Sydney, Australie | AFP | lundi 17/12/2017 - Le conglomérat indien Adani compte désormais développer seul son très controversé projet de mine de charbon géante près de la Grande barrière de corail australienne, après avoir été contraint de rompre le contrat d'un de ses principaux sous-traitants.
Le projet Carmichael, qui pèse 21,7 milliards de dollars australiens (14,1 milliards d'euros) est depuis son origine plombé par les problèmes judiciaires et réglementaires ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.
Il accuse déjà un retard de sept ans.
Les écologistes font valoir que le charbon produit -- 60 millions de tonnes de charbon thermique par an à destination de l'Inde -- contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par un port proche du plus grand récif corallien au monde, accusent-ils.
De nombreuses grandes banques ont refusé de s'associer au projet, du fait d'une volonté grandissante de sortir des énergies fossiles.
Et le dernier revers en date est venu de la décision la semaine dernière du gouvernement de l'Etat australien du Queensland de mettre son veto à un prêt d'un milliard de dollars australiens de la Northern Australia Infrastructure Facility (NAIF), qui devait contribuer au financement du chantier de la voie ferrée de 189 kilomètres entre la mine et le port.
Adani a annoncé lundi qu'il avait décidé, dans le but de maîtriser ses coûts, d'annuler un contrat à deux milliards de dollars australiens avec le groupe de services miniers Downer, qui avait été retenu en juin pour construire et opérer la mine.
"A la suite du veto de la NAIF la semaine dernière, (...) Adani a décidé de développer et d'opérer la mine sur le modèle du propriétaire-opérateur", a annoncé le groupe indien, qui fait état d'un accord avec Downer.
La chef du gouvernement du Queensland, Annastacia Palaszczuk, a longtemps appuyé la demande de prêt d'Adani, avant d'opérer le mois dernier un revirement radical lors de sa campagne pour les élections locales, après avoir réalisé que ce soutien risquait de plomber ses espoirs de garder son poste.
La Grande barrière de corail, déjà menacée par les ruissellements agricoles, le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux, vient de subir deux graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.
Le projet Carmichael, qui pèse 21,7 milliards de dollars australiens (14,1 milliards d'euros) est depuis son origine plombé par les problèmes judiciaires et réglementaires ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.
Il accuse déjà un retard de sept ans.
Les écologistes font valoir que le charbon produit -- 60 millions de tonnes de charbon thermique par an à destination de l'Inde -- contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par un port proche du plus grand récif corallien au monde, accusent-ils.
De nombreuses grandes banques ont refusé de s'associer au projet, du fait d'une volonté grandissante de sortir des énergies fossiles.
Et le dernier revers en date est venu de la décision la semaine dernière du gouvernement de l'Etat australien du Queensland de mettre son veto à un prêt d'un milliard de dollars australiens de la Northern Australia Infrastructure Facility (NAIF), qui devait contribuer au financement du chantier de la voie ferrée de 189 kilomètres entre la mine et le port.
Adani a annoncé lundi qu'il avait décidé, dans le but de maîtriser ses coûts, d'annuler un contrat à deux milliards de dollars australiens avec le groupe de services miniers Downer, qui avait été retenu en juin pour construire et opérer la mine.
"A la suite du veto de la NAIF la semaine dernière, (...) Adani a décidé de développer et d'opérer la mine sur le modèle du propriétaire-opérateur", a annoncé le groupe indien, qui fait état d'un accord avec Downer.
La chef du gouvernement du Queensland, Annastacia Palaszczuk, a longtemps appuyé la demande de prêt d'Adani, avant d'opérer le mois dernier un revirement radical lors de sa campagne pour les élections locales, après avoir réalisé que ce soutien risquait de plomber ses espoirs de garder son poste.
La Grande barrière de corail, déjà menacée par les ruissellements agricoles, le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux, vient de subir deux graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique.