Bruxelles, Belgique | AFP | vendredi 24/03/2017 - Le Tunisien de 39 ans arrêté jeudi après avoir mis en danger avec sa voiture des piétons dans la ville belge d'Anvers (nord), a été inculpé vendredi de "tentative d'assassinat à caractère terroriste", même si les enquêteurs restent prudents sur ses motivations.
"Il n'est pas confirmé qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête, expliquant que les premières explications du suspect "n'avaient aucun sens". Une autre source a suggéré que des chefs d'inculpation larges avaient été choisis par précaution.
"Mohamed R." a été inculpé par un juge d'instruction "du chef de tentative d'assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes" et placé en détention provisoire, a annoncé vendredi le parquet fédéral belge.
Il avait été arrêté jeudi en fin de matinée après avoir "mis en danger" des piétons en roulant à très vive allure, sans faire de blessés, sur le Meir, une des principales artères commerçantes de Belgique, située dans le centre de la métropole flamande.
Les services de sécurité s'étaient rapidement mobilisés après ces faits qui se sont déroulés au lendemain du premier anniversaire des attentats du métro et de l'aéroport de Bruxelles (32 morts le 22 mars 2016) et après deux attaques terroristes à Londres et à l'aéroport parisien d'Orly en moins d'une semaine.
La justice belge avait d'abord indiqué que l'homme arrêté était de nationalité française, mais le parquet a rectifié ce point vendredi, confirmant des informations de la police française selon lesquelles il est en réalité de nationalité tunisienne.
Il possède une adresse à Lens (nord de la France) et n'était pas connu à ce stade pour des affaires de type grand banditisme", a déclaré une source policière française à l'AFP.
"Les seules infractions connues relevaient de la petite délinquance, du type conduite en état d'ivresse ou usage de stupéfiants. Il n'était pas fiché S (sûreté de l'Etat) et n'était pas signalé comme radicalisé selon les premiers éléments d'information", a-t-on ajouté de même source.
Selon une source belge proche de l'enquête, "ces derniers temps, il habitait dans sa voiture, si on en croit le bazar qu'on y a découvert, entre la Belgique et les Pays-Bas, où il a également été contrôlé".
Lors de son arrestation, des armes avaient été découvertes dans son véhicule et il portait une tenue de camouflage.
Il était "sous l'influence" d'une substance, probablement de l'alcool, rendant impossible son audition dans l'immédiat par la police, a par ailleurs précisé une source proche du dossier.
Une source française avait indiqué que le suspect n'était pas connu comme étant radicalisé et un certain nombre de ses condamnations laissent deviner des problèmes récurrents avec l'alcool.
"Différentes armes ont été découvertes dans le coffre" de sa voiture, "des armes blanches, un riot gun (fusil à pompe, ndlr) et un bidon contenant un produit encore indéterminé", avait énuméré le parquet. Selon la presse belge, il s'agissait "d'essence".
Les faits avaient été qualifiés d'"incident suspect" par le Premier ministre belge Charles Michel.
Le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme, avait été saisi "au vu des premiers éléments recueillis et compte tenu de ce qui s'est passé à Londres", où un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) a fait mercredi quatre morts, dont certains fauchés par un 4x4.
"Il n'est pas confirmé qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête, expliquant que les premières explications du suspect "n'avaient aucun sens". Une autre source a suggéré que des chefs d'inculpation larges avaient été choisis par précaution.
"Mohamed R." a été inculpé par un juge d'instruction "du chef de tentative d'assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes" et placé en détention provisoire, a annoncé vendredi le parquet fédéral belge.
Il avait été arrêté jeudi en fin de matinée après avoir "mis en danger" des piétons en roulant à très vive allure, sans faire de blessés, sur le Meir, une des principales artères commerçantes de Belgique, située dans le centre de la métropole flamande.
Les services de sécurité s'étaient rapidement mobilisés après ces faits qui se sont déroulés au lendemain du premier anniversaire des attentats du métro et de l'aéroport de Bruxelles (32 morts le 22 mars 2016) et après deux attaques terroristes à Londres et à l'aéroport parisien d'Orly en moins d'une semaine.
La justice belge avait d'abord indiqué que l'homme arrêté était de nationalité française, mais le parquet a rectifié ce point vendredi, confirmant des informations de la police française selon lesquelles il est en réalité de nationalité tunisienne.
Il possède une adresse à Lens (nord de la France) et n'était pas connu à ce stade pour des affaires de type grand banditisme", a déclaré une source policière française à l'AFP.
- 'Petite délinquance' -
"Les seules infractions connues relevaient de la petite délinquance, du type conduite en état d'ivresse ou usage de stupéfiants. Il n'était pas fiché S (sûreté de l'Etat) et n'était pas signalé comme radicalisé selon les premiers éléments d'information", a-t-on ajouté de même source.
Selon une source belge proche de l'enquête, "ces derniers temps, il habitait dans sa voiture, si on en croit le bazar qu'on y a découvert, entre la Belgique et les Pays-Bas, où il a également été contrôlé".
Lors de son arrestation, des armes avaient été découvertes dans son véhicule et il portait une tenue de camouflage.
Il était "sous l'influence" d'une substance, probablement de l'alcool, rendant impossible son audition dans l'immédiat par la police, a par ailleurs précisé une source proche du dossier.
Une source française avait indiqué que le suspect n'était pas connu comme étant radicalisé et un certain nombre de ses condamnations laissent deviner des problèmes récurrents avec l'alcool.
"Différentes armes ont été découvertes dans le coffre" de sa voiture, "des armes blanches, un riot gun (fusil à pompe, ndlr) et un bidon contenant un produit encore indéterminé", avait énuméré le parquet. Selon la presse belge, il s'agissait "d'essence".
Les faits avaient été qualifiés d'"incident suspect" par le Premier ministre belge Charles Michel.
Le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme, avait été saisi "au vu des premiers éléments recueillis et compte tenu de ce qui s'est passé à Londres", où un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) a fait mercredi quatre morts, dont certains fauchés par un 4x4.