PAPEETE, le 5 novembre 2014 - Lors du Conseil des ministres d'hier, le vice-président Nuihau Laurey a présenté son projet de budget primitif, c’est-à-dire une première version qui doit encore faire son chemin à Assemblée. Dans les grandes lignes, il s'inscrit dans la continuité du budget de l'année dernière.
133,7 milliards de francs, c'est le montant que le gouvernement propose pour son budget 2015. Stable par rapport à l'année dernière, il met l'accent sur le redressement des comptes du Pays et sur l'augmentation de la commande publique.
Pour consolider l'équilibre du budget, le vice-président et ministre du Budget Nuihau Laurey indique que le plus gros poste de dépenses – les ressources humaines – va baisser de 710 millions Fcfp. La masse salariale du Pays s'établira tout de même à 30,8 milliards Fcfp.
En combinaison avec la réforme fiscale de 2013-2014, la capacité d'autofinancement du Pays a augmenté. En retirant le remboursement de la dette, elle s'établira l'année prochaine à plus de 3,1 milliards Fcfp, contre 2,5 milliards l'année passée.
Pour 25 milliards d'investissements
L'autofinancement ne sera toutefois pas suffisant pour couvrir les 25 milliards d'investissements prévus (dont 9 milliards de remboursement de dette). L'État et l'Europe participent pour plus de 5,7 milliards Fcfp à travers les Contrats de Projets, la Dotations Globales aux Investissements d'Éducation et le Fonds Européens d'Investissement. Mais il faudra encore emprunter 7 milliards Fcfp de plus pour trouver l'équilibre.
En plus de ces 16 milliards Fcfp de nouveaux crédits de paiement, il reste encore 23 milliards Fcfp de crédits prévus pour 2014 qui n'ont pas encore été dépensés, et qui sont donc reportés sur l’exercice 2015. En tout, "38,8 milliards de crédits de paiement seront ainsi alloués aux opérations d’investissement du pays l’an prochain, avec une perspective plancher de réalisation de 25 milliards Fcfp (taux de liquidation prévisionnel de 65 %) représentant une augmentation de +25 % par rapport à 2014" explique le ministère du Budget.
Nuihau Laurey regrette tout de même d'être obligé encore une fois d'inscrire des financements pour des projets qui en définitive ne sont pas réalisés. Il insiste sur le fait qu'il faut "un travail de reconfiguration de la planification budgétaire en matière d'investissements afin de réaliser plus, avec moins de financements extérieurs."
Le débat à l'Assemblée sur ce budget est annoncé pour la fin du mois. Les Représentants recevront le document à la fin de la semaine et auront 12 jours pour l'étudier avant que commence le travail en Commission des finances.
133,7 milliards de francs, c'est le montant que le gouvernement propose pour son budget 2015. Stable par rapport à l'année dernière, il met l'accent sur le redressement des comptes du Pays et sur l'augmentation de la commande publique.
Pour consolider l'équilibre du budget, le vice-président et ministre du Budget Nuihau Laurey indique que le plus gros poste de dépenses – les ressources humaines – va baisser de 710 millions Fcfp. La masse salariale du Pays s'établira tout de même à 30,8 milliards Fcfp.
En combinaison avec la réforme fiscale de 2013-2014, la capacité d'autofinancement du Pays a augmenté. En retirant le remboursement de la dette, elle s'établira l'année prochaine à plus de 3,1 milliards Fcfp, contre 2,5 milliards l'année passée.
Pour 25 milliards d'investissements
L'autofinancement ne sera toutefois pas suffisant pour couvrir les 25 milliards d'investissements prévus (dont 9 milliards de remboursement de dette). L'État et l'Europe participent pour plus de 5,7 milliards Fcfp à travers les Contrats de Projets, la Dotations Globales aux Investissements d'Éducation et le Fonds Européens d'Investissement. Mais il faudra encore emprunter 7 milliards Fcfp de plus pour trouver l'équilibre.
En plus de ces 16 milliards Fcfp de nouveaux crédits de paiement, il reste encore 23 milliards Fcfp de crédits prévus pour 2014 qui n'ont pas encore été dépensés, et qui sont donc reportés sur l’exercice 2015. En tout, "38,8 milliards de crédits de paiement seront ainsi alloués aux opérations d’investissement du pays l’an prochain, avec une perspective plancher de réalisation de 25 milliards Fcfp (taux de liquidation prévisionnel de 65 %) représentant une augmentation de +25 % par rapport à 2014" explique le ministère du Budget.
Nuihau Laurey regrette tout de même d'être obligé encore une fois d'inscrire des financements pour des projets qui en définitive ne sont pas réalisés. Il insiste sur le fait qu'il faut "un travail de reconfiguration de la planification budgétaire en matière d'investissements afin de réaliser plus, avec moins de financements extérieurs."
Le débat à l'Assemblée sur ce budget est annoncé pour la fin du mois. Les Représentants recevront le document à la fin de la semaine et auront 12 jours pour l'étudier avant que commence le travail en Commission des finances.
Budget en augmentation ou pas ?
Le compte rendu du Conseil des ministres affirme que "le budget primitif pour l'exercice 2015, hors écritures d’ordre, s’établit à 133,664 milliards Fcfp, en quasi-reconduction par rapport à 2014 (+0,87%)."
Par contre, quand on inclut ces "écritures d'ordre" il est en baisse puisque le budget primitif de 2014 s'établissait à 135,4 milliards Fcfp.
Le compte rendu du Conseil des ministres affirme que "le budget primitif pour l'exercice 2015, hors écritures d’ordre, s’établit à 133,664 milliards Fcfp, en quasi-reconduction par rapport à 2014 (+0,87%)."
Par contre, quand on inclut ces "écritures d'ordre" il est en baisse puisque le budget primitif de 2014 s'établissait à 135,4 milliards Fcfp.