MAUPITI, le 25 février 2016. Le plus beau lagon des îles Sous-le-Vent (et peut-être de toute la Polynésie française) est sans aucun doute celui de Maupiti. En escaladant la montagne qui domine le village, le Teurafaatiu, le randonneur découvrira des paysages extraordinaires. En route !
Une heure d’efforts, pas plus, pour 380 mètres de dénivelé. Quarante minutes si vous ne vous arrêtez pas fréquemment pour souffler… Rien de plus simple que d’accéder au toit de Maupiti ; il suffit d’emprunter les petites marches d’escaliers en béton édifiées dans le centre du village, à deux pas du restaurant. Parvenu à un terre-plein, vestige d’une construction victime du dernier cyclone, il n’y a qu’à suivre alors le sentier, voire les marques de peinture sur la roche, pour ceux qui seraient vraiment étourdis.
En une petite heure, on passe de la fournaise, en basse altitude, à l’air vivifiant des hauteurs où le marcheur partage alors ses points de vue avec les pailles-en-queue (Phaethon rubricauda).
Les bleus préservés
Éblouissant ? Le mot est faible ; du haut du troisième sommet de l’île, dominant la redoutable passe, on a le souffle coupé, plus par la splendeur du paysage que par l’alizé, qui décoiffe pourtant singulièrement.
Il suffit de poursuivre la ligne de crêtes quelques minutes encore pour atteindre le sommet bifide de Maupiti et accéder ainsi à la vue du côté opposé à la passe. Un 360° qui réveille la passion de la photographie chez les plus blasés. Quant à la palette des bleus déclinés au pied du marcheur, elle renvoie les œuvres des plus grands peintres à d’aimables coloriages de jardin d’enfants.
Maupiti vue du ciel ? Nous ne connaissons sincèrement pas d’île qui puissent rivaliser, sauf peut-être Bora Bora, aujourd’hui défigurée par des rangées de bungalows criblant le lagon comme la petite vérole le visage d’une enfant. Et peut-être aussi le lagon de Raivavae vu du sommet de l’île.
À Maupiti, l’authentique bleu Maurua a été préservé ; entendez le bleu originel, celui que les premiers habitants ont découvert en s’installant sur ce “Finistère” polynésien. Maurua est en effet l’ancien nom de cette île extraordinaire, qui a su se préserver des méfaits du modernisme, à défaut d’avoir pu échapper aux griffes des cyclones (Wasa le 10 décembre 1991, Martin le 1er novembre 1997 et Osea le 25 novembre 1997).
Textes et photos : Daniel Pardon
Une heure d’efforts, pas plus, pour 380 mètres de dénivelé. Quarante minutes si vous ne vous arrêtez pas fréquemment pour souffler… Rien de plus simple que d’accéder au toit de Maupiti ; il suffit d’emprunter les petites marches d’escaliers en béton édifiées dans le centre du village, à deux pas du restaurant. Parvenu à un terre-plein, vestige d’une construction victime du dernier cyclone, il n’y a qu’à suivre alors le sentier, voire les marques de peinture sur la roche, pour ceux qui seraient vraiment étourdis.
En une petite heure, on passe de la fournaise, en basse altitude, à l’air vivifiant des hauteurs où le marcheur partage alors ses points de vue avec les pailles-en-queue (Phaethon rubricauda).
Les bleus préservés
Éblouissant ? Le mot est faible ; du haut du troisième sommet de l’île, dominant la redoutable passe, on a le souffle coupé, plus par la splendeur du paysage que par l’alizé, qui décoiffe pourtant singulièrement.
Il suffit de poursuivre la ligne de crêtes quelques minutes encore pour atteindre le sommet bifide de Maupiti et accéder ainsi à la vue du côté opposé à la passe. Un 360° qui réveille la passion de la photographie chez les plus blasés. Quant à la palette des bleus déclinés au pied du marcheur, elle renvoie les œuvres des plus grands peintres à d’aimables coloriages de jardin d’enfants.
Maupiti vue du ciel ? Nous ne connaissons sincèrement pas d’île qui puissent rivaliser, sauf peut-être Bora Bora, aujourd’hui défigurée par des rangées de bungalows criblant le lagon comme la petite vérole le visage d’une enfant. Et peut-être aussi le lagon de Raivavae vu du sommet de l’île.
À Maupiti, l’authentique bleu Maurua a été préservé ; entendez le bleu originel, celui que les premiers habitants ont découvert en s’installant sur ce “Finistère” polynésien. Maurua est en effet l’ancien nom de cette île extraordinaire, qui a su se préserver des méfaits du modernisme, à défaut d’avoir pu échapper aux griffes des cyclones (Wasa le 10 décembre 1991, Martin le 1er novembre 1997 et Osea le 25 novembre 1997).
