Santiago du Chili, Chili | AFP | mardi 08/06/2021 - Le Chili a inauguré mardi la première centrale solaire thermique d'Amérique latine, dans le désert d'Atacama (nord), le plus sec et le plus ensoleillé du monde, un projet qui doit aider le pays a atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Sur une zone circulaire de plus de 700 hectares, 10.600 miroirs entourent une tour de 250 mètres de hauteur dont le sommet est bombardé par les rayons du soleil.
Un réservoir contenant des sels fondus est ainsi chauffé à plus de 560 degrés pour produire de la vapeur qui entraîne une turbine générant 110 mégawatts d'électricité propre.
Cette infrastructure est combinée à une centrale photovoltaïque adjacente, et les deux fournissent ensemble un total de 210 mégawatts d'énergie renouvelable.
Ce projet, baptisé "Cerrado dominador" (la colline dominante), a la particularité de pouvoir fonctionner 24h/24, même en l'absence de soleil, car les sels fondus génèrent de l'énergie pendant 17,5 heures.
"Cela va nous permettre d'économiser plus de 600.000 tonnes d'émissions de CO2 par an. C'est l'équivalent de ce qu'émettent 300.000 voitures en un an", s'est félicité le président chilien Sebastian Piñera lors de l'inauguration du projet, dont la construction a débuté en 2014.
Ce projet des sociétés espagnoles Abengoa et Acciona a été construit près de la municipalité de Maria Elena, à environ 200 kilomètres à l'est de la ville côtière d'Antofagasta, au milieu du désert d'Atacama, à environ 3.000 mètres d'altitude.
M. Piñera a déclaré qu'il s'agissait d'une nouvelle étape dans l'engagement du Chili à renouveler sa matrice énergétique d'ici 2050 et à atteindre à cette date la neutralité carbone prévue par l'accord de Paris sur le climat, c'est-à-dire être un pays sans émissions nettes de CO2.
"Le Chili était un pays pauvre en énergies du passé, nous avions peu de pétrole, peu de charbon, peu de gaz, mais est immensément riche en énergies du futur. Nous avons les déserts avec le rayonnement le plus élevé du monde (...), les meilleurs vents du monde, l'énergie géothermique qui provient des volcans, l'énergie marémotrice qui provient de la mer", a déclaré le président chilien.
Le Chili souhaite également devenir une référence dans la production d'hydrogène vert, qui fait l'objet d'un large consensus dans le monde en tant que combustible destiné à remplacer les combustibles fossiles polluants.
Lors du forum sur le climat CEM12/MI6, que le Chili a accueilli virtuellement, le pays s'est engagé aux côtés du Royaume-Uni, de l'Australie et de l'Union européenne, à promouvoir l'hydrogène vert comme carburant.
Sur une zone circulaire de plus de 700 hectares, 10.600 miroirs entourent une tour de 250 mètres de hauteur dont le sommet est bombardé par les rayons du soleil.
Un réservoir contenant des sels fondus est ainsi chauffé à plus de 560 degrés pour produire de la vapeur qui entraîne une turbine générant 110 mégawatts d'électricité propre.
Cette infrastructure est combinée à une centrale photovoltaïque adjacente, et les deux fournissent ensemble un total de 210 mégawatts d'énergie renouvelable.
Ce projet, baptisé "Cerrado dominador" (la colline dominante), a la particularité de pouvoir fonctionner 24h/24, même en l'absence de soleil, car les sels fondus génèrent de l'énergie pendant 17,5 heures.
"Cela va nous permettre d'économiser plus de 600.000 tonnes d'émissions de CO2 par an. C'est l'équivalent de ce qu'émettent 300.000 voitures en un an", s'est félicité le président chilien Sebastian Piñera lors de l'inauguration du projet, dont la construction a débuté en 2014.
Ce projet des sociétés espagnoles Abengoa et Acciona a été construit près de la municipalité de Maria Elena, à environ 200 kilomètres à l'est de la ville côtière d'Antofagasta, au milieu du désert d'Atacama, à environ 3.000 mètres d'altitude.
M. Piñera a déclaré qu'il s'agissait d'une nouvelle étape dans l'engagement du Chili à renouveler sa matrice énergétique d'ici 2050 et à atteindre à cette date la neutralité carbone prévue par l'accord de Paris sur le climat, c'est-à-dire être un pays sans émissions nettes de CO2.
"Le Chili était un pays pauvre en énergies du passé, nous avions peu de pétrole, peu de charbon, peu de gaz, mais est immensément riche en énergies du futur. Nous avons les déserts avec le rayonnement le plus élevé du monde (...), les meilleurs vents du monde, l'énergie géothermique qui provient des volcans, l'énergie marémotrice qui provient de la mer", a déclaré le président chilien.
Le Chili souhaite également devenir une référence dans la production d'hydrogène vert, qui fait l'objet d'un large consensus dans le monde en tant que combustible destiné à remplacer les combustibles fossiles polluants.
Lors du forum sur le climat CEM12/MI6, que le Chili a accueilli virtuellement, le pays s'est engagé aux côtés du Royaume-Uni, de l'Australie et de l'Union européenne, à promouvoir l'hydrogène vert comme carburant.