Tout s’est joué à une voix près, lors du conseil d’administration de la CPS vendredi dernier. Grâce aux voix du MEDEF Polynésie (ex-CEPF), et des représentants des syndicats de salariés, les 400 salariés de la Caisse bénéficient d’une revalorisation de leur salaire : + 1,5% pour les salaires inférieurs à 250 000 F ; + 0,3% pour les salaires compris entre 250 et 450 000 F ; et enfin + 0,15% d’augmentation pour les salaires supérieurs à 450 000F.
Ces augmentations sont certes modiques, elles n’en sont pas moins « malvenues » pour la CGPME et A tia i mua, qui ont voté contre. L’ancien président du conseil d’administration, Moana Tatarata, est à l’origine du gel des salaires à la CPS durant ces deux dernières années. Il a voté contre cette augmentation vendredi dernier. « Les salariés de la CPS ont déjà un niveau de revenu confortable (un salaire brut mensuel moyen de 418 438 F en 2008 selon la CTC ndlr). Je pense qu’il était malvenu pour un organisme de collecte comme la CPS d’autoriser des augmentations de salaire, aussi modiques soient-elles », commente M. Tatarata, qui fait remarquer que les salaires du privé, eux, n’augmentent pas en cette période de crise. « Tout le monde doit faire des efforts », insiste l’ancien PCA.
Pour le président du conseil d’administration, Ronald Terorotua, ces augmentations de salaire étaient pourtant indispensables pour assurer la paix sociale au sein de la Caisse. « Cela fait deux ans que les salaires n’avaient pas été augmentés », explique le président du syndicat O oe to oe rima. « La tension montait, et je devais trouver un consensus », argue R. Terorotua, qui précise que ces augmentations de salaires se feront « sans augmentation de charges » puisque la Caisse renonce parallèlement à deux embauches de cadres. « On aurait pu justement en profiter pour faire quelques économies », fait juste remarquer la CGPME. Notons qu'au total, ces augmentations pèseront 7 Millions sur le budget annuel de la caisse.
Ces augmentations sont certes modiques, elles n’en sont pas moins « malvenues » pour la CGPME et A tia i mua, qui ont voté contre. L’ancien président du conseil d’administration, Moana Tatarata, est à l’origine du gel des salaires à la CPS durant ces deux dernières années. Il a voté contre cette augmentation vendredi dernier. « Les salariés de la CPS ont déjà un niveau de revenu confortable (un salaire brut mensuel moyen de 418 438 F en 2008 selon la CTC ndlr). Je pense qu’il était malvenu pour un organisme de collecte comme la CPS d’autoriser des augmentations de salaire, aussi modiques soient-elles », commente M. Tatarata, qui fait remarquer que les salaires du privé, eux, n’augmentent pas en cette période de crise. « Tout le monde doit faire des efforts », insiste l’ancien PCA.
Pour le président du conseil d’administration, Ronald Terorotua, ces augmentations de salaire étaient pourtant indispensables pour assurer la paix sociale au sein de la Caisse. « Cela fait deux ans que les salaires n’avaient pas été augmentés », explique le président du syndicat O oe to oe rima. « La tension montait, et je devais trouver un consensus », argue R. Terorotua, qui précise que ces augmentations de salaires se feront « sans augmentation de charges » puisque la Caisse renonce parallèlement à deux embauches de cadres. « On aurait pu justement en profiter pour faire quelques économies », fait juste remarquer la CGPME. Notons qu'au total, ces augmentations pèseront 7 Millions sur le budget annuel de la caisse.
