Sydney, Australie | AFP | jeudi 12/06/2019 - Le gouvernement de l'Etat australien du Queensland (nord-est) a donné jeudi son accord à des travaux relatifs à un projet de mine de charbon près de la Grande barrière de corail, ravivant les craintes d'écologistes.
Le projet Carmichael, conduit par le conglomérat indien Adani, pèse plus de 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d'euros).
Il est depuis son origine plombé par les problèmes judiciaires et réglementaires ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental. Il accuse ainsi de nombreuses années de retard.
Avec le feu vert obtenu jeudi, Adani espère débuter le chantier dans les prochains jours pour une durée évaluée à environ deux ans, mais il lui faudra encore décrocher d'autres approbations fédérales par la suite avant que ne puisse commencer l'extraction du charbon.
L'entreprise pourrait en outre avoir plus de mal que prévu à réunir suffisamment de fonds dans un contexte défavorable: de nombreuses institutions financières refusent d'apporter leur aide à des programmes liés au charbon jugé trop polluant.
Le projet, qui pourrait élever de 20% les exportations australiennes de charbon, a été source de divisions jusqu'au sein de la coalition conservatrice. La population du Queensland est également partagée, entre ceux qui y défendent ses retombées économiques et ceux qui s'inquiètent des conséquences environnementales.
Les écologistes font valoir que le charbon qui devrait être produit sur ce site - jusqu'à 60 millions de tonnes à terme par an - contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par un port proche du plus grand récif corallien au monde, accusent-ils.
La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial, est déjà menacée par les ruissellements agricoles, le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.
Elle vient de subir plusieurs graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.
Le projet Carmichael, conduit par le conglomérat indien Adani, pèse plus de 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d'euros).
Il est depuis son origine plombé par les problèmes judiciaires et réglementaires ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental. Il accuse ainsi de nombreuses années de retard.
Avec le feu vert obtenu jeudi, Adani espère débuter le chantier dans les prochains jours pour une durée évaluée à environ deux ans, mais il lui faudra encore décrocher d'autres approbations fédérales par la suite avant que ne puisse commencer l'extraction du charbon.
L'entreprise pourrait en outre avoir plus de mal que prévu à réunir suffisamment de fonds dans un contexte défavorable: de nombreuses institutions financières refusent d'apporter leur aide à des programmes liés au charbon jugé trop polluant.
Le projet, qui pourrait élever de 20% les exportations australiennes de charbon, a été source de divisions jusqu'au sein de la coalition conservatrice. La population du Queensland est également partagée, entre ceux qui y défendent ses retombées économiques et ceux qui s'inquiètent des conséquences environnementales.
Les écologistes font valoir que le charbon qui devrait être produit sur ce site - jusqu'à 60 millions de tonnes à terme par an - contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par un port proche du plus grand récif corallien au monde, accusent-ils.
La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial, est déjà menacée par les ruissellements agricoles, le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.
Elle vient de subir plusieurs graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.