TAHITI, le 19 avril 2022 - Le chinois est la langue parlée en Chine, elle est la plus parlée au monde. Elle compte parmi les six langues officielles de l’Organisation des Nations Unies. Une journée lui est consacrée, c’est le 20 avril. En Polynésie, de nombreux établissements proposent son apprentissage. Il est aussi possible de suivre des cours auprès d’associations par exemple.
En 2010, les Nations Unies ont lancé la journée de la langue des Nations Unies. Elle a lieu le 20 avril. L’idée était de célébrer l’utilisation de plusieurs langues au sein des Nations Unies qui reconnaît six langues officielles : anglais, arable, chinois, espagnol, français et russe. Petit à petit, la journée du 20 avril est devenue la journée internationale de la langue chinoise.
Il existe en fait plusieurs langues chinoises. La plus commune est le mandarin. C’est la langue la plus parlée au monde, 850 millions de personnes l’utilisent. C’est la langue commune en Chine, mais il y a aussi le wu, le gan ou bien encore le cantonnais (yue).
Le chinois s’écrit avec des caractères dits "sinogrammes". La langue chinoise écrite serait apparue entre 1200 et 1050 av. JC pendant la dynastie Shang. Les symboles ont évolué au cours des siècles. Cinq mille caractères sont couramment employés. Les textes s’écrivent horizontalement de gauche à droite. La signification des sinogrammes varie selon la tonalité ou la hauteur à laquelle il est prononcé.
Le hakka en Polynésie
En Polynésie, de nombreux établissements proposent aux élèves d’apprendre le mandarin. Il est aussi possible d’apprendre cette langue grâce à des associations par exemple. Les jeunes générations privilégient l’apprentissage du mandarin.
Traditionnellement, la communauté chinoise de Polynésie ne parle pas le mandarin mais le hakka. Les Hakka sont des Chinois Han, originaires de Chine du Nord. Chassés lors d’invasions de la Mandchourie, ils se sont installés au sud du pays. Le hakka est une langue majeure en Chine.
Il reste peu de locuteurs de hakka en Polynésie. Dans un ouvrage collectif intitulé Culture et modernité dans l’outre-mer français paru en juin 2021, l’enseignante-chercheuse Aurélie Bayen-Poisson, spécialiste de la Chine contemporaine signe le texte : Mondialisation et transfert linguistique en Polynésie française : de la disparition du hakka à l’avènement du mandarin.
En 2010, les Nations Unies ont lancé la journée de la langue des Nations Unies. Elle a lieu le 20 avril. L’idée était de célébrer l’utilisation de plusieurs langues au sein des Nations Unies qui reconnaît six langues officielles : anglais, arable, chinois, espagnol, français et russe. Petit à petit, la journée du 20 avril est devenue la journée internationale de la langue chinoise.
Il existe en fait plusieurs langues chinoises. La plus commune est le mandarin. C’est la langue la plus parlée au monde, 850 millions de personnes l’utilisent. C’est la langue commune en Chine, mais il y a aussi le wu, le gan ou bien encore le cantonnais (yue).
Le chinois s’écrit avec des caractères dits "sinogrammes". La langue chinoise écrite serait apparue entre 1200 et 1050 av. JC pendant la dynastie Shang. Les symboles ont évolué au cours des siècles. Cinq mille caractères sont couramment employés. Les textes s’écrivent horizontalement de gauche à droite. La signification des sinogrammes varie selon la tonalité ou la hauteur à laquelle il est prononcé.
Le hakka en Polynésie
En Polynésie, de nombreux établissements proposent aux élèves d’apprendre le mandarin. Il est aussi possible d’apprendre cette langue grâce à des associations par exemple. Les jeunes générations privilégient l’apprentissage du mandarin.
Traditionnellement, la communauté chinoise de Polynésie ne parle pas le mandarin mais le hakka. Les Hakka sont des Chinois Han, originaires de Chine du Nord. Chassés lors d’invasions de la Mandchourie, ils se sont installés au sud du pays. Le hakka est une langue majeure en Chine.
Il reste peu de locuteurs de hakka en Polynésie. Dans un ouvrage collectif intitulé Culture et modernité dans l’outre-mer français paru en juin 2021, l’enseignante-chercheuse Aurélie Bayen-Poisson, spécialiste de la Chine contemporaine signe le texte : Mondialisation et transfert linguistique en Polynésie française : de la disparition du hakka à l’avènement du mandarin.