Paris, France | AFP | mardi 29/09/2015 - Que mangerons-nous en 2050 si le thermomètre mondial s'emballe ? Comment circulerons-nous ? A quoi ressemblera notre environnement ? Un livre rédigé en collaboration avec un scientifique, "Le changement climatique. Ce qui va changer dans mon quotidien", tente de répondre à ces questions.
Il veut "donner une image concrète de ce qui se passerait si on ne faisait rien" pour lutter contre le changement climatique, a expliqué Jean-François Soussana, directeur scientifique Environnement de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), au cours d'une conférence de presse.
A deux mois de la conférence de Paris sur le climat, le livre, écrit par la journaliste Hélène Géli avec la collaboration de M. Soussana, envisage "le scénario du pire": une hausse de 4 degrés de la température mondiale à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.
La conférence de Paris (COP21, du 30 novembre au 11 décembre) va essayer de parvenir à un accord universel sur les moyens de limiter le réchauffement à 2 degrés, sous peine de dégâts irréversibles, selon les savants.
"Il y a nécessité de rendre plus accessibles" les informations du Giec pour le grand public, a souligné M. Soussana.
"Grâce à une équipe de treize scientifiques, on a pu couvrir les enjeux (paysages, agriculture, biodiversité, santé, loisirs, transports, ville), finalement la plupart des réalités qui pourraient changer d'ici aux années 2050", a-t-il expliqué.
En matière de nourriture, par exemple, "le menu type de 2050" pourrait afficher "tofu (...) en entrée, pois-brocolis sur lit d'insectes en plat et salade en dessert", écrit Hélène Géli. Un régime végétarien adopté "pour éviter des pénuries alimentaires catastrophiques et des déficits en eau considérables".
Les transports seront "révolutionnés" et côté loisirs, il faudra choisir de nouvelles destinations touristiques. L'hiver, par exemple, "oublié, le ski dans les Vosges, le Jura ou même les Pyrénées. D'ici 2100, le nombre de stations aura fondu".
Le livre, à paraître jeudi, contient "les menaces mais aussi une certaine vision des solution possibles" qui sont "souvent à portée de main", a souligné M. Soussana.
Il veut "donner une image concrète de ce qui se passerait si on ne faisait rien" pour lutter contre le changement climatique, a expliqué Jean-François Soussana, directeur scientifique Environnement de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), au cours d'une conférence de presse.
A deux mois de la conférence de Paris sur le climat, le livre, écrit par la journaliste Hélène Géli avec la collaboration de M. Soussana, envisage "le scénario du pire": une hausse de 4 degrés de la température mondiale à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.
La conférence de Paris (COP21, du 30 novembre au 11 décembre) va essayer de parvenir à un accord universel sur les moyens de limiter le réchauffement à 2 degrés, sous peine de dégâts irréversibles, selon les savants.
"Il y a nécessité de rendre plus accessibles" les informations du Giec pour le grand public, a souligné M. Soussana.
"Grâce à une équipe de treize scientifiques, on a pu couvrir les enjeux (paysages, agriculture, biodiversité, santé, loisirs, transports, ville), finalement la plupart des réalités qui pourraient changer d'ici aux années 2050", a-t-il expliqué.
En matière de nourriture, par exemple, "le menu type de 2050" pourrait afficher "tofu (...) en entrée, pois-brocolis sur lit d'insectes en plat et salade en dessert", écrit Hélène Géli. Un régime végétarien adopté "pour éviter des pénuries alimentaires catastrophiques et des déficits en eau considérables".
Les transports seront "révolutionnés" et côté loisirs, il faudra choisir de nouvelles destinations touristiques. L'hiver, par exemple, "oublié, le ski dans les Vosges, le Jura ou même les Pyrénées. D'ici 2100, le nombre de stations aura fondu".
Le livre, à paraître jeudi, contient "les menaces mais aussi une certaine vision des solution possibles" qui sont "souvent à portée de main", a souligné M. Soussana.