Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 07/03/2017 - La Chambre des Lords devrait infliger mardi un nouveau revers au gouvernement britannique en approuvant un second amendement au projet de loi sur l'activation du Brexit destiné à permettre au parlement de voter sur l'accord final avec l'Union européenne.
Les Lords, qui doivent donner mardi soir leur accord final au projet de loi autorisant l'activation de l'article 50 du Traité de Lisbonne, ont commencé à discuter du texte et de possibles amendements à 11H00 GMT.
Ils devraient ainsi voter dans l'après-midi en faveur d'un amendement donnant le dernier mot au parlement sur l'accord final et tous les accords commerciaux futurs avec l'UE.
Une source au sein de l'opposition travailliste a assuré à l'AFP s'attendre à voir ce second amendement approuvé "largement" du fait d'un accord entre partis.
La Première ministre Theresa May a promis aux parlementaires un vote sur la base d'une acceptation ou d'un rejet de l'offre de Bruxelles. Ce qui signifie que s'ils rejettent le projet d'entente, le Royaume-Uni sortira de l'UE sans aucun accord.
Mais ses détracteurs craignent que cela ne provoque un chaos économique et juridique, tous les accords et contrats commerciaux entre le bloc des 27 et le Royaume-Uni devenant caducs du jour au lendemain.
Un sondage de BMG Research pour le quotidien The Independent publié mardi, montre que seulement 25% des Britanniques soutiendraient une sortie de l'UE "sans relations futures établies" avec le bloc des 27.
Les membres non élus de la chambre haute du Parlement ont adopté mercredi dernier par 358 voix contre 256 un premier amendement destiné à protéger les droits des trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni.
Ce vote a retardé d'une semaine l'adoption du projet de loi car les députés devront se repnecher dessus, probablement le 13 mars, après l'avoir adopté en première lecture par 494 voix contre 122.
Ce retard exclut la possibilité d'un lancement des négociations avec Bruxelles cette semaine, alors que Theresa May est lancée dans une course contre la montre pour tenir sa promesse d'activer l'article 50 du traité de Lisbonne d'ici fin mars.
Les négociations du Brexit planeront toutefois sur le Conseil européen de Bruxelles où Theresa May se rendra jeudi avant de laisser le bloc des 27 discuter vendredi de son avenir sans le Royaume-Uni.
Si plusieurs leaders européens s'attendent à des négociations difficiles, Theresa May se dit optimiste quant à la possibilité de trouver un accord mais affirme également être prête à quitter la table des négociations, assurant que "pas d'accord est mieux pour le Royaume-Uni qu'un mauvais accord".
Pour son porte-parole, cette position pourrait être contrariée par la demande des Lords d'avoir un vote final du parlement sur l'accord.
"Nous ne voulons pas d'un processus qui encourage l'UE à nous offrir un mauvais accord dans l'espoir que ça nous empêche de partir", a-t-il dit.
La porte-parole travailliste sur le Brexit à la chambre des Lords, Dianne Hayter, a elle affirmé la nécessité d'avoir le "meilleur accord possible pour atténuer les effets sociaux et économiques du résultat du référendum" lors duquel 52% des Britanniques ont voté en faveur du Brexit.
La chambre des Communes, où le parti conservateur a une courte majorité, devrait néanmoins tenter de contrecarrer ces amendements en seconde lecture. Si les conservateurs sont confiants sur leur capacité à bloquer le premier, le second amendement devrait être plus difficile à annuler, une vingtaine de députés Tories étant susceptibles de le soutenir.
Anne Soubry, l'une de ces députés conservateurs rebelles, a assuré que cet amendement était un moyen d'offrir "un filet de sécurité parlementaire" aux Britanniques sur les conditions du divorce avec l'UE.
Pour l'ancien ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague, Theresa May devrait organiser des élections générales anticipées afin d'obtenir une majorité plus confortable au sein des députés.
"Le gouvernement pourrait être confronté à beaucoup de votes serrés, de concessions ou de défaites pendant qu'il essaye de mettre en oeuvre le Brexit", a-t-il fait valoir dans le Daily Telegraph.
