Kano, Nigeria | AFP | mardi 14/03/2017 - Le groupe islamiste Boko Haram a publié lundi soir sur internet une vidéo mettant en scène une exécution dans le nord-est du Nigeria sur le modèle de la propagande propre à l'organisation Etat islamique (EI).
C'est la première vidéo de ce type jamais publiée par le groupe nigérian Boko Haram, dont l'insurrection armée et sa répression ont fait quelque 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009. La vidéo porte le logo de la faction du leader de Boko Haram, Abubakar Shekau.
Dans cette vidéo, trois hommes habillés de longues combinaisons orange - caractéristique des vidéos d'exécutions de l'EI - sont accusés d'espionnage pour le compte du Nigeria et sont interrogés avec le drapeau noir de l'EI en fond.
Les mains attachées dans le dos, les hommes sont ensuite emmenés en file indienne sur un chemin de brousse par des jihadistes masqués et vêtus de noir jusqu'à un terrain dégagé où au moins l'un d'entre eux est décapité avec un sabre.
"Ce sont vos espions qu'Allah a découverts", assène un homme juste avant l'exécution.
Aucune indication ne permet de savoir où ni quand cette exécution s'est déroulée. Cette vidéo a été diffusée sur une chaîne YouTube régulièrement utilisée par la faction d'Abubakar Shekau.
A l'image de l'EI, Boko Haram avait déjà diffusé par le passé des images de décapitations insoutenables, mais la mise en scène copiant la propagande des exécutions en Syrie ou en Irak est inédite.
L'influence que le groupe Etat islamique exerce sur Boko Haram fait l'objet de débats depuis qu'Abubakar Shekau a fait allégeance à cette organisation en mars 2015.
La qualité des vidéos de Boko Haram a depuis beaucoup évolué, avec des images beaucoup plus nettes et moins granuleuses, et un meilleur son, avec des techniques de production et de montage qui rivalisent avec celles de la maison-mère.
En août dernier, l'EI a pourtant désigné Abou Mosab Al Barnaoui, le fils du fondateur de Boko Haram, pour remplacer Shekau et diriger "l'Etat Islamique d'Afrique de l'Ouest". Abubakar Shekau a rejeté ce changement de leadership, affirmant qu'il restait à la tête du groupe et a continué à publier des vidéos ou des messages audios.
C'est la première vidéo de ce type jamais publiée par le groupe nigérian Boko Haram, dont l'insurrection armée et sa répression ont fait quelque 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009. La vidéo porte le logo de la faction du leader de Boko Haram, Abubakar Shekau.
Dans cette vidéo, trois hommes habillés de longues combinaisons orange - caractéristique des vidéos d'exécutions de l'EI - sont accusés d'espionnage pour le compte du Nigeria et sont interrogés avec le drapeau noir de l'EI en fond.
Les mains attachées dans le dos, les hommes sont ensuite emmenés en file indienne sur un chemin de brousse par des jihadistes masqués et vêtus de noir jusqu'à un terrain dégagé où au moins l'un d'entre eux est décapité avec un sabre.
"Ce sont vos espions qu'Allah a découverts", assène un homme juste avant l'exécution.
Aucune indication ne permet de savoir où ni quand cette exécution s'est déroulée. Cette vidéo a été diffusée sur une chaîne YouTube régulièrement utilisée par la faction d'Abubakar Shekau.
A l'image de l'EI, Boko Haram avait déjà diffusé par le passé des images de décapitations insoutenables, mais la mise en scène copiant la propagande des exécutions en Syrie ou en Irak est inédite.
L'influence que le groupe Etat islamique exerce sur Boko Haram fait l'objet de débats depuis qu'Abubakar Shekau a fait allégeance à cette organisation en mars 2015.
La qualité des vidéos de Boko Haram a depuis beaucoup évolué, avec des images beaucoup plus nettes et moins granuleuses, et un meilleur son, avec des techniques de production et de montage qui rivalisent avec celles de la maison-mère.
En août dernier, l'EI a pourtant désigné Abou Mosab Al Barnaoui, le fils du fondateur de Boko Haram, pour remplacer Shekau et diriger "l'Etat Islamique d'Afrique de l'Ouest". Abubakar Shekau a rejeté ce changement de leadership, affirmant qu'il restait à la tête du groupe et a continué à publier des vidéos ou des messages audios.