PAPEETE, le 27 février 2015. Un peu moins de 230 personnes ont consulté pour des premiers signes cliniques de chikungunya au cours de la semaine comprise entre le 16 et le 22 février dernier. A titre de comparaison ils étaient encore 370 la semaine précédente. Depuis plusieurs semaines consécutives les chiffres des nouveaux cas recensés de chikungunya sont en baisse constante au point que le bureau de veille sanitaire estime que "la circulation est en forte baisse sur tout le territoire", y compris aux Marquises et aux Australes qui sont les deux archipels polynésiens atteints le plus tardivement par ce virus transmis par les moustiques. Les Australes avec 75 as et les Marquises avec 74 cas concentrent encore les déclarations de nouveaux cas de chikungunya sur le territoire. Le virus ne circule que très faiblement ailleurs : 45 nouveaux cas dans les Îles du Vent, 27 dans les Îles sous le Vent et huit aux Tuamotu Gambier.
Conséquence de cette tendance baissière confirmée au fil des semaines, le bureau de veille sanitaire repasse en "surveillance normale du réseau sentinelle à compter de cette semaine". En clair, après 19 semaines de mobilisation quotidienne des médecins -depuis mi octobre- pour remonter les informations sur les cas auprès des autorités sanitaires, le point se fera uniquement de façon hebdomadaire.
Pour autant, la fin de l'épidémie de chikungunya n'est pas encore déclarée et ne le sera pas avant encore de nombreuses semaines. "Nous sommes toujours en phase descendante mais nous ne voyons pas la fin officielle de l'épidémie avant encore au moins deux ou trois mois. Actuellement nous sommes sur le plateau de l'épidémie mais le virus circule encore. La fin de l'épidémie sera déclarée probablement quand nous observerons à peine une dizaine de cas nouveaux par semaine" explique le docteur François Laudon, directeur du service de la santé du Pays. La situation est analogue avec l'épidémie de dengue, déclarée en février 2013 en Polynésie française et qui perdure encore deux ans après, alors que seuls quatre nouveaux cas de dengue ont été confirmés entre le 16 et le 22 février dernier.
Conséquence de cette tendance baissière confirmée au fil des semaines, le bureau de veille sanitaire repasse en "surveillance normale du réseau sentinelle à compter de cette semaine". En clair, après 19 semaines de mobilisation quotidienne des médecins -depuis mi octobre- pour remonter les informations sur les cas auprès des autorités sanitaires, le point se fera uniquement de façon hebdomadaire.
Pour autant, la fin de l'épidémie de chikungunya n'est pas encore déclarée et ne le sera pas avant encore de nombreuses semaines. "Nous sommes toujours en phase descendante mais nous ne voyons pas la fin officielle de l'épidémie avant encore au moins deux ou trois mois. Actuellement nous sommes sur le plateau de l'épidémie mais le virus circule encore. La fin de l'épidémie sera déclarée probablement quand nous observerons à peine une dizaine de cas nouveaux par semaine" explique le docteur François Laudon, directeur du service de la santé du Pays. La situation est analogue avec l'épidémie de dengue, déclarée en février 2013 en Polynésie française et qui perdure encore deux ans après, alors que seuls quatre nouveaux cas de dengue ont été confirmés entre le 16 et le 22 février dernier.