La prévention des cancers gynécologiques, interrompue fin 2011, pourrait reprendre à partir du 1er juillet 2012. La Direction de la Santé finalise l’accord cadre chargé de définir les droits et obligations des médecins qui participeront au dépistage.
Le volet radiologique du projet de « Convention relative au dépistage gratuit des cancers gynécologiques » a fait l’objet d’une réunion de concertation, mercredi 6 juin à la Direction de la Santé, avec les radiologues qui vont pratiquer les mammographies conventionnées. Outre les structures de santé publiques, onze radiologues libéraux pourraient signer cette convention, avec le ministère de la Santé, la semaine prochaine : neuf praticiens de Tahiti, un de Moorea et un de Raiatea.
En ce qui concerne le dépistage des cancers du col de l’utérus, une rencontre avec les anatomo-pathologistes est prévue la semaine prochaine à la Direction de la Santé pour finaliser l’accord cadre. Trois laboratoires d’analyse sont concernés
Le volet radiologique du projet de « Convention relative au dépistage gratuit des cancers gynécologiques » a fait l’objet d’une réunion de concertation, mercredi 6 juin à la Direction de la Santé, avec les radiologues qui vont pratiquer les mammographies conventionnées. Outre les structures de santé publiques, onze radiologues libéraux pourraient signer cette convention, avec le ministère de la Santé, la semaine prochaine : neuf praticiens de Tahiti, un de Moorea et un de Raiatea.
En ce qui concerne le dépistage des cancers du col de l’utérus, une rencontre avec les anatomo-pathologistes est prévue la semaine prochaine à la Direction de la Santé pour finaliser l’accord cadre. Trois laboratoires d’analyse sont concernés
Réunion avec les radiologues partenaires, mercredi 6 juin à la Direction de la Santé.
En terme d’objectif quantitatif, « On va remettre en route ce programme là », explique le docteur Jean-Marc Pujo, directeur de la Santé. « Il faut qu’on organise les choses. Certes l’objectif à atteindre est de dépister 70% de la population cible, mais on ne peut pas se fixer un objectif précis dans la mesure où tout cela dépend de la bonne volonté des personnes qui se prêtent au dépistage ». En 2006, le taux de participation de la population cible était de 36% pour le dépistage du cancer du col et de 30% pour le dépistage du cancer du sein.
En Polynésie française, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et la première cause de décès féminin par cancer. Le dépistage est recommandé à partir de l’âge de 50 ans. On a constaté 82 nouveaux cas par an de 2001 à 2010. Le cancer de l’utérus représente quant à lui la deuxième cause de cancer et la troisième cause de décès par cancer chez la femme. Il est recommandé de faire des tests dès l’âge de 20 ans.
Le dépistage de ces affections est réglementé par une délibération APF de 2003, mais a été interrompu en décembre 2011, faute de renouvellement de la convention individuelle avec les praticiens qui participent à l’opération, en accord avec la Direction de la Santé.
La Direction de la Santé dispose pour 2012 d’un budget potentiel de 80 millions Fcfp pour mener le dépistage des cancers gynécologiques. Le dépistage est pris en charge à 100%.
En Polynésie française, la population concernée par le dépistage du cancer du col de l’utérus, les femmes de plus de 20 ans, a récemment été estimée à 86.670 personnes ; les femmes de plus de 50 ans, population cible du dépistage du cancer du sein, représente un effectif de 25.530 personnes, au 1er janvier 2012. Cette population est essentiellement répartie dans les archipels des îles du vent (77%) et sous le vent (13%).
En Polynésie française, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et la première cause de décès féminin par cancer. Le dépistage est recommandé à partir de l’âge de 50 ans. On a constaté 82 nouveaux cas par an de 2001 à 2010. Le cancer de l’utérus représente quant à lui la deuxième cause de cancer et la troisième cause de décès par cancer chez la femme. Il est recommandé de faire des tests dès l’âge de 20 ans.
Le dépistage de ces affections est réglementé par une délibération APF de 2003, mais a été interrompu en décembre 2011, faute de renouvellement de la convention individuelle avec les praticiens qui participent à l’opération, en accord avec la Direction de la Santé.
La Direction de la Santé dispose pour 2012 d’un budget potentiel de 80 millions Fcfp pour mener le dépistage des cancers gynécologiques. Le dépistage est pris en charge à 100%.
En Polynésie française, la population concernée par le dépistage du cancer du col de l’utérus, les femmes de plus de 20 ans, a récemment été estimée à 86.670 personnes ; les femmes de plus de 50 ans, population cible du dépistage du cancer du sein, représente un effectif de 25.530 personnes, au 1er janvier 2012. Cette population est essentiellement répartie dans les archipels des îles du vent (77%) et sous le vent (13%).
