Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/03/2017 - Le puissant cyclone qui a déferlé sur le nord-est de l'Australie pourrait avoir endommagé encore davantage la Grande barrière de corail, site emblématique classé au patrimoine mondial et déjà victime du blanchissement, ont prévenu jeudi des scientifiques.
La survie des coraux des parties centrale et septentrionale de cet écosystème marin qui s'étend sur 2.300 km au large de l'Etat du Queensland est déjà en question, après des épisodes de blanchissement massif sur deux années consécutives dûs à la hausse des températures de l'eau.
Dans certaines conditions, les tempêtes sont susceptibles d'améliorer les conditions de vie des coraux victimes de la chaleur grâce à l'effet refroidissant de la pluie et de la couverture nuageuse.
Mais le cyclone Debbie est passé sur la partie sud de la Grande barrière de corail qui n'a pas été très touchée par le blanchissement et les scientifiques craignent que ses vents violents et les courants n'aient endommagé les coraux.
"Il est passé sur une partie méridionale qui faisait la transition entre les coraux victimes de blanchissement sévère et les coraux sains, le cyclone a frappé une partie du récif qui a échappé à moitié au blanchissement cette année", a dit à l'AFP James Kerry, biologiste marin à l'Université James Cook. "Il a probablement provoqué de gros dégâts dans le corridor qu'il a emprunté, peut-être sur une centaine de kilomètres", a-t-il ajouté.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur et ses nutriments.
La Grande Barrière, inscrite au patrimoine mondial depuis 1981, est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.
En 2011, des inondations puis le cyclone Yasi avaient fortement endommagé le récif et la qualité des eaux s'était détériorée.
Les scientifiques n'ont pu pour l'instant mesurer l'impact de Debbie à cause des mauvaises conditions météo.
La survie des coraux des parties centrale et septentrionale de cet écosystème marin qui s'étend sur 2.300 km au large de l'Etat du Queensland est déjà en question, après des épisodes de blanchissement massif sur deux années consécutives dûs à la hausse des températures de l'eau.
Dans certaines conditions, les tempêtes sont susceptibles d'améliorer les conditions de vie des coraux victimes de la chaleur grâce à l'effet refroidissant de la pluie et de la couverture nuageuse.
Mais le cyclone Debbie est passé sur la partie sud de la Grande barrière de corail qui n'a pas été très touchée par le blanchissement et les scientifiques craignent que ses vents violents et les courants n'aient endommagé les coraux.
"Il est passé sur une partie méridionale qui faisait la transition entre les coraux victimes de blanchissement sévère et les coraux sains, le cyclone a frappé une partie du récif qui a échappé à moitié au blanchissement cette année", a dit à l'AFP James Kerry, biologiste marin à l'Université James Cook. "Il a probablement provoqué de gros dégâts dans le corridor qu'il a emprunté, peut-être sur une centaine de kilomètres", a-t-il ajouté.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur et ses nutriments.
La Grande Barrière, inscrite au patrimoine mondial depuis 1981, est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.
En 2011, des inondations puis le cyclone Yasi avaient fortement endommagé le récif et la qualité des eaux s'était détériorée.
Les scientifiques n'ont pu pour l'instant mesurer l'impact de Debbie à cause des mauvaises conditions météo.