Sydney, Australie | AFP | jeudi 22/08/2018 - Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull s'est montré combatif, jeudi, alors qu'il est à nouveau sous la menace d'un putsch interne à son propre parti, en promettant de "ne pas céder à l'intimidation".
Le chef du gouvernement de centre-droit a sauvé mardi son poste de justesse lors d'un vote interne à son Parti libéral, qui est distancé dans les sondages par l'opposition travailliste à un an des élections. Mais sa position s'en est trouvée fragilisée.
M. Turnbull a recueilli 48 voix contre 35 pour son ministre de l'Intérieur Peter Dutton, qui a démissionné dans la foulée.
Ce dernier, un ancien policier qui incarne l'aile droite du parti libéral, est revenu à la charge jeudi en affirmant, après avoir recompté ses soutiens, que le Premier ministre n'avait plus le soutien de sa formation et en lui demandant par conséquent d'organiser un nouveau vote interne.
M. Turnbull, qui avait pris le pouvoir en septembre 2015 en renversant de la même façon l'ex-Premier ministre libéral Tony Abbott, a déclaré jeudi que M. Dutton devait prouver qu'il avait derrière lui une majorité de personnes demandant un nouveau vote.
M. Turnbull a ajouté que s'il recevait une pétition formelle en faveur d'un nouveau vote, celui-ci serait organisé vendredi midi. Il a affirmé qu'il ne se présenterait pas, le cas échéant, et qu'il renoncerait à son mandat de parlementaire.
Mais il a surtout accusé M. Dutton de se livrer à une campagne d'intimidation.
"Ce qui était initialement un mouvement minoritaire a fini, par un processus d'intimidation, par persuader les gens que la seule façon de contenir l'insurrection était de s'y rallier", a-t-il déploré.
"Je n'ai jamais cédé à l'intimidation."
La zizanie était apparue au grand jour lundi lorsque le Premier ministre avait été contraint, faute de soutien dans son camp, de renoncer à son projet d'inscrire dans la loi l'objectif de l'Australie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il a depuis reçu une cascade de démissions, qu'il n'a pas toutes acceptées.
Depuis l'arrivée du travailliste Kevin Rudd en 2007 à la tête du gouvernement, après une décennie de "règne" du libéral John Howard, l'Australie a connu une valse des Premiers ministres.
Kevin Rudd a été renversé par la travailliste Julia Gillard en 2010 avant de reprendre le pouvoir en 2013, et de le céder à nouveau quelques mois plus tard lors des législatives à Tony Abbott, lui-même renversé par M. Turnbull.
Certains voient d'ailleurs dans les péripéties auxquelles est confronté le Premier ministre une vengeance de M. Abbott, qui demeure un membre influent de la chambre des représentants.
Le chef du gouvernement de centre-droit a sauvé mardi son poste de justesse lors d'un vote interne à son Parti libéral, qui est distancé dans les sondages par l'opposition travailliste à un an des élections. Mais sa position s'en est trouvée fragilisée.
M. Turnbull a recueilli 48 voix contre 35 pour son ministre de l'Intérieur Peter Dutton, qui a démissionné dans la foulée.
Ce dernier, un ancien policier qui incarne l'aile droite du parti libéral, est revenu à la charge jeudi en affirmant, après avoir recompté ses soutiens, que le Premier ministre n'avait plus le soutien de sa formation et en lui demandant par conséquent d'organiser un nouveau vote interne.
M. Turnbull, qui avait pris le pouvoir en septembre 2015 en renversant de la même façon l'ex-Premier ministre libéral Tony Abbott, a déclaré jeudi que M. Dutton devait prouver qu'il avait derrière lui une majorité de personnes demandant un nouveau vote.
M. Turnbull a ajouté que s'il recevait une pétition formelle en faveur d'un nouveau vote, celui-ci serait organisé vendredi midi. Il a affirmé qu'il ne se présenterait pas, le cas échéant, et qu'il renoncerait à son mandat de parlementaire.
Mais il a surtout accusé M. Dutton de se livrer à une campagne d'intimidation.
"Ce qui était initialement un mouvement minoritaire a fini, par un processus d'intimidation, par persuader les gens que la seule façon de contenir l'insurrection était de s'y rallier", a-t-il déploré.
"Je n'ai jamais cédé à l'intimidation."
La zizanie était apparue au grand jour lundi lorsque le Premier ministre avait été contraint, faute de soutien dans son camp, de renoncer à son projet d'inscrire dans la loi l'objectif de l'Australie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il a depuis reçu une cascade de démissions, qu'il n'a pas toutes acceptées.
Depuis l'arrivée du travailliste Kevin Rudd en 2007 à la tête du gouvernement, après une décennie de "règne" du libéral John Howard, l'Australie a connu une valse des Premiers ministres.
Kevin Rudd a été renversé par la travailliste Julia Gillard en 2010 avant de reprendre le pouvoir en 2013, et de le céder à nouveau quelques mois plus tard lors des législatives à Tony Abbott, lui-même renversé par M. Turnbull.
Certains voient d'ailleurs dans les péripéties auxquelles est confronté le Premier ministre une vengeance de M. Abbott, qui demeure un membre influent de la chambre des représentants.