Le collectif interprofessionnel Te Tau no te Hono s'est manifesté de nouveau lundi matin 27 août en organisant son "opération escargot". Celle-ci a pris l'allure d'une lente procession d'engins de travaux publics de Punaruu jusqu'à Arue, via le front de mer de Papeete, à +/-15 km/h de vitesse moyenne.
Vers 10 h 30, le cortège a fait demi tour au rond point de Arue, direction la place Tarahoi, où un rassemblement est prévu en fin de matinée. Le trafic automobile a été ralenti par cette action, sans provoquer d'embouteillage d'importance.
Le collectif Te Tau no te Hono conteste la dernière augmentation du prix des carburants, en Polynésie française. Le regroupement interprofessionnel demande l'annulation des trois arrêtés CM qui établissent l’augmentation des prix des hydrocarbures le 1er juillet dernier.
N'ayant toujours pas obtenu de réponse au courrier qu'il a adressé le 26 juillet au Président Temaru, le collectif est toujours déterminé à protester contre cette mesure jugée "inappropriée".
"L'opération escargot" est destinée à mener un démarche contestataire sans "prendre la population en otage", comme l'avait été perçue précedemment la mise en place de barrages, expliquait vendredi dernier, à l'annonce de cette opération, les responsables du collectif.
Vers 10 h 30, le cortège a fait demi tour au rond point de Arue, direction la place Tarahoi, où un rassemblement est prévu en fin de matinée. Le trafic automobile a été ralenti par cette action, sans provoquer d'embouteillage d'importance.
Le collectif Te Tau no te Hono conteste la dernière augmentation du prix des carburants, en Polynésie française. Le regroupement interprofessionnel demande l'annulation des trois arrêtés CM qui établissent l’augmentation des prix des hydrocarbures le 1er juillet dernier.
N'ayant toujours pas obtenu de réponse au courrier qu'il a adressé le 26 juillet au Président Temaru, le collectif est toujours déterminé à protester contre cette mesure jugée "inappropriée".
"L'opération escargot" est destinée à mener un démarche contestataire sans "prendre la population en otage", comme l'avait été perçue précedemment la mise en place de barrages, expliquait vendredi dernier, à l'annonce de cette opération, les responsables du collectif.
Marc Chang : "Nous sommes une écharde dans le pied du gouvernement"
Marc Chang est porte-parole du collectif Te Tau no te Hono.
Tahiti infos : Quel est le message que vous tentez de communiquer au moyen de cette manifestation ?
Marc Chang : Nous souhaitons interpeller le gouvernement. Nous sommes toujours là : il pense que nous avons disparu ou lâché prise. Nous sommes plus déterminés que jamais. Vous savez ce qu'est une écharde dans un pied ? Et bien c'est ce que nous somme : une écharde dans le pied du gouvernement. Nous allons appuyé tant qu'il faudra pour rappelé que nous sommes là et que nous souhaitons une réponse au courrier que nous avons adressé au président Temaru, le 26 juillet. Ca va faire un mois. On nous avait promis une contre-proposition par écrit que nous n'avons jamais reçu. Nous l'attendons encore.
Tahiti infos : Le 7 août dernier, vous n'avez pas souhaité participer à la réunion tripartite qu'a organisée le gouvernement pour aborder les questions financière et notamment celle du FRPH.
Marc Chang : La réunion tripartite concerne les subventions et les dotations. Notre question est : Pourquoi avoir augmenté le prix des carburants au 1er juillet ? Notre question c'est, pourquoi en juin, le super sans plomb était acheté à 87 Fcfp le litre (valeur CAF, ndlr) et vendu 170 Fcfp, et en juillet, alors que le litre était acheté à 80 Fcfp, subitement il est passé à 182 Fcfp par litre ? Nous attendons une justification à cela. Tant que nous ne l'aurons pas, nous la réclamerons. La question est très simple.
Tahiti infos : Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement ?
Marc Chang : Nous ne sommes pas là pour embêter la population. Nous avons choisi d'organiser cette opération escargot pour manifester notre mécontentement.
Marc Chang est porte-parole du collectif Te Tau no te Hono.
Tahiti infos : Quel est le message que vous tentez de communiquer au moyen de cette manifestation ?
Marc Chang : Nous souhaitons interpeller le gouvernement. Nous sommes toujours là : il pense que nous avons disparu ou lâché prise. Nous sommes plus déterminés que jamais. Vous savez ce qu'est une écharde dans un pied ? Et bien c'est ce que nous somme : une écharde dans le pied du gouvernement. Nous allons appuyé tant qu'il faudra pour rappelé que nous sommes là et que nous souhaitons une réponse au courrier que nous avons adressé au président Temaru, le 26 juillet. Ca va faire un mois. On nous avait promis une contre-proposition par écrit que nous n'avons jamais reçu. Nous l'attendons encore.
Tahiti infos : Le 7 août dernier, vous n'avez pas souhaité participer à la réunion tripartite qu'a organisée le gouvernement pour aborder les questions financière et notamment celle du FRPH.
Marc Chang : La réunion tripartite concerne les subventions et les dotations. Notre question est : Pourquoi avoir augmenté le prix des carburants au 1er juillet ? Notre question c'est, pourquoi en juin, le super sans plomb était acheté à 87 Fcfp le litre (valeur CAF, ndlr) et vendu 170 Fcfp, et en juillet, alors que le litre était acheté à 80 Fcfp, subitement il est passé à 182 Fcfp par litre ? Nous attendons une justification à cela. Tant que nous ne l'aurons pas, nous la réclamerons. La question est très simple.
Tahiti infos : Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement ?
Marc Chang : Nous ne sommes pas là pour embêter la population. Nous avons choisi d'organiser cette opération escargot pour manifester notre mécontentement.
