Pékin, Chine | AFP | jeudi 07/05/2015 - Un jeune Néo-Zélandais arrêté en possession d'une très forte quantité de drogue de synthèse était jugé jeudi par un tribunal chinois, dans une affaire où il encourt la peine capitale.
Peter Gardner avait été interpellé en novembre dans la mégalopole de Canton (sud), alors qu'il transportait dans ses bagages, selon les autorités, plus de 30 kg de méthamphétamine (crystal) qu'il voulait faire sortir du pays.
Par la voix de son avocat, M. Gardner a plaidé son innocence jeudi, affirmant avoir été dupé par un gang de trafic de drogue, selon des informations mises en ligne par la Cour intermédiaire de Canton sur son compte officiel de microblogs.
Le jeune homme de 25 ans, qui a passé la plus grande partie de sa vie en Australie, s'est d'ailleurs proposé de collaborer avec la police pour capturer "le gang" en question et s'est dit "sincèrement désolé", a expliqué l'avocat.
L'audience s'est terminée jeudi, mais la date du verdict n'a pas été communiquée.
Plus de 99,9% des accusés présentés devant la justice chinoise sont reconnus coupables, selon des statistiques officielles.
Le procès de M. Gardner intervient peu après l'exécution en Indonésie de sept étrangers (dont deux Australiens) pour trafic de drogue, qui a provoqué de très vives critiques internationales et une grave crise diplomatique entre Canberra et Jakarta.
De même, une condamnation à mort infligée par la justice indonésienne au Français Serge Atlaoui mais encore non exécutée a été vertement dénoncée par Paris.
Comme l'Indonésie, la Chine possède un arsenal juridique extrêmement sévère contre le trafic de drogue, passible dans les deux pays de la peine capitale.
Selon les organisations des droits de l'Homme, la Chine exécute chaque année plus de condamnés que tous les autres pays du monde combinés.
Cinq Japonais ont été exécutés en Chine depuis 2010 pour trafic de drogue. Un Philippin avait également été mis à mort pour le même chef d'accusation en 2013, en dépit des appels de Manille à épargner sa vie.
Peter Gardner avait été interpellé en novembre dans la mégalopole de Canton (sud), alors qu'il transportait dans ses bagages, selon les autorités, plus de 30 kg de méthamphétamine (crystal) qu'il voulait faire sortir du pays.
Par la voix de son avocat, M. Gardner a plaidé son innocence jeudi, affirmant avoir été dupé par un gang de trafic de drogue, selon des informations mises en ligne par la Cour intermédiaire de Canton sur son compte officiel de microblogs.
Le jeune homme de 25 ans, qui a passé la plus grande partie de sa vie en Australie, s'est d'ailleurs proposé de collaborer avec la police pour capturer "le gang" en question et s'est dit "sincèrement désolé", a expliqué l'avocat.
L'audience s'est terminée jeudi, mais la date du verdict n'a pas été communiquée.
Plus de 99,9% des accusés présentés devant la justice chinoise sont reconnus coupables, selon des statistiques officielles.
Le procès de M. Gardner intervient peu après l'exécution en Indonésie de sept étrangers (dont deux Australiens) pour trafic de drogue, qui a provoqué de très vives critiques internationales et une grave crise diplomatique entre Canberra et Jakarta.
De même, une condamnation à mort infligée par la justice indonésienne au Français Serge Atlaoui mais encore non exécutée a été vertement dénoncée par Paris.
Comme l'Indonésie, la Chine possède un arsenal juridique extrêmement sévère contre le trafic de drogue, passible dans les deux pays de la peine capitale.
Selon les organisations des droits de l'Homme, la Chine exécute chaque année plus de condamnés que tous les autres pays du monde combinés.
Cinq Japonais ont été exécutés en Chine depuis 2010 pour trafic de drogue. Un Philippin avait également été mis à mort pour le même chef d'accusation en 2013, en dépit des appels de Manille à épargner sa vie.
