PAPEETE, mercredi 12 décembre 2012. Grande surprise pour les élus réunis depuis le mardi 11 décembre au matin 9h30 pour l’examen du budget 2013 du Pays, de nouveaux projets d’aménagement ont été présentés durant la discussion avec les élus. Mardi dans la soirée, alors que les débats avaient repris après 19 heures, c’est au moment du passage du vote des chapitres sur les autorisations de paiement en investissement que les élus de l’Assemblée de Polynésie française ont découvert, par le biais d’amendements de séance, de nouveaux projets issus du gouvernement Temaru.
Ainsi, les représentants de l’assemblée ont découvert un projet de réaménagement du Musée de Tahiti et ses îles. Il s’agirait de le transformer en un «centre de convergence historico-culturel». En l’occurrence une extension est prévue par la construction d’une 5e aile, un espace de restauration, un auditorium et un centre documentaire. Une réhabilitation des fortins, situés à l’entrée de la vallée de la Punaruu est également prévue. Une étude de 50 millions de Fcfp a été adoptée par les élus de la majorité à ce sujet. Le ministre de l’agriculture a pour sa part présenté, le projet d’une unité de traitement de déchets organiques par laquelle les carcasses d’animaux victimes de maladie (salmonelle notamment) pourront être éliminées et transformées en matériel fertilisable. Cette unité (via un thermo digesteur) serait confiée en gestion à la SEM d’abattage. Cette unité nécessitera un investissement de 100 millions de Fcfp.
Mais le projet le plus novateur, qui est apparu par le biais d’un amendement proposé par le gouvernement, est celui de la création d’un éco-parc à Hitia’a, lequel a nécessité de dégager pas moins de 100 millions de Fcfp en autorisation de programme. Ce projet est doublé de celui créant un marché de produits locaux, à proximité, pour 40 millions de Fcfp. La proposition a été présentée par le ministre de l’agriculture. Kalani Teixera a précisé que cet éco-parc (sur un domaine foncier de 800 hectares) permettra «d’être une vitrine » de l’agriculture locale avec une vocation pédagogique forte. Le projet même s’il sort du chapeau en 2012 avait cependant été initié dès 2003. Dans les rangs de l’opposition, tous ces nouveaux projets ont surpris et provoqué de multiples réactions et interrogations. Maina Sage, élue Ia Ora Te Fenua, s’est même exclamée : «Vous êtes des champions pour sortir des projets avec vos amendements. Dommage que l’on ait pas eu cela à l’origine dans les documents remis aux élus. Mais c’est bien là, le problème de ce budget». Ces nouveaux projets, ainsi que les sommes que le Pays doit dégager pour sa participation dans la SAS Tahiti Ocean Farm (la ferme aquacole en joint-venture avec des investisseurs chinois), sont financés par un redéploiement de certains crédits, notamment par le report «à plus tard» du projet de réhabilitation de la Pointe Vénus. 405 millions de Fcfp avaient inscrits initialement dans le projet de budget sur ce projet.
Le budget 2013 de la Polynésie française a été adopté très précisément à 23h49 par 31 voix pour et 16 voix contre.
Ainsi, les représentants de l’assemblée ont découvert un projet de réaménagement du Musée de Tahiti et ses îles. Il s’agirait de le transformer en un «centre de convergence historico-culturel». En l’occurrence une extension est prévue par la construction d’une 5e aile, un espace de restauration, un auditorium et un centre documentaire. Une réhabilitation des fortins, situés à l’entrée de la vallée de la Punaruu est également prévue. Une étude de 50 millions de Fcfp a été adoptée par les élus de la majorité à ce sujet. Le ministre de l’agriculture a pour sa part présenté, le projet d’une unité de traitement de déchets organiques par laquelle les carcasses d’animaux victimes de maladie (salmonelle notamment) pourront être éliminées et transformées en matériel fertilisable. Cette unité (via un thermo digesteur) serait confiée en gestion à la SEM d’abattage. Cette unité nécessitera un investissement de 100 millions de Fcfp.
Mais le projet le plus novateur, qui est apparu par le biais d’un amendement proposé par le gouvernement, est celui de la création d’un éco-parc à Hitia’a, lequel a nécessité de dégager pas moins de 100 millions de Fcfp en autorisation de programme. Ce projet est doublé de celui créant un marché de produits locaux, à proximité, pour 40 millions de Fcfp. La proposition a été présentée par le ministre de l’agriculture. Kalani Teixera a précisé que cet éco-parc (sur un domaine foncier de 800 hectares) permettra «d’être une vitrine » de l’agriculture locale avec une vocation pédagogique forte. Le projet même s’il sort du chapeau en 2012 avait cependant été initié dès 2003. Dans les rangs de l’opposition, tous ces nouveaux projets ont surpris et provoqué de multiples réactions et interrogations. Maina Sage, élue Ia Ora Te Fenua, s’est même exclamée : «Vous êtes des champions pour sortir des projets avec vos amendements. Dommage que l’on ait pas eu cela à l’origine dans les documents remis aux élus. Mais c’est bien là, le problème de ce budget». Ces nouveaux projets, ainsi que les sommes que le Pays doit dégager pour sa participation dans la SAS Tahiti Ocean Farm (la ferme aquacole en joint-venture avec des investisseurs chinois), sont financés par un redéploiement de certains crédits, notamment par le report «à plus tard» du projet de réhabilitation de la Pointe Vénus. 405 millions de Fcfp avaient inscrits initialement dans le projet de budget sur ce projet.
Le budget 2013 de la Polynésie française a été adopté très précisément à 23h49 par 31 voix pour et 16 voix contre.
