Belgique | AFP | vendredi 13/04/2018 - La justice belge a ouvert une enquête après la diffusion, à leur insu, de photos et vidéos de "centaines" de jeunes femmes dénudées via l'application internet Discord, a annoncé vendredi le parquet de Bruxelles.
Au total "des milliers" de documents susceptibles de poursuites pour voyeurisme ont été échangés, a précisé à l'AFP une source du parquet, confirmant des informations de la chaîne privée flamande VTM.
Les photos ont notamment été partagées par des anciens compagnons de ces jeunes femmes, par désir de vengeance, accompagnées de la mention "revenge porn", a expliqué le parquet dans un communiqué.
Dans d'autres cas, des "hackeurs" sont parvenus à pirater des comptes personnels sur les réseaux sociaux type Facebook et ont pu partager les images. "Parfois les hackeurs travaillent sur demande" moyennant rémunération, a-t-on souligné de même source.
Le parquet a rappelé que la peine encourue pour l'infraction de "voyeurisme" pouvait aller jusqu'à 15 ans de prison si la victime a moins de 16 ans (jusqu'à 10 ans entre 16 et 18 ans, 5 ans pour une victime majeure).
D'après VTM, plus de 5.000 photos ou vidéos de jeunes femmes dénudées, originaires de Flandre (nord de la Belgique), ont été diffusées via l'application Discord, en général utilisée par des amateurs de jeux vidéo en ligne.
"Les bases de données sont ordonnées par province, parfois les noms des filles y sont mentionnés", a précisé le parquet.
L'enquête a été confiée à un service de police spécialisé dans la cyber-criminalité, la "Computer Crime Unit" de la région de Bruxelles. Aucun suspect n'avait été identifié vendredi.
Si des victimes mineures se font connaître, l'enquête pourrait aussi viser la diffusion d'images pédopornographiques, toujours selon le parquet.
Au total "des milliers" de documents susceptibles de poursuites pour voyeurisme ont été échangés, a précisé à l'AFP une source du parquet, confirmant des informations de la chaîne privée flamande VTM.
Les photos ont notamment été partagées par des anciens compagnons de ces jeunes femmes, par désir de vengeance, accompagnées de la mention "revenge porn", a expliqué le parquet dans un communiqué.
Dans d'autres cas, des "hackeurs" sont parvenus à pirater des comptes personnels sur les réseaux sociaux type Facebook et ont pu partager les images. "Parfois les hackeurs travaillent sur demande" moyennant rémunération, a-t-on souligné de même source.
Le parquet a rappelé que la peine encourue pour l'infraction de "voyeurisme" pouvait aller jusqu'à 15 ans de prison si la victime a moins de 16 ans (jusqu'à 10 ans entre 16 et 18 ans, 5 ans pour une victime majeure).
D'après VTM, plus de 5.000 photos ou vidéos de jeunes femmes dénudées, originaires de Flandre (nord de la Belgique), ont été diffusées via l'application Discord, en général utilisée par des amateurs de jeux vidéo en ligne.
"Les bases de données sont ordonnées par province, parfois les noms des filles y sont mentionnés", a précisé le parquet.
L'enquête a été confiée à un service de police spécialisé dans la cyber-criminalité, la "Computer Crime Unit" de la région de Bruxelles. Aucun suspect n'avait été identifié vendredi.
Si des victimes mineures se font connaître, l'enquête pourrait aussi viser la diffusion d'images pédopornographiques, toujours selon le parquet.