PAPEETE, le 28 avril 2015. Les douleurs dues au chikungunya peuvent durer plus de trois mois pour certains malades. Elles apparaissent alors soit en continu ou ponctuellement.
Peu d'entre nous ont échappé au chikungunya. La plupart ont eu des douleurs pendant une semaine. Mais au moins 50 % des malades ont eu des nouvelles douleurs environ trois semaines après. Mais, mauvaise nouvelle, un certain nombre ressent encore des douleurs plus de trois mois après avoir été piqué par le moustique porteur du chikungunya. Il est difficile aujourd'hui de savoir le nombre exact de malades qui ont encore des douleurs.
« Ce que l'on sait provient des cas intervenus aux Antilles ou à La Réunion », explique Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire à la Direction de la santé. Une étude sera donc menée en Polynésie sur un panel de personnes touchées par le chikungunya pour savoir combien ont développé des formes persistantes de la maladie.
Au-delà de trois mois, les douleurs apparaissent soit en continu ou ponctuellement. Elles se présentent alors soit sous formes de troubles musculo-squelettiques ou de rhumatisme inflammatoire. Les malades peuvent alors se voir prescrire par leur médecin traitant des anti-inflammatoires, des antalgiques ou des séances de kinésithérapeute. Selon les médecins, les, formes persistantes du chikungunya apparaissent là où il y a des cicatrices ou là où les articulations ont souffert.
Les femmes les plus touchées
Un guide clinique pour la prise en charge des formes persistantes de chikungunya en Polynésie française a été diffusé auprès des professionnels de santé pour qu'ils puissent répondre du mieux possible aux douleurs des patients. Selon cet ouvrage réalisé à l'attention des praticiens, les femmes âgées de plus de 40 ans sont les personnes qui sont le plus susceptibles de développer une forme persistance du chikungunya.
Les individus qui développent des formes persistantes du chikungunya ont également en majorité une fièvre initiale supérieure à sept jours.
L'épidémie de chikungunya qui a touché l’ensemble des archipels de la Polynésie française depuis le mois d’octobre 2014 est officiellement terminée depuis le 18 mars.
L'épidémie de chikungunya, la première du genre au fenua, a duré au total cinq mois.
Peu d'entre nous ont échappé au chikungunya. La plupart ont eu des douleurs pendant une semaine. Mais au moins 50 % des malades ont eu des nouvelles douleurs environ trois semaines après. Mais, mauvaise nouvelle, un certain nombre ressent encore des douleurs plus de trois mois après avoir été piqué par le moustique porteur du chikungunya. Il est difficile aujourd'hui de savoir le nombre exact de malades qui ont encore des douleurs.
« Ce que l'on sait provient des cas intervenus aux Antilles ou à La Réunion », explique Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire à la Direction de la santé. Une étude sera donc menée en Polynésie sur un panel de personnes touchées par le chikungunya pour savoir combien ont développé des formes persistantes de la maladie.
Au-delà de trois mois, les douleurs apparaissent soit en continu ou ponctuellement. Elles se présentent alors soit sous formes de troubles musculo-squelettiques ou de rhumatisme inflammatoire. Les malades peuvent alors se voir prescrire par leur médecin traitant des anti-inflammatoires, des antalgiques ou des séances de kinésithérapeute. Selon les médecins, les, formes persistantes du chikungunya apparaissent là où il y a des cicatrices ou là où les articulations ont souffert.
Les femmes les plus touchées
Un guide clinique pour la prise en charge des formes persistantes de chikungunya en Polynésie française a été diffusé auprès des professionnels de santé pour qu'ils puissent répondre du mieux possible aux douleurs des patients. Selon cet ouvrage réalisé à l'attention des praticiens, les femmes âgées de plus de 40 ans sont les personnes qui sont le plus susceptibles de développer une forme persistance du chikungunya.
Les individus qui développent des formes persistantes du chikungunya ont également en majorité une fièvre initiale supérieure à sept jours.
L'épidémie de chikungunya qui a touché l’ensemble des archipels de la Polynésie française depuis le mois d’octobre 2014 est officiellement terminée depuis le 18 mars.
L'épidémie de chikungunya, la première du genre au fenua, a duré au total cinq mois.