Los Angeles, Etats-Unis | AFP | lundi 27/04/2015 - Un motel désaffecté repeint en blanc et transformé en sculpture géante sur laquelle chacun peut projeter ses pensées, ses désirs. C'est le pari réussi du Français Vincent Lamouroux qui crée l'événement à Los Angeles avec son oeuvre "Projections".
Plusieurs centaines de personnes ont assisté dimanche à l'inauguration de "Projections" sur Sunset Boulevard.
Une foule d'artistes, de branchés, de familles avec enfants dans les bras se prenaient en photo devant le "Pacific Sunset Motel", dont même le grillage, l'herbe et les palmiers ont été passés à la chaux.
Le motel, désaffecté depuis plus de dix ans, était surnommé le "Bates Motel" à cause de sa localisation à l'angle de Sunset Boulevard et de Bates Avenue. Un surnom qui évoque aussi l'hôtel lugubre du chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock, "Psychose", ainsi que la série télévisée à succès "Bates Motel".
Depuis deux semaines déjà, cet hôtel vide dont la peinture blanche éclatante attirait l'attention des passants sur cette portion de Sunset Boulevard, dans le quartier de Silver Lake, suscitait de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans la presse locale.
Le blanc, couleur qui efface, est devenue celle qui fait apparaître au grand jour cette quasi ruine urbaine.
"L'idée c'était de transformer intégralement le bâtiment et de l'envisager comme une grande sculpture à l'échelle de l'environnement urbain", a expliqué à l'AFP Vincent Lamouroux, qui réside à Paris mais vient régulièrement à Los Angeles depuis quinze ans.
Il a choisi la couleur blanche car c'est celle "qui pouvait amener le plus de lumière, qui pouvait éventuellement provoquer une espèce d'aveuglement, ça amenait aussi quelque chose de plutôt positif et peut-être l'idée d'un écran de projection pour tous les désirs, toutes les envies, toute l'imagination".
"Sur Sunset Boulevard où tout est fait pour attraper l'oeil, ce bâtiment blanc est devenu le plus visible de tous. On oublie tous les panneaux d'affichage, les néons, l'architecture un peu démonstrative pour ne voir en fait que cet immeuble qui semble être échappé d'un rêve", commente Nicolas Libert, de la boutique "Please do not enter" qui a produit l'installation.
L'installation, aboutissement de deux ans de travail, va être maintenue en l'état pendant deux semaines avant de laisser le temps, la poussière et les artistes de rue en reprendre possession.
"Ça pourra être une proie facile et même une proie rêvée pour l'ensemble des tagueurs et des artistes street art. On a mis en place un système de gardiennage pour 15 jours (...) puis on rend l'immeuble à l'espace public et advienne que pourra".
Puis le bâtiment sera détruit, "on ne sait pas quand", explique l'artiste, qui utilise beaucoup le blanc dans son travail de sculptures et d'installations géantes. Vu l'inflation immobilière galopante qui sévit à Los Angeles depuis plusieurs années, le "Bates Motel" sera, sans surprise, transformé en immeuble d'habitation par des promoteurs.
Plusieurs centaines de personnes ont assisté dimanche à l'inauguration de "Projections" sur Sunset Boulevard.
Une foule d'artistes, de branchés, de familles avec enfants dans les bras se prenaient en photo devant le "Pacific Sunset Motel", dont même le grillage, l'herbe et les palmiers ont été passés à la chaux.
Le motel, désaffecté depuis plus de dix ans, était surnommé le "Bates Motel" à cause de sa localisation à l'angle de Sunset Boulevard et de Bates Avenue. Un surnom qui évoque aussi l'hôtel lugubre du chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock, "Psychose", ainsi que la série télévisée à succès "Bates Motel".
Depuis deux semaines déjà, cet hôtel vide dont la peinture blanche éclatante attirait l'attention des passants sur cette portion de Sunset Boulevard, dans le quartier de Silver Lake, suscitait de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans la presse locale.
Le blanc, couleur qui efface, est devenue celle qui fait apparaître au grand jour cette quasi ruine urbaine.
"L'idée c'était de transformer intégralement le bâtiment et de l'envisager comme une grande sculpture à l'échelle de l'environnement urbain", a expliqué à l'AFP Vincent Lamouroux, qui réside à Paris mais vient régulièrement à Los Angeles depuis quinze ans.
Il a choisi la couleur blanche car c'est celle "qui pouvait amener le plus de lumière, qui pouvait éventuellement provoquer une espèce d'aveuglement, ça amenait aussi quelque chose de plutôt positif et peut-être l'idée d'un écran de projection pour tous les désirs, toutes les envies, toute l'imagination".
"Sur Sunset Boulevard où tout est fait pour attraper l'oeil, ce bâtiment blanc est devenu le plus visible de tous. On oublie tous les panneaux d'affichage, les néons, l'architecture un peu démonstrative pour ne voir en fait que cet immeuble qui semble être échappé d'un rêve", commente Nicolas Libert, de la boutique "Please do not enter" qui a produit l'installation.
L'installation, aboutissement de deux ans de travail, va être maintenue en l'état pendant deux semaines avant de laisser le temps, la poussière et les artistes de rue en reprendre possession.
"Ça pourra être une proie facile et même une proie rêvée pour l'ensemble des tagueurs et des artistes street art. On a mis en place un système de gardiennage pour 15 jours (...) puis on rend l'immeuble à l'espace public et advienne que pourra".
Puis le bâtiment sera détruit, "on ne sait pas quand", explique l'artiste, qui utilise beaucoup le blanc dans son travail de sculptures et d'installations géantes. Vu l'inflation immobilière galopante qui sévit à Los Angeles depuis plusieurs années, le "Bates Motel" sera, sans surprise, transformé en immeuble d'habitation par des promoteurs.