WASHINGTON, 20 mars 2013 (AFP) - Des hommes devenant père à un âge avancé ont plus de risques de voir leurs propres enfants avoir un garçon ou une fille autiste, comme les femmes maltraitées dans leur enfance, selon deux études publiées mercredi.
La première étude menée par des chercheurs britanniques et suédois en Suède montre que le risque d'autisme chez les petits-enfants s'accroît avec l'âge que leur grand-père avait au moment où leur père ou leur mère est né.
Les hommes qui avaient 50 ans ou plus quand leur fille est née avaient 1,79 fois plus de risque que celle-ci donne naissance à un enfant atteint d'autisme, par rapport à des hommes devenus pères entre 20 et 24 ans.
Quand les hommes de 50 ans et au-delà avaient un fils, le risque que ce dernier ait un enfant autiste était 1,67 fois plus grand.
"Pour la première fois en psychiatrie, nous avons montré que les choix de votre père et grand-père peuvent vous affecter", relève le Dr Avi Reichenberg du King's College à Londres, co-auteur de cette recherche paru dans le Journal of the American Medical Association Psychiatry.
"Cela ne veut pas dire pour autant que vous ne devez pas avoir des enfants si votre père était âgé quand vous êtes nés car le risque, s'il est accru, reste encore faible", ajoute-t-il: "Mais ces résultats sont importants pour comprendre la complexité des causes de l'autisme".
Ces chercheurs ont identifié dans des registres médicaux suédois 5.936 personnes autistes et 30.923 sujets sains nés depuis 1932. Ils ont recueilli des données sur tous les grands-pères de ces personnes et déterminé leur âge de reproduction et tout diagnostic psychiatrique.
Cette recherche laisse penser que dans l'autisme, une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, des mutations de gènes peuvent sauter une génération.
Des études précédentes avaient déjà montré que des hommes devenant pères à 50 ans ou plus doublaient le risque d'avoir un enfant autiste comparativement à ceux qui ont des enfants plus jeunes.
La cause est inconnue mais ces chercheurs pensent que le vieillissement affecte les cellules du sperme et leur division durant lesquelles de nouvelles mutations peuvent se produire.
La seconde étude également publiée dans le JAMA Psychiatry indique que même des mauvais traitements "modérés" accroissent de 60% chez les femmes, le risque d'avoir un enfant autiste comparativement à celles n'ayant jamais subi de tels traumatismes. Cette étude a porté sur plus de 50.000 femmes aux Etats-Unis.
Les auteurs relèvent que les mauvais traitements physiques comme psychologiques sont liés à tout un ensemble de problèmes de santé telles l'obésité, l'anxiété et la dépression.
La première étude menée par des chercheurs britanniques et suédois en Suède montre que le risque d'autisme chez les petits-enfants s'accroît avec l'âge que leur grand-père avait au moment où leur père ou leur mère est né.
Les hommes qui avaient 50 ans ou plus quand leur fille est née avaient 1,79 fois plus de risque que celle-ci donne naissance à un enfant atteint d'autisme, par rapport à des hommes devenus pères entre 20 et 24 ans.
Quand les hommes de 50 ans et au-delà avaient un fils, le risque que ce dernier ait un enfant autiste était 1,67 fois plus grand.
"Pour la première fois en psychiatrie, nous avons montré que les choix de votre père et grand-père peuvent vous affecter", relève le Dr Avi Reichenberg du King's College à Londres, co-auteur de cette recherche paru dans le Journal of the American Medical Association Psychiatry.
"Cela ne veut pas dire pour autant que vous ne devez pas avoir des enfants si votre père était âgé quand vous êtes nés car le risque, s'il est accru, reste encore faible", ajoute-t-il: "Mais ces résultats sont importants pour comprendre la complexité des causes de l'autisme".
Ces chercheurs ont identifié dans des registres médicaux suédois 5.936 personnes autistes et 30.923 sujets sains nés depuis 1932. Ils ont recueilli des données sur tous les grands-pères de ces personnes et déterminé leur âge de reproduction et tout diagnostic psychiatrique.
Cette recherche laisse penser que dans l'autisme, une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, des mutations de gènes peuvent sauter une génération.
Des études précédentes avaient déjà montré que des hommes devenant pères à 50 ans ou plus doublaient le risque d'avoir un enfant autiste comparativement à ceux qui ont des enfants plus jeunes.
La cause est inconnue mais ces chercheurs pensent que le vieillissement affecte les cellules du sperme et leur division durant lesquelles de nouvelles mutations peuvent se produire.
La seconde étude également publiée dans le JAMA Psychiatry indique que même des mauvais traitements "modérés" accroissent de 60% chez les femmes, le risque d'avoir un enfant autiste comparativement à celles n'ayant jamais subi de tels traumatismes. Cette étude a porté sur plus de 50.000 femmes aux Etats-Unis.
Les auteurs relèvent que les mauvais traitements physiques comme psychologiques sont liés à tout un ensemble de problèmes de santé telles l'obésité, l'anxiété et la dépression.