Textes et photos : Daniel Pardon
En route vers le sommet de Maupiti. Le spectacle qui entoure le grimpeur devient très vite somptueux.
Mont Teurafaatiu : à savoir
- La montée au sommet du Mont Teurafaatiu est parfois un peu acrobatique (il faut s’aider de ses mains dans certains passages rocheux). Ne partez pas après 10h du matin, il fait une chaleur suffocante contre la roche noire et on ne compte plus les “coups de chaud” et autres débuts d’insolation.
- Emportez aussi de quoi boire (en quantité) et un petit casse-croûte : en restant plusieurs heures au sommet, le soleil, dans sa course, illuminera et réveillera les bleus de parties très différentes du lagon, alors que si vous ne restez pas très longtemps, les zones en contre-jour demeureront plates et brillantes. Donnez vous donc du temps (et soyez prudents sur les crêtes si vous êtes avec des enfants, certains à-pics sont réellement vertigineux).
- Attention ! Malgré la tentation, redescendez par le même chemin ; des pentes hasardeuses s’offrent au marcheur depuis le sommet, mais elles sont plus que dangereuses et personne ne vous retrouvera en cas de chute.
- La montée au sommet du Mont Teurafaatiu est parfois un peu acrobatique (il faut s’aider de ses mains dans certains passages rocheux). Ne partez pas après 10h du matin, il fait une chaleur suffocante contre la roche noire et on ne compte plus les “coups de chaud” et autres débuts d’insolation.
- Emportez aussi de quoi boire (en quantité) et un petit casse-croûte : en restant plusieurs heures au sommet, le soleil, dans sa course, illuminera et réveillera les bleus de parties très différentes du lagon, alors que si vous ne restez pas très longtemps, les zones en contre-jour demeureront plates et brillantes. Donnez vous donc du temps (et soyez prudents sur les crêtes si vous êtes avec des enfants, certains à-pics sont réellement vertigineux).
- Attention ! Malgré la tentation, redescendez par le même chemin ; des pentes hasardeuses s’offrent au marcheur depuis le sommet, mais elles sont plus que dangereuses et personne ne vous retrouvera en cas de chute.
Maupiti en bref
Danger côté mer !
N’allez jamais vous baigner près de la passe (ou à plus forte raison dans la passe), le courant sortant (permanent) est toujours très violent ; les marins redoutent, à juste titre, ce passage en forme de S. Un nageur serait immédiatement emporté.
À déguster
Maupiti a une spécialité, la pastèque. Si on ne vous en sert pas à table, n’hésitez pas à en réclamer ! En saison, faites-vous préparer des “varo” (squilles en français), mille fois meilleurs que la meilleure des langoustes (c’est cher, mais quand on aime…).
À ramener
Offrez-vous un penu à trois pointes, sculpté dans la lave au grain si doux de la petite vallée des pétroglyphes. Cet objet symbolise l’âme de l’île.
À savoir
Un week-end est suffisant pour “faire” Maupiti (tour de l’île à vélo et ascension des sommets). Mais sincèrement, on ne s’ennuie pas si l’on reste quatre ou cinq jours, ne serait-ce que pour s’accorder le temps de se détendre et de bronzer. Le lagon est une merveilleuse piscine.
À méditer
Les Maupiti ont toujours refusé toute construction d’hôtel sur leur île ; ils ont le sens de l’hospitalité, mais ils veulent rester maîtres de leur développement. Quelques pensions ne sont pas forcément toujours à la hauteur des exigences de la clientèle, mais globalement, vous serez très bien accueillis et très bien reçus partout. Tant pis pour les bétonneurs et autres rois de la “défisc”, Maupiti a su garder son âme.
Danger côté mer !
N’allez jamais vous baigner près de la passe (ou à plus forte raison dans la passe), le courant sortant (permanent) est toujours très violent ; les marins redoutent, à juste titre, ce passage en forme de S. Un nageur serait immédiatement emporté.
À déguster
Maupiti a une spécialité, la pastèque. Si on ne vous en sert pas à table, n’hésitez pas à en réclamer ! En saison, faites-vous préparer des “varo” (squilles en français), mille fois meilleurs que la meilleure des langoustes (c’est cher, mais quand on aime…).
À ramener
Offrez-vous un penu à trois pointes, sculpté dans la lave au grain si doux de la petite vallée des pétroglyphes. Cet objet symbolise l’âme de l’île.
À savoir
Un week-end est suffisant pour “faire” Maupiti (tour de l’île à vélo et ascension des sommets). Mais sincèrement, on ne s’ennuie pas si l’on reste quatre ou cinq jours, ne serait-ce que pour s’accorder le temps de se détendre et de bronzer. Le lagon est une merveilleuse piscine.
