PEKIN, 6 novembre 2011 (AFP) - Les dirigeants des principaux groupes liés à l'internet se sont engagés à stopper "la diffusion d'informations nuisibles" sur la toile, au terme d'une réunion de trois jours consacrée à ce sujet et organisée par le gouvernement, ont indiqué dimanche les médias officiels.
Les responsables d'une quarantaine de sociétés, dont le géant du commerce en ligne Alibaba, le portail Sina et le moteur de recherche Baidu ont participé à ce séminaire organisé par le Bureau d'Etat d'information sur internet, selon l'agence officielle Chine Nouvelle.
Les dirigeants de ces entreprises sont parvenus à "un accord" visant à "protéger" la diffusion d'informations positives sur la toile et à "renforcer l'autogestion et l'autodiscipline", a ajouté Chine Nouvelle.
Ils se sont également engagés à "freiner de manière déterminée les rumeurs sur l'internet, la pornographie sur l'internet, la fraude sur l'internet et la diffusion illégale d'informations nuisibles", afin de faire du web "un foyer spirituel, positif et beau".
Le ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information, Miao Wei, a par ailleurs ordonné aux groupes d'accroître leurs investissements consacrés à la surveillance du réseau, reflétant l'inquiétude croissante des autorités de Pékin quant à l'influence de l'internet, dans un pays où les médias sont étroitement surveillés.
Fin octobre, les autorités avaient ordonné un renforcement du contrôle de l'internet, notamment des réseaux sociaux, afin d'empêcher la publication de "rumeurs" et de matériel "vulgaire".
En parlant des "rumeurs", Pékin vise en général les critiques des autorités exprimées sur le web.
La popularité croissante des médias sociaux dans ce pays qui compte désormais plus de 500 millions d'internautes alarme Pékin, l'internet étant devenu le canal privilégié de nombreux Chinois pour exprimer leur colère contre les abus et injustices.
Les responsables d'une quarantaine de sociétés, dont le géant du commerce en ligne Alibaba, le portail Sina et le moteur de recherche Baidu ont participé à ce séminaire organisé par le Bureau d'Etat d'information sur internet, selon l'agence officielle Chine Nouvelle.
Les dirigeants de ces entreprises sont parvenus à "un accord" visant à "protéger" la diffusion d'informations positives sur la toile et à "renforcer l'autogestion et l'autodiscipline", a ajouté Chine Nouvelle.
Ils se sont également engagés à "freiner de manière déterminée les rumeurs sur l'internet, la pornographie sur l'internet, la fraude sur l'internet et la diffusion illégale d'informations nuisibles", afin de faire du web "un foyer spirituel, positif et beau".
Le ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information, Miao Wei, a par ailleurs ordonné aux groupes d'accroître leurs investissements consacrés à la surveillance du réseau, reflétant l'inquiétude croissante des autorités de Pékin quant à l'influence de l'internet, dans un pays où les médias sont étroitement surveillés.
Fin octobre, les autorités avaient ordonné un renforcement du contrôle de l'internet, notamment des réseaux sociaux, afin d'empêcher la publication de "rumeurs" et de matériel "vulgaire".
En parlant des "rumeurs", Pékin vise en général les critiques des autorités exprimées sur le web.
La popularité croissante des médias sociaux dans ce pays qui compte désormais plus de 500 millions d'internautes alarme Pékin, l'internet étant devenu le canal privilégié de nombreux Chinois pour exprimer leur colère contre les abus et injustices.