PAPEETE, 7 janvier 2015 - (COMMUNIQUE) La coutume voudrait que l’on souhaite bonne santé, prospérité, richesse et réalisation de toutes les bonnes résolutions pour cette nouvelle année.
Pourtant, face à l’horreur et la bêtise cagoulées et lourdement armées, nos vœux pour cette année 2015 ne sauraient demeurer dans la zone de confort du politiquement correct et du consensuel lisse.
Car la censure de la liberté d’expression, de la liberté de penser, de dire, de dessiner ou de critiquer ne s’exerce pas forcément par balles. Elle est souvent larvée, insidieuse et anesthésiante ; et orchestrée par la main plus ou moins visible des intérêts installés.
Je n’ai jamais lu « Charlie Hebdo », et je ne suis pas sûr d’avoir apprécié l’humour particulier des quelques rares dessins que j’ai pu voir illustrer leur «Une ». Et visiblement, Aldous Huxley avait raison de dire que « Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des critiques. ». Mais leur simple existence était un témoin, un indicateur précieux de l’état de nos démocraties, comme le To’ere, JPK, ou Les Nouvelles de Tahiti ont pu l’être, chacun à leur niveau.
En ce jour sombre, les Peuples ont besoin d’unité pour éviter les amalgames, les préjugés et les clivages ravageurs. Les fous dangereux et endoctrinés doivent être punis sévèrement pour que nul ne confonde Démocratie et Faiblesse. Mais nous devons tout autant, au nom de ceux-là même qui sont tombés ce matin, éviter les généralisations et les stigmatisations.
Alors une fois n’est pas coutume, pour cette nouvelle année, et au nom de l’UPLD et du Tavini Huiraatira, je voudrais souhaiter à tous les Polynésiens de continuer à chérir la Liberté, inclusive, solidaire et inaliénable.
Te aroha ia rahi. (Oscar Temaru)
Pourtant, face à l’horreur et la bêtise cagoulées et lourdement armées, nos vœux pour cette année 2015 ne sauraient demeurer dans la zone de confort du politiquement correct et du consensuel lisse.
Car la censure de la liberté d’expression, de la liberté de penser, de dire, de dessiner ou de critiquer ne s’exerce pas forcément par balles. Elle est souvent larvée, insidieuse et anesthésiante ; et orchestrée par la main plus ou moins visible des intérêts installés.
Je n’ai jamais lu « Charlie Hebdo », et je ne suis pas sûr d’avoir apprécié l’humour particulier des quelques rares dessins que j’ai pu voir illustrer leur «Une ». Et visiblement, Aldous Huxley avait raison de dire que « Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des critiques. ». Mais leur simple existence était un témoin, un indicateur précieux de l’état de nos démocraties, comme le To’ere, JPK, ou Les Nouvelles de Tahiti ont pu l’être, chacun à leur niveau.
En ce jour sombre, les Peuples ont besoin d’unité pour éviter les amalgames, les préjugés et les clivages ravageurs. Les fous dangereux et endoctrinés doivent être punis sévèrement pour que nul ne confonde Démocratie et Faiblesse. Mais nous devons tout autant, au nom de ceux-là même qui sont tombés ce matin, éviter les généralisations et les stigmatisations.
Alors une fois n’est pas coutume, pour cette nouvelle année, et au nom de l’UPLD et du Tavini Huiraatira, je voudrais souhaiter à tous les Polynésiens de continuer à chérir la Liberté, inclusive, solidaire et inaliénable.
Te aroha ia rahi. (Oscar Temaru)