Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/09/2021 - CNN a cessé jeudi de publier des contenus sur Facebook en Australie après qu'un tribunal eut jugé que les groupes de presse étaient responsables des commentaires diffamatoires liés à leurs articles sur le célèbre réseau social américain.
Les utilisateurs australiens qui ont ouvert jeudi la page Facebook de CNN ont vu apparaître un message leur indiquant que le contenu était désormais limité.
Début septembre, la Haute Cour d'Australie a confirmé la décision d'un tribunal qui avait jugé que les médias étaient responsables des commentaires des utilisateurs qui apparaissent sur leurs articles et donc susceptibles de poursuites en vertu de la sévère législation australienne en matière de diffamation.
La chaîne américaine a indiqué mercredi avoir demandé à Facebook d'aider les éditeurs à désactiver les commentaires figurant sur sa plateforme en Australie mais que le géant des réseaux sociaux "a choisi de ne pas le faire".
"Nous sommes déçus par le fait que Facebook, une fois de plus, n'a pas réussi à faire de sa plateforme un lieu crédible pour le journalisme et d'échanges productifs entre utilisateurs autour de l'actualité", a déclaré un porte-parole de CNN dans un communiqué publié sur le site de la chaîne.
En mars, Facebook avait annoncé que ses éditeurs seraient en mesure de désactiver les commentaires pour des publications spécifiques, mais le géant américain n'a pas encore introduit cette fonction pour une page entière.
Dans un communiqué, le réseau social a affirmé que "bien qu'il ne nous appartienne pas de fournir des conseils juridiques à CNN, nous lui avons fourni les dernières informations sur les outils que nous mettons à disposition pour aider les éditeurs à gérer les commentaires".
L'affaire avait été portée devant les tribunaux par Dylan Voller, un ancien jeune détenu indigène, qui affirmait que les rédacteurs des quotidiens "Sydney Morning Herald", "The Australian" et de la chaîne "Sky News" étaient responsables des commentaires diffamatoires le concernant, publiés sur leurs pages Facebook.
Les médias concernés ont fait valoir en vain qu'ils n'étaient pas responsables des commentaires publiés, mais la plus haute juridiction d'Australie a estimé qu'ils pouvaient, s'ils le souhaitaient, masquer ou bloquer les commentaires diffamatoires.
La législation australienne en matière de diffamation est complexe et l'une des plus sévères au monde.
Le porte-parole de Facebook a déclaré que le géant américain soutenait les projets de lois visant à réformer la législation en vigueur et espèrait "une plus grande clarté dans ce domaine".
Après sa décision de ne plus figurer sur Facebook en Australie, CNN a affirmé qu'elle continuerait à publier, en Australie, sur ses propres plateformes.
Les utilisateurs australiens qui ont ouvert jeudi la page Facebook de CNN ont vu apparaître un message leur indiquant que le contenu était désormais limité.
Début septembre, la Haute Cour d'Australie a confirmé la décision d'un tribunal qui avait jugé que les médias étaient responsables des commentaires des utilisateurs qui apparaissent sur leurs articles et donc susceptibles de poursuites en vertu de la sévère législation australienne en matière de diffamation.
La chaîne américaine a indiqué mercredi avoir demandé à Facebook d'aider les éditeurs à désactiver les commentaires figurant sur sa plateforme en Australie mais que le géant des réseaux sociaux "a choisi de ne pas le faire".
"Nous sommes déçus par le fait que Facebook, une fois de plus, n'a pas réussi à faire de sa plateforme un lieu crédible pour le journalisme et d'échanges productifs entre utilisateurs autour de l'actualité", a déclaré un porte-parole de CNN dans un communiqué publié sur le site de la chaîne.
En mars, Facebook avait annoncé que ses éditeurs seraient en mesure de désactiver les commentaires pour des publications spécifiques, mais le géant américain n'a pas encore introduit cette fonction pour une page entière.
Dans un communiqué, le réseau social a affirmé que "bien qu'il ne nous appartienne pas de fournir des conseils juridiques à CNN, nous lui avons fourni les dernières informations sur les outils que nous mettons à disposition pour aider les éditeurs à gérer les commentaires".
L'affaire avait été portée devant les tribunaux par Dylan Voller, un ancien jeune détenu indigène, qui affirmait que les rédacteurs des quotidiens "Sydney Morning Herald", "The Australian" et de la chaîne "Sky News" étaient responsables des commentaires diffamatoires le concernant, publiés sur leurs pages Facebook.
Les médias concernés ont fait valoir en vain qu'ils n'étaient pas responsables des commentaires publiés, mais la plus haute juridiction d'Australie a estimé qu'ils pouvaient, s'ils le souhaitaient, masquer ou bloquer les commentaires diffamatoires.
La législation australienne en matière de diffamation est complexe et l'une des plus sévères au monde.
Le porte-parole de Facebook a déclaré que le géant américain soutenait les projets de lois visant à réformer la législation en vigueur et espèrait "une plus grande clarté dans ce domaine".
Après sa décision de ne plus figurer sur Facebook en Australie, CNN a affirmé qu'elle continuerait à publier, en Australie, sur ses propres plateformes.