Alex, France | AFP | jeudi 24/08/2023 - Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a promis jeudi le maintien d'une politique économique et fiscale favorable aux entreprises malgré l'étalement sur 4 ans d'un impôt initialement appelé à disparaitre en 2024, lors d'un discours de rentrée, à Alex, en Haute-Savoie.
"Je veux rassurer tous ceux qui nous soutiennent depuis plus de six ans", a-t-il insisté s'exprimant lors d'une visite dans une usine du fabricant de meubles Fournier. "Vous pouvez compter sur nous, nous ne dévierons pas d’un pouce de la seule politique économique qui a donné les meilleurs résultats que la France ait connus depuis 40 ans: la politique de l’offre".
La remise en cause de cette politique est une crainte du patronat, notamment en raison de l'étalement sur quatre ans de la suppression d'un impôt de production, la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), que Bruno Le Maire a confirmé.
Cet impôt qui pèse tout particulièrement sur les entreprises industrielles a été réduit de moitié cette année et devait être aboli en 2024, mais le gouvernement a choisi d'étaler sa suppression, pour un coût ramené à un milliard d'euros par an pour les finances publiques.
"A la fin de 2027, la CVAE sera définitivement supprimée", a toutefois assuré le ministre devant un parterre composé en partie d'industriels locaux.
Soucieux de mieux protéger les brevets et la propriété intellectuelle, Bruno Le Maire a annoncé vouloir renforcer le contrôle des investissements étrangers, en l'élargissant "aux activités d’extraction et de transformation des matières premières critiques", rappelant que la Chine a fait de même.
"Ces secteurs sont devenus décisifs pour la souveraineté du pays", a-t-il indiqué, ajoutant que le contrôle, automatique quand un investisseur non européen achète 10% ou plus du capital d'une firme, serait étendu aux prises de participations dans des "succursales françaises d’entreprises étrangères".
A l'intention des entrepreneurs, le ministre a aussi dit vouloir "continuer à simplifier" et pour cela réunir "des assises de la simplification dans les trois mois qui viennent".
Il a également dit vouloir travailler "au développement rapide de l'actionnariat salariés".
Bruno Le Maire a enfin insisté sur la nécessité de "poursuivre la réforme de l'assurance chômage" et d'agrandir la différence entre les revenus du travail et les allocations, dans l'objectif de ramener le taux de chômage de 7% à 5%.
"Le travail restera la valeur cardinale de notre politique économique", a-t-il martelé, fustigeant "toutes les lubies du retour à la retraite à 60 ans et du travailler moins ont conduit à notre appauvrissement collectif".
"Je veux rassurer tous ceux qui nous soutiennent depuis plus de six ans", a-t-il insisté s'exprimant lors d'une visite dans une usine du fabricant de meubles Fournier. "Vous pouvez compter sur nous, nous ne dévierons pas d’un pouce de la seule politique économique qui a donné les meilleurs résultats que la France ait connus depuis 40 ans: la politique de l’offre".
La remise en cause de cette politique est une crainte du patronat, notamment en raison de l'étalement sur quatre ans de la suppression d'un impôt de production, la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), que Bruno Le Maire a confirmé.
Cet impôt qui pèse tout particulièrement sur les entreprises industrielles a été réduit de moitié cette année et devait être aboli en 2024, mais le gouvernement a choisi d'étaler sa suppression, pour un coût ramené à un milliard d'euros par an pour les finances publiques.
"A la fin de 2027, la CVAE sera définitivement supprimée", a toutefois assuré le ministre devant un parterre composé en partie d'industriels locaux.
Soucieux de mieux protéger les brevets et la propriété intellectuelle, Bruno Le Maire a annoncé vouloir renforcer le contrôle des investissements étrangers, en l'élargissant "aux activités d’extraction et de transformation des matières premières critiques", rappelant que la Chine a fait de même.
"Ces secteurs sont devenus décisifs pour la souveraineté du pays", a-t-il indiqué, ajoutant que le contrôle, automatique quand un investisseur non européen achète 10% ou plus du capital d'une firme, serait étendu aux prises de participations dans des "succursales françaises d’entreprises étrangères".
A l'intention des entrepreneurs, le ministre a aussi dit vouloir "continuer à simplifier" et pour cela réunir "des assises de la simplification dans les trois mois qui viennent".
Il a également dit vouloir travailler "au développement rapide de l'actionnariat salariés".
Bruno Le Maire a enfin insisté sur la nécessité de "poursuivre la réforme de l'assurance chômage" et d'agrandir la différence entre les revenus du travail et les allocations, dans l'objectif de ramener le taux de chômage de 7% à 5%.
"Le travail restera la valeur cardinale de notre politique économique", a-t-il martelé, fustigeant "toutes les lubies du retour à la retraite à 60 ans et du travailler moins ont conduit à notre appauvrissement collectif".