À méditer
Les Maupiti ont toujours refusé toute construction d’hôtel sur leur île ; ils ont le sens de l’hospitalité, mais ils veulent rester maîtres de leur développement. Quelques pensions ne sont pas forcément toujours à la hauteur des exigences de la clientèle, mais globalement, vous serez très bien accueillis et très bien reçus partout. Tant pis pour les bétonneurs et autres rois de la “défisc”, Maupiti a su garder son âme.
La seule et unique passe de Maupiti, dangereuse, car toujours en courant sortant.
La petite route de ceinture serpente le plus souvent le long de la côte.
Les adresses Séjours dans les îles
Pour y aller
Cinq vols par semaine avec Air Tahiti (comptez un peu plus d’une heure ; escale à Raiatea ou Bora Bora fréquente). Renseignements : Air Tahiti ou http://www.sejoursdanslesiles.pf
Pour y séjourner
Pension Maupiti Paradise
Située sur le motu Tuana'i, face à l'océan, la pension Maupiti Paradise est, comme son nom l'indique, un véritable petit paradis. Accessible par bateau côté lagon et en voiture côté océan, cette pension propose 5 grands bungalows aux couleurs chatoyantes et décorés avec goût. Confortables et aérés, ils offrent tous la vue sur l'océan. Sur la plage de iriiri (galets blanc), une estrade avec hamac et chaises longues vous invite à la détente ainsi qu'à la contemplation de l'île de Bora Bora qui se dessine à l'horizon.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 50 514 Fcfp/pers. avec demi-pension
Pension Tautiare Village
Située à 3 km du village de Vaiea, en bord de mer, la pension Tautiare Village vous propose de vivre au plus près des Polynésiens. Implantée dans une grande et belle propriété fleurie, cette charmante pension est composée d'un bâtiment en dur de 4 chambres de bon confort avec salles de bains privées. Bien équipée, chacune des chambres est confortable et offre une vue imprenable sur le lagon de Maupiti.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 44 514 Fcfp/pers. avec demi-pension
Pension Fare Pae’ao
Située à la pointe nord de l'île sur le motu "Pae' Ao", au bord du magnifique lagon offrant tous les tons de bleus et de verts, la pension Fare Pae’Ao propose 6 grands bungalows confortables dans une belle propriété, plantée de tiare et d'hibiscus. Juste devant la pension, un jardin de corail attend les amateurs de plongée libre. La cuisine est simple et familiale, à base de produits frais locaux et surtout de poissons. Prix non précisés.
Pour y aller
Cinq vols par semaine avec Air Tahiti (comptez un peu plus d’une heure ; escale à Raiatea ou Bora Bora fréquente). Renseignements : Air Tahiti ou http://www.sejoursdanslesiles.pf
Pour y séjourner
Pension Maupiti Paradise
Située sur le motu Tuana'i, face à l'océan, la pension Maupiti Paradise est, comme son nom l'indique, un véritable petit paradis. Accessible par bateau côté lagon et en voiture côté océan, cette pension propose 5 grands bungalows aux couleurs chatoyantes et décorés avec goût. Confortables et aérés, ils offrent tous la vue sur l'océan. Sur la plage de iriiri (galets blanc), une estrade avec hamac et chaises longues vous invite à la détente ainsi qu'à la contemplation de l'île de Bora Bora qui se dessine à l'horizon.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 50 514 Fcfp/pers. avec demi-pension
Pension Tautiare Village
Située à 3 km du village de Vaiea, en bord de mer, la pension Tautiare Village vous propose de vivre au plus près des Polynésiens. Implantée dans une grande et belle propriété fleurie, cette charmante pension est composée d'un bâtiment en dur de 4 chambres de bon confort avec salles de bains privées. Bien équipée, chacune des chambres est confortable et offre une vue imprenable sur le lagon de Maupiti.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 44 514 Fcfp/pers. avec demi-pension
Pension Fare Pae’ao
Située à la pointe nord de l'île sur le motu "Pae' Ao", au bord du magnifique lagon offrant tous les tons de bleus et de verts, la pension Fare Pae’Ao propose 6 grands bungalows confortables dans une belle propriété, plantée de tiare et d'hibiscus. Juste devant la pension, un jardin de corail attend les amateurs de plongée libre. La cuisine est simple et familiale, à base de produits frais locaux et surtout de poissons. Prix non précisés.
De la pointe au motu, il y a moins d’un mètre d’eau. C’est le “coin plage” favori des Maupiti.
De roc et d’eau : à Maupiti, les cours de géologie offerts par la Nature sont passionnants.