Paris, France | AFP | mardi 07/02/2023 - Aucun nouveau variant du Covid-19 n'a émergé à Pékin dans les semaines qui ont suivi la fin de la politique dite du "zéro Covid" décidée par la Chine en fin d'année dernière, selon une nouvelle étude publiée mardi dans la revue The Lancet.
La Chine a connu une explosion d'infections après avoir levé ses strictes mesures sanitaires à partir de début décembre, faisant craindre que le pays le plus peuplé du monde ne devienne un terreau fertile pour de nouvelles souches plus transmissibles ou plus graves.
De nombreux pays ont rapidement imposé de nouvelles restrictions aux voyageurs en provenance de Chine, invoquant un manque de transparence sur l'ampleur de l'épidémie, ce qui a provoqué la colère de Pékin.
Mais selon une nouvelle étude publiée dans la revue The Lancet, menée par des chercheurs chinois et qui a analysé 413 échantillons de Pékin séquencés entre le 14 novembre et le 20 décembre, "il n'y a aucune preuve que de nouveaux variants aient émergé" pendant cette période.
Plus de 90% des cas étaient des sous-variants BF.7 et BA5.2 d'Omicron déjà présents en Chine, qui ont été dépassés dans les pays occidentaux par des sous-variants plus transmissibles.
BF.7 représentait les trois quarts des échantillons, tandis que plus de 15% étaient des variants BA5.2, selon l'étude.
"Notre analyse suggère que deux sous-variants déjà connus d'Omicron ont été principalement responsables de la poussée de cas à Pékin, et probablement en Chine dans son ensemble", a déclaré dans un communiqué l'auteur principal de l'étude, George Gao, virologue à l'Institut de microbiologie à l'Académie chinoise des sciences.
Wolfgang Preiser et Tongai Maponga, virologues de l'Université de Stellenbosch en Afrique du Sud non impliqués dans la recherche, ont toutefois averti que la période de l'étude couvrait seulement quelques semaines après la levée par la Chine de ses mesures "zéro Covid".
"Si de nouveaux variants ont émergé au cours de la vague, l'étude était probablement trop ancienne pour les détecter", ont-ils déclaré dans un commentaire du Lancet.
La Chine a également considérablement réduit ses tests, affectant potentiellement les résultats, qui ne couvrent d'ailleurs que Pékin et non l'ensemble du pays, ont-ils ajouté.
Les virologues ont cependant salué ces "données indispensables de la Chine".
La Chine a connu une explosion d'infections après avoir levé ses strictes mesures sanitaires à partir de début décembre, faisant craindre que le pays le plus peuplé du monde ne devienne un terreau fertile pour de nouvelles souches plus transmissibles ou plus graves.
De nombreux pays ont rapidement imposé de nouvelles restrictions aux voyageurs en provenance de Chine, invoquant un manque de transparence sur l'ampleur de l'épidémie, ce qui a provoqué la colère de Pékin.
Mais selon une nouvelle étude publiée dans la revue The Lancet, menée par des chercheurs chinois et qui a analysé 413 échantillons de Pékin séquencés entre le 14 novembre et le 20 décembre, "il n'y a aucune preuve que de nouveaux variants aient émergé" pendant cette période.
Plus de 90% des cas étaient des sous-variants BF.7 et BA5.2 d'Omicron déjà présents en Chine, qui ont été dépassés dans les pays occidentaux par des sous-variants plus transmissibles.
BF.7 représentait les trois quarts des échantillons, tandis que plus de 15% étaient des variants BA5.2, selon l'étude.
"Notre analyse suggère que deux sous-variants déjà connus d'Omicron ont été principalement responsables de la poussée de cas à Pékin, et probablement en Chine dans son ensemble", a déclaré dans un communiqué l'auteur principal de l'étude, George Gao, virologue à l'Institut de microbiologie à l'Académie chinoise des sciences.
Wolfgang Preiser et Tongai Maponga, virologues de l'Université de Stellenbosch en Afrique du Sud non impliqués dans la recherche, ont toutefois averti que la période de l'étude couvrait seulement quelques semaines après la levée par la Chine de ses mesures "zéro Covid".
"Si de nouveaux variants ont émergé au cours de la vague, l'étude était probablement trop ancienne pour les détecter", ont-ils déclaré dans un commentaire du Lancet.
La Chine a également considérablement réduit ses tests, affectant potentiellement les résultats, qui ne couvrent d'ailleurs que Pékin et non l'ensemble du pays, ont-ils ajouté.
Les virologues ont cependant salué ces "données indispensables de la Chine".