, bloqué depuis plus de quatre heures, auprès de la radio Skaï.
En début de soirée, l'armée ainsi que des pompiers et la police ont entrepris une opération pour dégager les centaines de personnes bloquées dans leurs véhicules.
Lors d'une allocution télévisée aux côtés du préfet d'Attique Giorgos Patoulis et des responsables de la police et des météorologues, le ministre de la Protection civile et du Changement climatique Christos Stylianides s'est "excusé" pour les problèmes à Attiki Odos.
Il en a imputé la responsabilité à la société de gestion du périphérique qui "n'a pas réussi à laisser ouvert cet axe très fréquenté".
"Si la société avait agi d'une façon correcte, on n'aurait pas eu ce problème", a souligné le ministre.
De gros embouteillages se sont également produits sur d'autres avenues du centre d'Athènes où les écoles et le Parlement ont fermé lundi.
Outre Athènes, la vague de froid avec de fortes chutes de neige a également frappé l'île méridionale de Crète et des îles des Cyclades ainsi que l'île d'Eubée, au nord d'Athènes, déjà ravagée par des incendies cet été.
Les températures sont descendues jusqu'à -14° dans certaines régions de la Grèce, provoquant coupures de courant et interrompant la circulation sur les routes.
"C'est une situation extrême pour notre pays", a commenté Christos Zerefos, un professeur de physique atmosphérique, sur la chaîne de télévision publique ERT.
Les chutes de neige devant se poursuivre mardi, les autorités grecques ont annoncé "la suspension" du fonctionnement des services privés et publics pour mardi à l'exception de la police, des pompiers et des hôpitaux.
Les vols à Istanbul devaient initialement reprendre lundi à 18H00 heure locale (15H00 GMT) mais après évaluation de la situation, la direction d'"Istanbul Havalimani" a reporté la reprise de ses opérations au mieux à minuit (21H00 GMT), a indiqué à l'AFP un responsable de l'aéroport qui a refusé d'être cité.
De nouvelles chutes de neige importantes sont attendues lundi soir à Istanbul où la préfecture a mis en garde la population, l'invitant à renoncer à prendre la route.
Dans un message posté sur Twitter, la direction générale des aéroports civils avait expliqué que des "conditions exceptionnelles" dues aux chutes de neige accompagnées de vents forts réduisaient la visibilité sur les pistes.
De son côté, la compagnie nationale Turkish Airlines a préféré annuler l'ensemble de ses vols, au départ comme à l'arrivée d'Istanbul Havalimani, jusqu'à 04H00 mardi (01H00 gmt) pour "la sécurité de ses passagers", a-t-elle prévenu sur Twitter.
Un porte-parole a par ailleurs annoncé l'effondrement d'un des terminaux cargo de la compagnie sous le poids de la neige sur l'aéroport international. L'incident n'a pas fait de victime, a-t-il précisé.
Le second aéroport d'Istanbul, Sabiha Gokcen, situé sur la rive asiatique d'Istanbul, fonctionnait normalement malgré plusieurs retards annoncés.
La neige a commencé à tomber durant le week-end sur la majeure partie de la Turquie, redoublant d'intensité dans la nuit de samedi à dimanche et de nouvelles chutes, abondantes, sont encore attendues en soirée.
En Grèce centrale et sur les îles de la mer Egée, une forte tempête de neige s'est abattue lundi, touchant surtout l'Attique, la région d'Athènes, provoquant le chaos dans la capitale grecque.
Situation "extrême"
Des centaines d'automobilistes se sont retrouvés piégés pour plus de six heures dans leurs véhicules sur le périphérique d'Attiki Odos qui relie l'Est à l'Ouest d'Athènes, tandis que des embouteillages énormes ont perturbé la circulation sur d'autres axes routiers.
Alors que la température était de 0° Celsius, de nombreux automobilistes furieux appelaient les stations de radios pour protester et d'autres abandonnaient leurs voitures au milieu de la chaussée recouverte de neige.
"En entrant sur Attiki Odos, j'ai demandé aux employés des péages s'il fallait utiliser des chaînes, ils m'ont répondu qu'il n'y avait pas de problème", s'est indigné un chauffeur, bloqué depuis plus de quatre heures, auprès de la radio Skaï.
En début de soirée, l'armée ainsi que des pompiers et la police ont entrepris une opération pour dégager les centaines de personnes bloquées dans leurs véhicules.
Lors d'une allocution télévisée aux côtés du préfet d'Attique Giorgos Patoulis et des responsables de la police et des météorologues, le ministre de la Protection civile et du Changement climatique Christos Stylianides s'est "excusé" pour les problèmes à Attiki Odos.
Il en a imputé la responsabilité à la société de gestion du périphérique qui "n'a pas réussi à laisser ouvert cet axe très fréquenté".
"Si la société avait agi d'une façon correcte, on n'aurait pas eu ce problème", a souligné le ministre.
De gros embouteillages se sont également produits sur d'autres avenues du centre d'Athènes où les écoles et le Parlement ont fermé lundi.
Outre Athènes, la vague de froid avec de fortes chutes de neige a également frappé l'île méridionale de Crète et des îles des Cyclades ainsi que l'île d'Eubée, au nord d'Athènes, déjà ravagée par des incendies cet été.
Les températures sont descendues jusqu'à -14° dans certaines régions de la Grèce, provoquant coupures de courant et interrompant la circulation sur les routes.
"C'est une situation extrême pour notre pays", a commenté Christos Zerefos, un professeur de physique atmosphérique, sur la chaîne de télévision publique ERT.
Les chutes de neige devant se poursuivre mardi, les autorités grecques ont annoncé "la suspension" du fonctionnement des services privés et publics pour mardi à l'exception de la police, des pompiers et des hôpitaux.