NOUMÉA, mardi 26 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – Des pourparlers entamés en 2007 entre le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et celui, voisin, de Vanuatu, semblent avoir repris en début de semaine à l’occasion de la visite dans cette collectivité française d’Océanie du ministre des terres, de la géologie et des mines de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides.
Ce sujet a été évoqué une nouvelle à l’occasion de la visite en Nouvelle-Calédonie de M. Steven Kalsakau, qui a rencontré lundi 25 juillet 2011 Gilbert Tyuienon, vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
À l’issue de leur entretien, le gouvernement néo-calédonien évoqué les « problématiques communes aux deux archipels mais aussi ce qui les différencie et notamment les ressources minières. Si la Nouvelle-Calédonie (…) est bien une véritable anomalie géologique qui l’a fait riche de nickel et de chrome, le Vanuatu voisin ne possède en effet pas cette ressource, mais en revanche, il existe des possibilités d’exploitation de calcaire à destination de l’usine du Sud », souligne le communiqué qui précise que « dans cette perspective, la Nouvelle-Calédonie s’est dit prête à apporter son assistance et son expérience au service d’un pays voisin mais avec lequel nous possédons des liens forts d’amitiés liés à une véritable proximité culturelle ».
Premiers entretiens en juin 2007
Fin juin 2007, le Premier ministre de l'archipel de Vanuatu, à l’époque Ham Lini, avait rencontré les responsables locaux de la société Goro-Nickel, qui pilote, dans le Sud de l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, la construction (désormais achevée) d'un projet métallurgique d'exploitation du nickel.
Au cours de cette visite qualifiée de privée, le chef de l'exécutif, qui conduisait une petite délégation composée de membres de son cabinet, avait notamment visité le site de ce projet, qui prévoit une production annuelle d’au moins cinquante mille tonnes de nickel et de cinq mille tonnes de cobalt.
Le projet Goro-Nickel, auparavant sous la coupe du géant minier canadien Inco, a été repris par la brésilienne CVRD.
M. Lini déclarait alors que son déplacement répondait à une invitation de CVRD.
Le chef de l’exécutif vanuatuan avait alors rencontré la direction de Goro-Nickel.
Parmi les points abordés lors de cet entretien : l'éventualité pour l'archipel de Vanuatu, qui est voisin de la Nouvelle-Calédonie, de fournir d'importante quantités de calcaire qui deviendront nécessaire à l'usine métallurgique.
Cette usine fonctionne sur le principe d'un traitement chimique par acide du minerai extrait.
Le calcaire, en aval du traitement acide, a pour utilité de désacidifier les rejets en les ramenant à un niveau acceptable de basicité.
Pour une usine de cette taille, Goro-Nickel aurait besoin de plus de cent mille tonnes de calcaire par an.
pad
Ce sujet a été évoqué une nouvelle à l’occasion de la visite en Nouvelle-Calédonie de M. Steven Kalsakau, qui a rencontré lundi 25 juillet 2011 Gilbert Tyuienon, vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
À l’issue de leur entretien, le gouvernement néo-calédonien évoqué les « problématiques communes aux deux archipels mais aussi ce qui les différencie et notamment les ressources minières. Si la Nouvelle-Calédonie (…) est bien une véritable anomalie géologique qui l’a fait riche de nickel et de chrome, le Vanuatu voisin ne possède en effet pas cette ressource, mais en revanche, il existe des possibilités d’exploitation de calcaire à destination de l’usine du Sud », souligne le communiqué qui précise que « dans cette perspective, la Nouvelle-Calédonie s’est dit prête à apporter son assistance et son expérience au service d’un pays voisin mais avec lequel nous possédons des liens forts d’amitiés liés à une véritable proximité culturelle ».
Premiers entretiens en juin 2007
Fin juin 2007, le Premier ministre de l'archipel de Vanuatu, à l’époque Ham Lini, avait rencontré les responsables locaux de la société Goro-Nickel, qui pilote, dans le Sud de l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, la construction (désormais achevée) d'un projet métallurgique d'exploitation du nickel.
Au cours de cette visite qualifiée de privée, le chef de l'exécutif, qui conduisait une petite délégation composée de membres de son cabinet, avait notamment visité le site de ce projet, qui prévoit une production annuelle d’au moins cinquante mille tonnes de nickel et de cinq mille tonnes de cobalt.
Le projet Goro-Nickel, auparavant sous la coupe du géant minier canadien Inco, a été repris par la brésilienne CVRD.
M. Lini déclarait alors que son déplacement répondait à une invitation de CVRD.
Le chef de l’exécutif vanuatuan avait alors rencontré la direction de Goro-Nickel.
Parmi les points abordés lors de cet entretien : l'éventualité pour l'archipel de Vanuatu, qui est voisin de la Nouvelle-Calédonie, de fournir d'importante quantités de calcaire qui deviendront nécessaire à l'usine métallurgique.
Cette usine fonctionne sur le principe d'un traitement chimique par acide du minerai extrait.
Le calcaire, en aval du traitement acide, a pour utilité de désacidifier les rejets en les ramenant à un niveau acceptable de basicité.
Pour une usine de cette taille, Goro-Nickel aurait besoin de plus de cent mille tonnes de calcaire par an.
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