3% d’abattement sur les retraites anticipées
Les déficits se creusent à la CPS. Alors que la loi du Pays visant à réformer l’assurance vieillesse, votée début juillet, fait l’objet d’un recours suspensif devant de Conseil d’Etat, la Caisse voit l’estimation de son déficit « cotisation/pensions » passer pour 2012 de 3.5 Mds Fcfp à 6 Mds Fcfp.
Sans préjuger de la décision du Conseil d’Etat, pour 2013 sur ce dernier point, et afin de décourager les actifs proches de leur fin de carrière et qui souhaiteraient partir en retraite anticipée, la CPS a prévu de tripler le taux d’abattement sur la pension pour chaque année non cotisée, avant l’âge de 60 ans.
Ce taux d’abattement passe de 1% à 3%.
Le Conseil d’administration réuni vendredi a adopté par 9 voix pour, 5 voix contre et 4 abstentions, cette modification de l’abattement des retraites anticipées. Cette nouvelle mesure doit, toutefois, encore passer en Conseil des ministres.
Depuis 5 ans, régulièrement chaque année, un nouveau retraité sur deux bénéficie d’une retraite anticipée, en Polynésie française, c'est-à-dire dès l’âge de 50 ans ou après au moins 15 ans de cotisations, plutôt qu’à 60 ans. Cet abattement de 3% par année d'anticipation serait alors appliqué sur le montant de la pension à taux plein. Et cette opération anéantit l'aubaine du système actuel.
Sans préjuger de la décision du Conseil d’Etat, pour 2013 sur ce dernier point, et afin de décourager les actifs proches de leur fin de carrière et qui souhaiteraient partir en retraite anticipée, la CPS a prévu de tripler le taux d’abattement sur la pension pour chaque année non cotisée, avant l’âge de 60 ans.
Ce taux d’abattement passe de 1% à 3%.
Le Conseil d’administration réuni vendredi a adopté par 9 voix pour, 5 voix contre et 4 abstentions, cette modification de l’abattement des retraites anticipées. Cette nouvelle mesure doit, toutefois, encore passer en Conseil des ministres.
Depuis 5 ans, régulièrement chaque année, un nouveau retraité sur deux bénéficie d’une retraite anticipée, en Polynésie française, c'est-à-dire dès l’âge de 50 ans ou après au moins 15 ans de cotisations, plutôt qu’à 60 ans. Cet abattement de 3% par année d'anticipation serait alors appliqué sur le montant de la pension à taux plein. Et cette opération anéantit l'aubaine du système actuel.
