De nombreux champions de va’a sont issus des Raromatai, les îles sous le vent. Kévin Céran-Jérusalémy et Manutea Owen de Huahine ou encore Steeve Teihotaata de Bora Bora. Teanavai Pahuiri, originaire de Bora Bora lui aussi, s’inscrit dans cette lignée de champions. Même s’il n’a que 18 ans, il a déjà à son actif un palmarès éloquent. Il s’est illustré en marathon va’a mais aussi en va’a vitesse, notamment en remportant le titre de champion du monde cadet en 2016 en Australie. En 2018, il a brillé cette fois-ci en s’imposant dans la catégorie junior en V1. Il réside toujours dans son île de Bora Bora…
Quatre questions à Teanavai Pahuiri :
Tes débuts ?
« J’ai commencé la rame à l’âge de neuf ans avec mon grand-père paternel et j’ai poursuivi avec mon père. J’ai débuté les compétitions vers mes 11 ans avec le club de Faanui (une pensée pour Tutu, qui n’est plus de ce monde). Nous étions à l’époque déjà favoris. J’ai toujours habité Bora Bora, une île qui est réputée dans le monde entier pour la beauté de son lagon. Je suis fier de représenter mon île. »
Tes plus beaux succès en compétition ? Une anecdote ?
« Le succès en compétition qui me laisse le plus beau souvenir est sans doute ma victoire en Australie lors des championnats du monde en 2016, catégorie V1 cadet. Il y a eu également cette belle victoire avec l’équipe sénior en 2018 en V12, ils m’avaient demandé de renforcer l’équipe. Une anecdote ? Ma première interview avec André Vohi, j’avais été surpris, je ne savais pas quoi dire… »
Tes motivations ?
« Je suis motivé par le fait de suivre les traces de mes ancêtres. Je souhaite représenter la relève et donner le bon exemple autour de moi. J’aimerais aussi représenter dignement ma génération pour que mes parents soient fiers de moi. J’aimerais un jour remporter le Te Aito, dans la catégorie sénior cette fois-ci, car il reste la plus grande course de va’a marathon V1 qui existe. »
Tes objectifs ? Un message ?
« Mon objectif est de continuer à remporter les championnats du monde de catégorie en catégorie comme a pu le faire Karyl Maoni depuis des années. Pour ceux qui veulent percer dans la rame, il faut être patient, assidu. Il faut apprendre à persévérer, à ne pas baisser les bras et à être rempli d’humilité. »
« J’ai commencé la rame à l’âge de neuf ans avec mon grand-père paternel et j’ai poursuivi avec mon père. J’ai débuté les compétitions vers mes 11 ans avec le club de Faanui (une pensée pour Tutu, qui n’est plus de ce monde). Nous étions à l’époque déjà favoris. J’ai toujours habité Bora Bora, une île qui est réputée dans le monde entier pour la beauté de son lagon. Je suis fier de représenter mon île. »
Tes plus beaux succès en compétition ? Une anecdote ?
« Le succès en compétition qui me laisse le plus beau souvenir est sans doute ma victoire en Australie lors des championnats du monde en 2016, catégorie V1 cadet. Il y a eu également cette belle victoire avec l’équipe sénior en 2018 en V12, ils m’avaient demandé de renforcer l’équipe. Une anecdote ? Ma première interview avec André Vohi, j’avais été surpris, je ne savais pas quoi dire… »
Tes motivations ?
« Je suis motivé par le fait de suivre les traces de mes ancêtres. Je souhaite représenter la relève et donner le bon exemple autour de moi. J’aimerais aussi représenter dignement ma génération pour que mes parents soient fiers de moi. J’aimerais un jour remporter le Te Aito, dans la catégorie sénior cette fois-ci, car il reste la plus grande course de va’a marathon V1 qui existe. »
Tes objectifs ? Un message ?
« Mon objectif est de continuer à remporter les championnats du monde de catégorie en catégorie comme a pu le faire Karyl Maoni depuis des années. Pour ceux qui veulent percer dans la rame, il faut être patient, assidu. Il faut apprendre à persévérer, à ne pas baisser les bras et à être rempli d’humilité. »
Carte d'identité
Né le 11 octobre 2000 à Uturoa, Raiatea
Origines : Ma mère Elsie Heuea est de Tahiti (Mahina) et mon père Moise Pahuiri de Bora Bora (Faanui).
Situation familiale : en couple sans enfant
Un héros de votre enfance ? : Mon grand-père paternel, c’est lui qui m’a transmis sa passion pour la rame
Si tu étais un animal ? Je serais un Otaha (une frégate), c’est un oiseau du large qui représente pour moi la liberté, l’infini de l’océan…
Une valeur morale ? Le « Tahoe », ramons ensemble en accord pour aller plus loin
Ton activité professionnelle ? J’ai fait deux années de CAP en cuisine. En attente d’un contrat CAE avec la Sarl Quincaillerie Bora Brico.
Tes sponsors ? Viper Va’a, Timi Va’a, Sarl Quincaillerie Bora Brico
Trois meilleurs résultats de ton palmarès 2018 :
Origines : Ma mère Elsie Heuea est de Tahiti (Mahina) et mon père Moise Pahuiri de Bora Bora (Faanui).
Situation familiale : en couple sans enfant
Un héros de votre enfance ? : Mon grand-père paternel, c’est lui qui m’a transmis sa passion pour la rame
Si tu étais un animal ? Je serais un Otaha (une frégate), c’est un oiseau du large qui représente pour moi la liberté, l’infini de l’océan…
Une valeur morale ? Le « Tahoe », ramons ensemble en accord pour aller plus loin
Ton activité professionnelle ? J’ai fait deux années de CAP en cuisine. En attente d’un contrat CAE avec la Sarl Quincaillerie Bora Brico.
Tes sponsors ? Viper Va’a, Timi Va’a, Sarl Quincaillerie Bora Brico
Trois meilleurs résultats de ton palmarès 2018 :
- 1er Heiva i Bora Bora junior et sénior en V1
- Médaille d’or, Championnat du monde de vitesse 500m V1 junior
- Médaille d’or, Te Aito V1 junior à Tahiti