PARIS, 18 fév 2013 (AFP) - Une dizaine d'organisations représentant la cardiologie française ainsi que des associations de patients ont dénoncé lundi une "absurde remise en cause" des médicaments anti-cholestérol par le Pr Philippe Even dans un deuxième livre qui sort cette semaine.
"De nombreux scientifiques ont souligné le côté provocateur et très imprécis de ces deux livres, par des auteurs dont les champs de compétence médicale sont à la fois limités et discutables dans ce domaine d'expertise" écrivent les organisations dans un communiqué.
Dans son livre "la vérité sur le cholestérol", le Pr Even lance une nouvelle offensive sur les statines (anti-cholestérol), cinq mois après avoir co-écrit le "Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux" avec le Pr Bernard Debré dans lequel il affirmait déjà que la prescription de statines était inutile dans 9 cas sur 10.
Parmi les organisations signataires du communiqué figurent plusieurs sociétés savantes telles que le Collège National des Cardiologues français et le Collège des Cardiologues des Hôpitaux, mais également la Société française de cardiologie, la Fédération française de cardiologie, la Société française du diabète et plusieurs associations de patients, comme l'Alliance du coeur, France AVC et l'Association française des diabétiques.
Le communiqué souligne que les maladies cardiovasculaires représentent la 2e cause de mortalité en France et la première chez les femmes, et que les patients qui prennent des statines ne doivent pas les interrompre "sans consulter leur médecin traitant pour obtenir les informations et les éclaircissements qu'ils souhaitent".
"Il n'y a pas un seul médicament en médecine préventive qui ait un niveau de preuves d'efficacité aussi élevé que les statines", relève le communiqué avant de souligner que "nier le bénéfice des statines et leur impact sur l'espérance de vie, c'est à la fois malhonnête (en niant les faits scientifiques) et dangereux (pour les patients qui de bonne foi arrêteront leur traitement)".
"Nier les progrès thérapeutiques, porter les suspicions sur les médecins, c'est aussi ignorer l'amélioration incontestable du pronostic cardiovasculaire dans notre pays avec pour exemple, une chute spectaculaire de 68% en 15 ans de la mortalité hospitalière après un infarctus du myocarde", ajoutent les organisations.
"De nombreux scientifiques ont souligné le côté provocateur et très imprécis de ces deux livres, par des auteurs dont les champs de compétence médicale sont à la fois limités et discutables dans ce domaine d'expertise" écrivent les organisations dans un communiqué.
Dans son livre "la vérité sur le cholestérol", le Pr Even lance une nouvelle offensive sur les statines (anti-cholestérol), cinq mois après avoir co-écrit le "Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux" avec le Pr Bernard Debré dans lequel il affirmait déjà que la prescription de statines était inutile dans 9 cas sur 10.
Parmi les organisations signataires du communiqué figurent plusieurs sociétés savantes telles que le Collège National des Cardiologues français et le Collège des Cardiologues des Hôpitaux, mais également la Société française de cardiologie, la Fédération française de cardiologie, la Société française du diabète et plusieurs associations de patients, comme l'Alliance du coeur, France AVC et l'Association française des diabétiques.
Le communiqué souligne que les maladies cardiovasculaires représentent la 2e cause de mortalité en France et la première chez les femmes, et que les patients qui prennent des statines ne doivent pas les interrompre "sans consulter leur médecin traitant pour obtenir les informations et les éclaircissements qu'ils souhaitent".
"Il n'y a pas un seul médicament en médecine préventive qui ait un niveau de preuves d'efficacité aussi élevé que les statines", relève le communiqué avant de souligner que "nier le bénéfice des statines et leur impact sur l'espérance de vie, c'est à la fois malhonnête (en niant les faits scientifiques) et dangereux (pour les patients qui de bonne foi arrêteront leur traitement)".
"Nier les progrès thérapeutiques, porter les suspicions sur les médecins, c'est aussi ignorer l'amélioration incontestable du pronostic cardiovasculaire dans notre pays avec pour exemple, une chute spectaculaire de 68% en 15 ans de la mortalité hospitalière après un infarctus du myocarde", ajoutent les organisations.