Le service de communication du Tavini huiraatira adresse à toutes les rédactions de Polynésie française, jeudi 8 novembre, un communiqué intitulé "Paka : et si on en causait bien ?".
Le parti politique d’Oscar Temaru dénonce un climat hypocrite et tendancieux au sujet du phénomène Paka, en Polynésie, et prône un débat objectif, équilibré et responsable sur les sujets de la consommation du cannabis, de son commerce, de son éventuelle dépénalisation.
Cette précision fait suite à la diffusion, lundi sur Polynésie première, d'un reportage tourné en Nouvelle Zélande, suivi d'un débat jugé "faussé", en langue tahitienne.
"Certains sujets occupent l‘actualité de longue date comme le pakalolo sans qu’il soit possible d’avancer dans le débat tellement les opinions sont tranchées", s’insurge le communiqué "souvent de manière irrationnelle et surtout, on n’entend que les "anti". Sur Polynésie 1ère qu’il convient de saluer pour avoir tenté d’y voir plus clair, nous avons eu l’illustration de ces positions qui ne permettent pas d’évoluer.
Manque de courage ou manque de réalisme, mais surtout débat faussé dans le sens où il reste largement déconnecté des faits. Les faits, ce sont des planteurs, des vendeurs et des consommateurs, les 3 vont ensemble et composent l’image d’un "modèle" économique plutôt florissant. Et quand le commerce va, qui peut s’y opposer ? Personne.
Dans son édition du 20 juillet 2012, le quotidien Le Monde consacre pratiquement une page à l’usage du cannabis en France et plus précisément sur la nouvelle politique menée dans certains commissariats qui sont au contact quotidien du phénomène.
Il n’est plus question d’arrestation, d’interrogatoire, de présentation au procureur, de convocation devant la justice et de condamnation, tout cela coûte du temps, de l’argent et reste sans aucun effet. Désormais, les policiers tapent directement au portefeuille et l’affaire est bouclée ! On gagne du temps et de l’argent au lieu d’en perdre.
Aux Etats Unis, en même temps que le vote présidentiel ont eu lieu plusieurs référendums et en particulier sur l’autorisation de consommer le paka à des fins récréatives. Il s’agit d’une nouveauté car jusqu’à présent, le puritanisme américain autorisait certains "malades" à se "soigner" au cannabis ! Plusieurs états ont soumis le référendum sur la liberté de consommation, ceux du Colorado et de Washington ont voté pour.
Chez nous, le sujet reste toujours du domaine du tabu alors que l’usage s’est largement développé. Sur Polynésie 1ère, le journaliste et animateur a affirmé, à 2 reprises, que le président Temaru s’était prononcé favorable à la vente dans le commerce, ce qui est parfaitement faux ! A l’assemblée, M. Temaru a évoqué un usage autorisé pour les touristes, rien de plus, il n’a pas défini davantage qu’elle serait son approche du sujet. Mais l’affaire était trop belle pour qu’on s’en empare et en faire un sujet de scandale.
Il faut sortir de l’hypocrisie, ce débat doit enfin être ouvert chez nous, la société doit pouvoir s’exprimer en toute liberté, sans interdit préalable. Il y a beaucoup à dire sur le sujet plutôt que de l’enfermer dans l’éternel "enfer" de la drogue."
Le parti politique d’Oscar Temaru dénonce un climat hypocrite et tendancieux au sujet du phénomène Paka, en Polynésie, et prône un débat objectif, équilibré et responsable sur les sujets de la consommation du cannabis, de son commerce, de son éventuelle dépénalisation.
Cette précision fait suite à la diffusion, lundi sur Polynésie première, d'un reportage tourné en Nouvelle Zélande, suivi d'un débat jugé "faussé", en langue tahitienne.
"Certains sujets occupent l‘actualité de longue date comme le pakalolo sans qu’il soit possible d’avancer dans le débat tellement les opinions sont tranchées", s’insurge le communiqué "souvent de manière irrationnelle et surtout, on n’entend que les "anti". Sur Polynésie 1ère qu’il convient de saluer pour avoir tenté d’y voir plus clair, nous avons eu l’illustration de ces positions qui ne permettent pas d’évoluer.
Manque de courage ou manque de réalisme, mais surtout débat faussé dans le sens où il reste largement déconnecté des faits. Les faits, ce sont des planteurs, des vendeurs et des consommateurs, les 3 vont ensemble et composent l’image d’un "modèle" économique plutôt florissant. Et quand le commerce va, qui peut s’y opposer ? Personne.
Dans son édition du 20 juillet 2012, le quotidien Le Monde consacre pratiquement une page à l’usage du cannabis en France et plus précisément sur la nouvelle politique menée dans certains commissariats qui sont au contact quotidien du phénomène.
Il n’est plus question d’arrestation, d’interrogatoire, de présentation au procureur, de convocation devant la justice et de condamnation, tout cela coûte du temps, de l’argent et reste sans aucun effet. Désormais, les policiers tapent directement au portefeuille et l’affaire est bouclée ! On gagne du temps et de l’argent au lieu d’en perdre.
Aux Etats Unis, en même temps que le vote présidentiel ont eu lieu plusieurs référendums et en particulier sur l’autorisation de consommer le paka à des fins récréatives. Il s’agit d’une nouveauté car jusqu’à présent, le puritanisme américain autorisait certains "malades" à se "soigner" au cannabis ! Plusieurs états ont soumis le référendum sur la liberté de consommation, ceux du Colorado et de Washington ont voté pour.
Chez nous, le sujet reste toujours du domaine du tabu alors que l’usage s’est largement développé. Sur Polynésie 1ère, le journaliste et animateur a affirmé, à 2 reprises, que le président Temaru s’était prononcé favorable à la vente dans le commerce, ce qui est parfaitement faux ! A l’assemblée, M. Temaru a évoqué un usage autorisé pour les touristes, rien de plus, il n’a pas défini davantage qu’elle serait son approche du sujet. Mais l’affaire était trop belle pour qu’on s’en empare et en faire un sujet de scandale.
Il faut sortir de l’hypocrisie, ce débat doit enfin être ouvert chez nous, la société doit pouvoir s’exprimer en toute liberté, sans interdit préalable. Il y a beaucoup à dire sur le sujet plutôt que de l’enfermer dans l’éternel "enfer" de la drogue."