Paris, France | AFP | vendredi 17/03/2017 - François Hollande a officiellement lancé vendredi, au parc de la Villette à Paris, la Cité des Outre-mer, un de ses engagements de campagne, occasion pour lui de faire le bilan de son action en faveur des Outre-mer et d'insister sur "la diversité" et "l'unité".
Cette Cité, destinée à promouvoir et valoriser les cultures, les arts, les traditions et coutumes des territoires ultramarins, sera installée dans un ancien cinéma désaffecté de ce parc du nord-est de la capitale, et ouvrira ses portes en 2019.
Elle sera "un message de reconnaissance de la diversité" et "une volonté d'unité", a dit le président de la République, dans un restaurant voisin de la future Cité, où il a signé la convention d'utilisation du bâtiment, en présence de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, impliquée financièrement dans le projet, de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, de l'ancienne ministre George Pau-Langevin, du président de la Polynésie française Edouard Fritch, et de nombreux élus.
Devant la presse, il a souhaité adresser "un message républicain (...) au moment où il y a des valeurs mises en cause, où il y a des distinctions qui sont faites entre Français, où il y a des conceptions de l'accueil, de l'ouverture, qui sont avancées dans cette campagne", défendant avec cette Cité "un élément de cohésion, de solidarité, d'unité".
Selon lui, le projet est "irréversible" et son avenir "assuré". C'est "une vitrine à Paris de tout ce que représente l'Outre-mer", a-t-il expliqué.
Le lieu de 1.600 m2 contiendra une salle de spectacle, des espaces d'exposition, un espace de restauration dédié à la gastronomie ultramarine, une boutique, des salles de réunion, une médiathèque et une serre tropicale.
Ce sera l'occasion de "faire découvrir une France qui n'est pas qu'hexagonale, mais aussi océanique", afin que "les regards changent sur les Outre-mer", a souligné Ericka Bareigts, qui a prévu dans son budget 2017 un financement de 10 millions d'euros pour cette Cité.
Le projet est ancien, "puisque c'est Lionel Jospin, en 2001, qui en avait avancé l'idée", a rappelé François Hollande. Mais la recherche d'un lieu adéquat a pris du temps. Le choix de La Villette a finalement été acté en 2015.
Anne Hidalgo a insisté sur le "lien de Paris avec les Outre-mer", rappelant que 600.000 ultramarins vivaient en Ile-de-France, dont 200.000 à Paris, et que la ville employait 6.000 agents ultramarins.
"J'ai voulu tout au long de ces dernières années que la vérité soit établie sur un certain nombre d'événements particulièrement douloureux", a-t-il dit, insistant sur le transfert forcé dans les campagnes de l'Hexagone de milliers d'enfants réunionnais dans les années 60 et 70, ou sur les essais nucléaires en Polynésie.
Le chef de l'Etat est aussi revenu sur deux lois importantes de son quinquennat, la loi sur la régulation économique en outre-mer, portée par l'ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel, et la loi égalité réelle Outre-mer, adoptée en mars. "Il reste beaucoup à faire sur l'égalité réelle, mais nous avons posé les bases", a-t-il affirmé.
Il a aussi rappelé qu'il s'était rendu dans tous les territoires ultramarins, que le budget des Outre-mer avait été "amélioré" (plus de 2 milliards chaque année), que les secteurs économiques "essentiels" comme la banane, la canne à sucre ou le rhum avaient été "sauvegardés", et les dispositifs économiques et sociaux mis en place dans l'Hexagone "amplifiés pour les Outre-mer" (crédit impôt compétitivité emploi, exonérations sociales, etc.).
Dans un communiqué, la présidente de la Région Île-de-France Valérie Pécresse (LR), a regretté "la précipitation" autour de cette Cité, "à une semaine de la période de réserve électorale", appelant à un projet "concerté".
Cette Cité, destinée à promouvoir et valoriser les cultures, les arts, les traditions et coutumes des territoires ultramarins, sera installée dans un ancien cinéma désaffecté de ce parc du nord-est de la capitale, et ouvrira ses portes en 2019.
Elle sera "un message de reconnaissance de la diversité" et "une volonté d'unité", a dit le président de la République, dans un restaurant voisin de la future Cité, où il a signé la convention d'utilisation du bâtiment, en présence de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, impliquée financièrement dans le projet, de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, de l'ancienne ministre George Pau-Langevin, du président de la Polynésie française Edouard Fritch, et de nombreux élus.
Devant la presse, il a souhaité adresser "un message républicain (...) au moment où il y a des valeurs mises en cause, où il y a des distinctions qui sont faites entre Français, où il y a des conceptions de l'accueil, de l'ouverture, qui sont avancées dans cette campagne", défendant avec cette Cité "un élément de cohésion, de solidarité, d'unité".
Selon lui, le projet est "irréversible" et son avenir "assuré". C'est "une vitrine à Paris de tout ce que représente l'Outre-mer", a-t-il expliqué.
Le lieu de 1.600 m2 contiendra une salle de spectacle, des espaces d'exposition, un espace de restauration dédié à la gastronomie ultramarine, une boutique, des salles de réunion, une médiathèque et une serre tropicale.
Ce sera l'occasion de "faire découvrir une France qui n'est pas qu'hexagonale, mais aussi océanique", afin que "les regards changent sur les Outre-mer", a souligné Ericka Bareigts, qui a prévu dans son budget 2017 un financement de 10 millions d'euros pour cette Cité.
Le projet est ancien, "puisque c'est Lionel Jospin, en 2001, qui en avait avancé l'idée", a rappelé François Hollande. Mais la recherche d'un lieu adéquat a pris du temps. Le choix de La Villette a finalement été acté en 2015.
Anne Hidalgo a insisté sur le "lien de Paris avec les Outre-mer", rappelant que 600.000 ultramarins vivaient en Ile-de-France, dont 200.000 à Paris, et que la ville employait 6.000 agents ultramarins.
- mémoire -
Plus largement, M. Hollande a souligné que cette cité s'inscrivait "dans le partage de la mémoire" qu'il a défendu pendant son quinquennat, notamment avec l'inauguration en 2015 du Memorial ACTe à Pointe-à-Pitre et la future Fondation pour la mémoire de l'esclavage."J'ai voulu tout au long de ces dernières années que la vérité soit établie sur un certain nombre d'événements particulièrement douloureux", a-t-il dit, insistant sur le transfert forcé dans les campagnes de l'Hexagone de milliers d'enfants réunionnais dans les années 60 et 70, ou sur les essais nucléaires en Polynésie.
Le chef de l'Etat est aussi revenu sur deux lois importantes de son quinquennat, la loi sur la régulation économique en outre-mer, portée par l'ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel, et la loi égalité réelle Outre-mer, adoptée en mars. "Il reste beaucoup à faire sur l'égalité réelle, mais nous avons posé les bases", a-t-il affirmé.
Il a aussi rappelé qu'il s'était rendu dans tous les territoires ultramarins, que le budget des Outre-mer avait été "amélioré" (plus de 2 milliards chaque année), que les secteurs économiques "essentiels" comme la banane, la canne à sucre ou le rhum avaient été "sauvegardés", et les dispositifs économiques et sociaux mis en place dans l'Hexagone "amplifiés pour les Outre-mer" (crédit impôt compétitivité emploi, exonérations sociales, etc.).
Dans un communiqué, la présidente de la Région Île-de-France Valérie Pécresse (LR), a regretté "la précipitation" autour de cette Cité, "à une semaine de la période de réserve électorale", appelant à un projet "concerté".