Les Lords, qui doivent donner mardi soir leur accord final au projet de loi autorisant l'activation de l'article 50 du Traité de Lisbonne, ont commencé à discuter du texte et de possibles amendements à 11H00 GMT.
Ils devraient ainsi voter dans l'après-midi en faveur d'un amendement donnant le dernier mot au parlement sur l'accord final et tous les accords commerciaux futurs avec l'UE.
Une source au sein de l'opposition travailliste a assuré à l'AFP s'attendre à voir ce second amendement approuvé "largement" du fait d'un accord entre partis.
La Première ministre Theresa May a promis aux parlementaires un vote sur la base d'une acceptation ou d'un rejet de l'offre de Bruxelles. Ce qui signifie que s'ils rejettent le projet d'entente, le Royaume-Uni sortira de l'UE sans aucun accord.
Mais ses détracteurs craignent que cela ne provoque un chaos économique et juridique, tous les accords et contrats commerciaux entre le bloc des 27 et le Royaume-Uni devenant caducs du jour au lendemain.
Un sondage de BMG Research pour le quotidien The Independent publié mardi, montre que seulement 25% des Britanniques soutiendraient une sortie de l'UE "sans relations futures établies" avec le bloc des 27.
Les membres non élus de la chambre haute du Parlement ont adopté mercredi dernier par 358 voix contre 256 un premier amendement destiné à protéger les droits des trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni.
Ce vote a retardé d'une semaine l'adoption du projet de loi car les députés devront se repnecher dessus, probablement le 13 mars, après l'avoir adopté en première lecture par 494 voix contre 122.
- 'Filet de sécurité parlementaire' -
Ce retard exclut la possibilité d'un lancement des négociations avec Bruxelles cette semaine, alors que Theresa May est lancée dans une course contre la montre pour tenir sa promesse d'activer l'article 50 du traité de Lisbonne d'ici fin mars.
Les négociations du Brexit planeront toutefois sur le Conseil européen de Bruxelles où Theresa May se rendra jeudi avant de laisser le bloc des 27 discuter vendredi de son avenir sans le Royaume-Uni.
Si plusieurs leaders européens s'attendent à des négociations difficiles, Theresa May se dit optimiste quant à la possibilité de trouver un accord mais affirme également être prête à quitter la table des négociations, assurant que "pas d'accord est mieux pour le Royaume-Uni qu'un mauvais accord".
Pour son porte-parole, cette position pourrait être contrariée par la demande des Lords d'avoir un vote final du parlement sur l'accord.
"Nous ne voulons pas d'un processus qui encourage l'UE à nous offrir un mauvais accord dans l'espoir que ça nous empêche de partir", a-t-il dit.
La porte-parole travailliste sur le Brexit à la chambre des Lords, Dianne Hayter, a elle affirmé la nécessité d'avoir le "meilleur accord possible pour atténuer les effets sociaux et économiques du résultat du référendum" lors duquel 52% des Britanniques ont voté en faveur du Brexit.
La chambre des Communes, où le parti conservateur a une courte majorité, devrait néanmoins tenter de contrecarrer ces amendements en seconde lecture. Si les conservateurs sont confiants sur leur capacité à bloquer le premier, le second amendement devrait être plus difficile à annuler, une vingtaine de députés Tories étant susceptibles de le soutenir.
Anne Soubry, l'une de ces députés conservateurs rebelles, a assuré que cet amendement était un moyen d'offrir "un filet de sécurité parlementaire" aux Britanniques sur les conditions du divorce avec l'UE.
Pour l'ancien ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague, Theresa May devrait organiser des élections générales anticipées afin d'obtenir une majorité plus confortable au sein des députés.
"Le gouvernement pourrait être confronté à beaucoup de votes serrés, de concessions ou de défaites pendant qu'il essaye de mettre en oeuvre le Brexit", a-t-il fait valoir dans le Daily Telegraph.