Copenhague, Danemark | AFP | lundi 22/01/2018 - L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont a affirmé lundi à Copenhague qu'un nouveau gouvernement régional serait formé prochainement, malgré les "menaces" de Madrid.
"Nous n'allons pas capituler face à l'autoritarisme malgré les menaces de Madrid. Bientôt, nous formerons un nouveau gouvernement", a-t-il dit, quelques heures après la présentation officielle de sa candidature à la présidence de la Catalogne.
D'ici à la fin du mois, le parlement catalan dominé par les indépendantistes tiendra en principe une session d'investiture au cours de laquelle il débattra sur la candidature à distance de M. Puigdemont, en exil volontaire en Belgique depuis le 30 octobre.
A l'université de Copenhague, où il participait à un colloque sur la Catalogne, le dirigeant séparatiste a appelé au respect du processus démocratique.
"La moitié des Etats membres de l'Union européenne (UE) sont nés lors des 100 dernières années grâce au principe d'autodétermination. Il est temps que l'UE suive l'exemple danois et reconnaisse le droit démocratique d'autodétermination", a-t-il indiqué, en référence au statut des îles Féroé et du Groenland, territoires autonomes danois.
C'est la première fois que Carles Puigdemont quitte Bruxelles depuis son départ d'Espagne et son installation dans la capitale belge, pour échapper aux poursuites judiciaires le visant.
S'il rentre en Espagne, il sera immédiatement placé en détention en tant qu'inculpé pour "rébellion" et "sédition".
Le juge espagnol en charge de l'enquête a refusé lundi de lancer un mandat d'arrêt européen à son encontre, estimant que ce déplacement au Danemark cherchait justement "à provoquer cette arrestation à l'étranger", dans le cadre d'une stratégie visant à se doter d'arguments pour être investi, en son absence, président de la Catalogne.
"J'espère qu'un jour pas si lointain, la volonté de notre peuple prévaudra et que nous serons capables de créer avec succès un nouvel état", a encore déclaré M. Puigdemont dans la capitale danoise devant un parterre d'étudiants et de journalistes.
"Nous n'allons pas capituler face à l'autoritarisme malgré les menaces de Madrid. Bientôt, nous formerons un nouveau gouvernement", a-t-il dit, quelques heures après la présentation officielle de sa candidature à la présidence de la Catalogne.
D'ici à la fin du mois, le parlement catalan dominé par les indépendantistes tiendra en principe une session d'investiture au cours de laquelle il débattra sur la candidature à distance de M. Puigdemont, en exil volontaire en Belgique depuis le 30 octobre.
A l'université de Copenhague, où il participait à un colloque sur la Catalogne, le dirigeant séparatiste a appelé au respect du processus démocratique.
"La moitié des Etats membres de l'Union européenne (UE) sont nés lors des 100 dernières années grâce au principe d'autodétermination. Il est temps que l'UE suive l'exemple danois et reconnaisse le droit démocratique d'autodétermination", a-t-il indiqué, en référence au statut des îles Féroé et du Groenland, territoires autonomes danois.
C'est la première fois que Carles Puigdemont quitte Bruxelles depuis son départ d'Espagne et son installation dans la capitale belge, pour échapper aux poursuites judiciaires le visant.
S'il rentre en Espagne, il sera immédiatement placé en détention en tant qu'inculpé pour "rébellion" et "sédition".
Le juge espagnol en charge de l'enquête a refusé lundi de lancer un mandat d'arrêt européen à son encontre, estimant que ce déplacement au Danemark cherchait justement "à provoquer cette arrestation à l'étranger", dans le cadre d'une stratégie visant à se doter d'arguments pour être investi, en son absence, président de la Catalogne.
"J'espère qu'un jour pas si lointain, la volonté de notre peuple prévaudra et que nous serons capables de créer avec succès un nouvel état", a encore déclaré M. Puigdemont dans la capitale danoise devant un parterre d'étudiants et de journalistes.