Vienne, Autriche | AFP | jeudi 15/09/2022 - Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, plusieurs fois cible de bombardements, ont déclaré des sources diplomatiques, une décision aussitôt saluée par Kiev.
Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine.
Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 Etats siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
Sept pays se sont par ailleurs abstenus : l'Afrique du Sud, le Burundi, l'Egypte, l'Inde, le Pakistan, le Sénégal et le Vietnam.
"Je salue cette décision", a réagit sur Facebook le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko, appelant les pays qui se sont abstenus à changer de position sur l'"Etat terroriste" russe. "Arrêtons la Russie maintenant avant que quelqu'un d'autre ne suive son exemple", a-t-il ajouté.
"Le Conseil des gouverneurs a envoyé un message fort à la Russie, l'exhortant à cesser immédiatement toutes les actions menaçant la sûreté nucléaire, à rendre la centrale de Zaporijjia et tout autre territoire ukrainien à Kiev", a commenté sur Twitter l'ambassadeur australien Richard Sadleir.
La résolution soutient par ailleurs les efforts de l'AIEA, qui a entamé des consultations avec l'Ukraine et la Russie pour établir une zone de sécurité dans le périmètre de la centrale.
Le Conseil avait adopté une première résolution début mars, avertissant contre "le risque d'un accident nucléaire qui mettrait en danger la population de l'Ukraine, des Etats voisins et de la communauté internationale".
Située dans le sud de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, a été plusieurs fois bombardée ces dernières semaines, Moscou et Kiev s'accusant mutuellement de ces frappes.
Après des incidents en série et l'arrêt des six réacteurs, la situation s'est légèrement améliorée ces derniers jours avec le rétablissement par les ingénieurs ukrainiens des trois lignes électriques de secours, qui avaient été endommagées, selon l'AIEA qui dispose de deux experts sur place.
Les forces russes ont pris le contrôle de ce site nucléaire le 4 mars, peu après le début de leur invasion de l'Ukraine.
Le texte, soumis par la Pologne et le Canada, a été approuvé par 26 des 35 Etats siégeant au Conseil, la Russie et la Chine ayant voté contre, a précisé un diplomate contacté par l'AFP.
Sept pays se sont par ailleurs abstenus : l'Afrique du Sud, le Burundi, l'Egypte, l'Inde, le Pakistan, le Sénégal et le Vietnam.
"Je salue cette décision", a réagit sur Facebook le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko, appelant les pays qui se sont abstenus à changer de position sur l'"Etat terroriste" russe. "Arrêtons la Russie maintenant avant que quelqu'un d'autre ne suive son exemple", a-t-il ajouté.
"Le Conseil des gouverneurs a envoyé un message fort à la Russie, l'exhortant à cesser immédiatement toutes les actions menaçant la sûreté nucléaire, à rendre la centrale de Zaporijjia et tout autre territoire ukrainien à Kiev", a commenté sur Twitter l'ambassadeur australien Richard Sadleir.
La résolution soutient par ailleurs les efforts de l'AIEA, qui a entamé des consultations avec l'Ukraine et la Russie pour établir une zone de sécurité dans le périmètre de la centrale.
Le Conseil avait adopté une première résolution début mars, avertissant contre "le risque d'un accident nucléaire qui mettrait en danger la population de l'Ukraine, des Etats voisins et de la communauté internationale".
Située dans le sud de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, a été plusieurs fois bombardée ces dernières semaines, Moscou et Kiev s'accusant mutuellement de ces frappes.
Après des incidents en série et l'arrêt des six réacteurs, la situation s'est légèrement améliorée ces derniers jours avec le rétablissement par les ingénieurs ukrainiens des trois lignes électriques de secours, qui avaient été endommagées, selon l'AIEA qui dispose de deux experts sur place.