NEW YORK, dimanche 4 octobre 2015 (Flash d’Océanie) – Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, a réaffirmé jeudi dernier « le soutien des Nations Unies aux îles du Pacifique qui sont particulièrement touchées par les conséquences du changement climatique ».
« Il faut maintenant agir sur le changement climatique qui a un impact sévère sur la région Pacifique », a-t-il déclaré au cours d'une réunion du Forum des îles du Pacifique, en marge du débat général de l'Assemblée générale de l’ONU.
Le chef de l’ONU a aussi fait longuement référence aux dernières déclarations et communiqués émanant des pays de cette zone, notamment celle émise à l’issue du dernier sommet annuel des dirigeants du Forum des Îles du Pacifique.
« La Déclaration du Forum des îles du Pacifique sur le changement climatique a souligné à juste titre le besoin d'une responsabilité globale. Maintenant, nous devons faire plus. Je continuerai à appeler les principales économies à être plus ambitieuses. Et j'insisterai sur la nécessité de porter notre attention sur les besoins des petits États insulaires en développement et des pays les moins développés », a-t-il précisé.
Ban Ki-moon a été particulièrement sensibilisé à cette question dans cette région du monde après qu’il se soit rendu compte, de visu, des effets néfastes des dérèglements climatiques dans des petits États comme Samoa.
Il s’y est rendu en 2014 et avait notamment visité le village de Lepa qui avait été durement touché par un tsunami en 2009.
Le tsunami survenu le 30 septembre 2009 avait été généré par un énorme séisme sous-marin.
Il avait coûté la vie à près de 190 personnes, à Samoa, aux Samoa américaines et dans le Nord de Tonga.
La semaine dernière, plusieurs cérémonies commémoratives ont eu lieu dans les pays concernés.
« Ce tsunami montre combien les petites îles sont durement frappées par les évènements climatiques extrêmes et il est urgent d'investir dans l'adaptation et l'atténuation du changement climatique », a-t-il rappelé.
Il a aussi voulu rappeler que ces effets adverses sont plus que jamais d’actualité en Océanie insulaire.
«Cette année, El Niño a causé de fortes sécheresses et des cyclones dans le Pacifique. Vos pays ont besoin de financements. Je fais tout mon possible pour veiller à ce que le Fonds vert pour le climat soit doté en capital et rendu opérationnel. Il faut qu'il soit opérationnel avant la Conférence de Paris, avec des projets et un financement prêts à fonctionner, en particulier pour les plus vulnérables. L'ONU est également prête à soutenir votre région dans la réalisation du développement durable et de la résilience climatique », a-t-il assuré à l’attention des dirigeants et représentants océaniens.
Dans la même déclaration faite en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, M. Ban a aussi mis ce soutien en perspective en rappelant « le caractère crucial du Sommet de Paris sur le climat fin décembre ».
(Ce sommet) « représentera un moment important - pas un point final - pour l'action climatique. J'espère vraiment que les pays finaliseront un nouvel accord universel et significatif sur le changement climatique. C’est faisable - mais il faudra une orientation claire et un leadership ferme de la part des chefs d'États et de gouvernements », a-t-il estimé.
pad
« Il faut maintenant agir sur le changement climatique qui a un impact sévère sur la région Pacifique », a-t-il déclaré au cours d'une réunion du Forum des îles du Pacifique, en marge du débat général de l'Assemblée générale de l’ONU.
Le chef de l’ONU a aussi fait longuement référence aux dernières déclarations et communiqués émanant des pays de cette zone, notamment celle émise à l’issue du dernier sommet annuel des dirigeants du Forum des Îles du Pacifique.
« La Déclaration du Forum des îles du Pacifique sur le changement climatique a souligné à juste titre le besoin d'une responsabilité globale. Maintenant, nous devons faire plus. Je continuerai à appeler les principales économies à être plus ambitieuses. Et j'insisterai sur la nécessité de porter notre attention sur les besoins des petits États insulaires en développement et des pays les moins développés », a-t-il précisé.
Ban Ki-moon a été particulièrement sensibilisé à cette question dans cette région du monde après qu’il se soit rendu compte, de visu, des effets néfastes des dérèglements climatiques dans des petits États comme Samoa.
Il s’y est rendu en 2014 et avait notamment visité le village de Lepa qui avait été durement touché par un tsunami en 2009.
Le tsunami survenu le 30 septembre 2009 avait été généré par un énorme séisme sous-marin.
Il avait coûté la vie à près de 190 personnes, à Samoa, aux Samoa américaines et dans le Nord de Tonga.
La semaine dernière, plusieurs cérémonies commémoratives ont eu lieu dans les pays concernés.
« Ce tsunami montre combien les petites îles sont durement frappées par les évènements climatiques extrêmes et il est urgent d'investir dans l'adaptation et l'atténuation du changement climatique », a-t-il rappelé.
Il a aussi voulu rappeler que ces effets adverses sont plus que jamais d’actualité en Océanie insulaire.
«Cette année, El Niño a causé de fortes sécheresses et des cyclones dans le Pacifique. Vos pays ont besoin de financements. Je fais tout mon possible pour veiller à ce que le Fonds vert pour le climat soit doté en capital et rendu opérationnel. Il faut qu'il soit opérationnel avant la Conférence de Paris, avec des projets et un financement prêts à fonctionner, en particulier pour les plus vulnérables. L'ONU est également prête à soutenir votre région dans la réalisation du développement durable et de la résilience climatique », a-t-il assuré à l’attention des dirigeants et représentants océaniens.
Dans la même déclaration faite en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, M. Ban a aussi mis ce soutien en perspective en rappelant « le caractère crucial du Sommet de Paris sur le climat fin décembre ».
(Ce sommet) « représentera un moment important - pas un point final - pour l'action climatique. J'espère vraiment que les pays finaliseront un nouvel accord universel et significatif sur le changement climatique. C’est faisable - mais il faudra une orientation claire et un leadership ferme de la part des chefs d'États et de gouvernements », a-t-il estimé.
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