Pékin, Chine | AFP | mercredi 20/04/2021 - Des milliers et des milliers de bicyclettes alignées à perte de vue sur un terrain vague: dans le nord-est de la Chine, ces montures inutilisées viennent rappeler l'essor parfois anarchique du vélo-partage dans le pays.
Depuis 2016, les villes chinoises sont envahies par ces vélos de location, qui peuvent être débloqués avec un simple smartphone et laissés sur n'importe quel trottoir après utilisation.
Le concept, ultra-simple, a relancé le vélo en Chine, où il était le principal moyen de locomotion jusque dans les années 1970 avant d'être peu à peu supplanté par la voiture, symbole d'élévation sociale.
Avec l'essor des marques de vélo-partage, ces montures sont devenues omniprésentes, devenant parfois un cauchemar de gestion pour les municipalités. Certaines ont pris des mesures pour limiter leur nombre.
A Shenyang, la capitale de la province du Liaoning (nord-est), un immense terrain vague accueille ainsi plusieurs milliers de vélos et scooters électriques actuellement inutilisés.
Du turquoise, du bleu ou encore du jaune: chaque couleur associée à une marque distincte est représentée dans cet immense parking improvisé où viennent s'entasser ces montures.
Des images qui tranchent avec l'image "verte" généralement associée au cyclisme en milieu urbain.
Les grands groupes chinois ont joué des coudes ces dernières années pour s'imposer sur le marché du vélo-partage avant que la bulle n'explose. Début 2018, la startup chinoise Ofo a ainsi disparue du marché, croulant sous les dettes.
Les dégradations ou les vols volontaires de vélos partagés sont rares en Chine, mais certains sont abandonnés dans des endroits non réglementaires et beaucoup s'entassent aux abords des bouches de métro.
Devant l'ampleur du phénomène, certaines municipalités ont réagi. Pékin a par exemple prévu la suppression de 44.000 vélos de ses arrondissements urbains cette année, afin de ramener la flotte de la capitale à 800.000 unités.
Depuis 2016, les villes chinoises sont envahies par ces vélos de location, qui peuvent être débloqués avec un simple smartphone et laissés sur n'importe quel trottoir après utilisation.
Le concept, ultra-simple, a relancé le vélo en Chine, où il était le principal moyen de locomotion jusque dans les années 1970 avant d'être peu à peu supplanté par la voiture, symbole d'élévation sociale.
Avec l'essor des marques de vélo-partage, ces montures sont devenues omniprésentes, devenant parfois un cauchemar de gestion pour les municipalités. Certaines ont pris des mesures pour limiter leur nombre.
A Shenyang, la capitale de la province du Liaoning (nord-est), un immense terrain vague accueille ainsi plusieurs milliers de vélos et scooters électriques actuellement inutilisés.
Du turquoise, du bleu ou encore du jaune: chaque couleur associée à une marque distincte est représentée dans cet immense parking improvisé où viennent s'entasser ces montures.
Des images qui tranchent avec l'image "verte" généralement associée au cyclisme en milieu urbain.
Les grands groupes chinois ont joué des coudes ces dernières années pour s'imposer sur le marché du vélo-partage avant que la bulle n'explose. Début 2018, la startup chinoise Ofo a ainsi disparue du marché, croulant sous les dettes.
Les dégradations ou les vols volontaires de vélos partagés sont rares en Chine, mais certains sont abandonnés dans des endroits non réglementaires et beaucoup s'entassent aux abords des bouches de métro.
Devant l'ampleur du phénomène, certaines municipalités ont réagi. Pékin a par exemple prévu la suppression de 44.000 vélos de ses arrondissements urbains cette année, afin de ramener la flotte de la capitale à 800.000 unités.