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Cérémonie en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc


Cérémonie en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
Le Haut-Commissaire de la République, représenté par M. Stéphane JARLEGAND, Directeur de cabinet, a présidé le mardi 19 mars 2013, au Monument aux Morts de Papeete, la cérémonie organisée à l'occasion de la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
M. Stéphane JARLEGAND, Directeur de Cabinet, avait à ses côtés M. Tauhiti NENA, représentant le Président de la Polynésie française, Mme Chantal GALENON, représentant le Président de l'Assemblée de la Polynésie française, l'officier en chef Valérie AUBIN, représentant l'Amiral, M. Patrick GALENON, Conseiller économique, social et environnemental, M. Jean TAMA, Président du Conseil économique, social et culturel et Mme Danielle TEAHA, 2e adjointe au maire de Papeete.

Message de Kader ARIF, ministre délégué auprès du ministre de la défense, en charge des anciens combattants:

Le 6 décembre 2012 fut adoptée la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

C'est el 19 mars que fut adopté le cessez-le-feu de l'un des conflits les plus douloureux de l'histoire de notre pays.

Ce jour-là, certains se dirent "c'est fini", d'autres connurent le désarroi. Des jeunes Français évitèrent la mobilisation, d'autres commencèrent à entrevoir un retour dans leur famille.

Mais ce jour de soulagement pour beaucoup, de tristesse pour d'autres, ne signa pas la fin des drames et des horreurs. La France n'oublie pas les hommes, femmes, enfants, dont le destin fut bouleversé après cette date.

Aujourd'hui, la France rend hommage à toutes les victimes. A ces jeunes engagés ou appelés, projetés brutalement dans la guerre. Beaucoup y perdirent la vie. Les autres en revinrent marqués, dans leur chair et plus encore dans leur esprit.

La France rend également hommage aux victimes civiles. Nous disons la tristesse de la Nation qui en ce jour pleure ses morts. L'Etat est, et restera, aux côtés des victimes et de leur famille.

Plus de 50 ans après la fin de cette guerre, c'est désormais une mémoire apaisée qui doit être recherchée, Respect, solidarité, rassemblement, telle est la perspective dans laquelle doivent se placer les acteurs et témoins de cette période, et de l'ensemble des Français avec eux.

La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui s'inscrit dans cette perspective. Elle permet d'avancer dans le travail de mémoire. Elle encourage la transmission à l'égard des jeunes, qui seront demain les porteurs de notre mémoire réconciliée, entre Français d'abord, entre Français et Algériens également.

Pour que l'avenir soit celui de la réconciliation et de la paix, rendons hommage aux victimes.
Nous ne les oublions pas.




Rédigé par Haut-Commissariat de la République en Polynésie Française le Mardi 19 Mars 2013 à 13:56 | Lu 730 fois