À Papenoo, les gendarmes et la police municipale ont travaillé ensemble pour assurer les rondes et la protection des populations concernées.
PAPEETE, le 17/09/2015 - Même si aucune alerte tsunami n'a été lancée en Polynésie, hier. En revanche, une vigilance concernait l'archipel des Marquises et la commune de Papenoo. Ces communes ont en effet été touchées par des petites vagues sans causer trop de dégâts. Si, aux Marquises aucun PC de crise n'a été monté, par contre, à Papenoo, une cellule a pris place dans les locaux de la mairie.
Le tremblement de terre qui a touché le Chili hier après-midi n'a pas causé de grand tsunami en Polynésie. Par contre, la Direction de la Défense et de la Protection Civile a assuré une veille, hier soir, pour informer les différentes communes concernées, sur l'évolution du tsunami.
En Polynésie, l'archipel des Marquises était en pré-alerte vers 16 heures. Les vagues devaient toucher ces îles vers 23 heures et devaient atteindre les 1,20 m et 1,40 m, selon un communiqué du haut-commissariat. Les mesures ont été prises sur place pour protéger au mieux les populations.
À Ua-Huka, les pêcheurs ont été informés pour sécuriser leurs bateaux. Une série de vagues est arrivée vers 23h20 et fort heureusement, "cela était relativement calme", explique Ludovic Teapiu, directrice générale des services. "Aucun incident n'a été relevé", poursuit-elle.
Même son de cloche du côté de Nuku-Hiva, où aucune cellule de crise n'a été mise en place. Selon le maire, Benoît Kautai, la pré-alerte a été levée vers 22 heures. "Il y avait eu une légère montée des eaux, mais rien de très alarmant. La population est restée calme. La police assurait des rondes permanentes." Si ce mini-tsunami est passé presqu'inaperçu sur l'île, les vallées étaient encore marquées ce matin. "Il y avait beaucoup de déchets verts que l'on pouvait retrouver dans certaines vallées, des noix de cocos, par exemple", explique Tahia, une habitante de Taiohae.
Le tremblement de terre qui a touché le Chili hier après-midi n'a pas causé de grand tsunami en Polynésie. Par contre, la Direction de la Défense et de la Protection Civile a assuré une veille, hier soir, pour informer les différentes communes concernées, sur l'évolution du tsunami.
En Polynésie, l'archipel des Marquises était en pré-alerte vers 16 heures. Les vagues devaient toucher ces îles vers 23 heures et devaient atteindre les 1,20 m et 1,40 m, selon un communiqué du haut-commissariat. Les mesures ont été prises sur place pour protéger au mieux les populations.
À Ua-Huka, les pêcheurs ont été informés pour sécuriser leurs bateaux. Une série de vagues est arrivée vers 23h20 et fort heureusement, "cela était relativement calme", explique Ludovic Teapiu, directrice générale des services. "Aucun incident n'a été relevé", poursuit-elle.
Même son de cloche du côté de Nuku-Hiva, où aucune cellule de crise n'a été mise en place. Selon le maire, Benoît Kautai, la pré-alerte a été levée vers 22 heures. "Il y avait eu une légère montée des eaux, mais rien de très alarmant. La population est restée calme. La police assurait des rondes permanentes." Si ce mini-tsunami est passé presqu'inaperçu sur l'île, les vallées étaient encore marquées ce matin. "Il y avait beaucoup de déchets verts que l'on pouvait retrouver dans certaines vallées, des noix de cocos, par exemple", explique Tahia, une habitante de Taiohae.
À PAPENOO, DES FAMILLES ONT ETE EVACUEES
Autre commune en pré-alerte, hier soir : Papenoo, avec un risque de montée des eaux pouvant atteindre 1 mètre, à la pointe de Farepa'a au PK 16,8.
Cinq familles, sur les six vivants sur cette pointe ont évacuées aux alentours de 18h30, pour se rendre chez leurs proches. La dernière a refusé de quitter les lieux, ne sachant pas où aller.
Une cellule de crise a tout de suite été montée à Papenoo, "le secrétaire général du Haut-commissaire est venu nous rendre visite, ce soir, pour tenter de trouver des solutions et protéger les familles qui sont concernées. C'est vrai qu'on nous dit que ce sont des petites vagues mais, on ne sait jamais ce que la nature nous réserve. Donc avec la gendarmerie, la police municipale et la mairie de Hitiaa o te ra, nous sommes restés vigilants", déclarait hier soir, le maire délégué de Papenoo, Vetea Avaemai.
Le phénomène s'est déroulé vers 00h30 : "la mer s'est retirée et est revenue. Elle est montée jusqu'à 80 centimètres voire 1 mètre. Heureusement que l'enrochement atteignait les 1,20 mètres, donc aucune habitation n'a été touchée. Les forces de l'ordre ont continué leurs rondes jusqu'à 1h30 du matin", assure Willy Mac Carthy, premier adjoint au maire de Hitiaa o te ra.
Cinq familles, sur les six vivants sur cette pointe ont évacuées aux alentours de 18h30, pour se rendre chez leurs proches. La dernière a refusé de quitter les lieux, ne sachant pas où aller.
Une cellule de crise a tout de suite été montée à Papenoo, "le secrétaire général du Haut-commissaire est venu nous rendre visite, ce soir, pour tenter de trouver des solutions et protéger les familles qui sont concernées. C'est vrai qu'on nous dit que ce sont des petites vagues mais, on ne sait jamais ce que la nature nous réserve. Donc avec la gendarmerie, la police municipale et la mairie de Hitiaa o te ra, nous sommes restés vigilants", déclarait hier soir, le maire délégué de Papenoo, Vetea Avaemai.
Le phénomène s'est déroulé vers 00h30 : "la mer s'est retirée et est revenue. Elle est montée jusqu'à 80 centimètres voire 1 mètre. Heureusement que l'enrochement atteignait les 1,20 mètres, donc aucune habitation n'a été touchée. Les forces de l'ordre ont continué leurs rondes jusqu'à 1h30 du matin", assure Willy Mac Carthy, premier adjoint au maire de Hitiaa o te ra.
Les Marquises très exposées au risque de tsunami.
Lu dans un rapport du Sénat : "l'archipel des Marquises apparait particulièrement exposé aux tsunamis puisqu'il peut être affecté par des tsunamis majeurs plus de 4 fois par siècle. En outre, elles font l'objet d'amplifications importantes pour les séismes en provenance de la côte Sud-Américaine.
Lors du séisme de magnitude 7,3 au large du Pérou le 21 février 1996, un tsunami de 2 à 3 mètres a été observé dans les îles Marquises contre moins de 10 cm à Papeete. Cet effet d'amplification est lié à la bathymétrie locale : ces îles ont des reliefs sous-marins en pente douce et ne sont pas protégées par un récif corallien. Dans les îles Australes, l'île de Rurutu est également susceptible d'être touchée deux fois par siècle par des tsunamis. Les autres îles sont protégées par la barrière récifale, les conséquences des tsunamis sont donc moindres. En ce qui concerne Tahiti, celle-ci est relativement protégée par son récif corallien sauf pour la côte Nord et Nord-est".
Lu dans un rapport du Sénat : "l'archipel des Marquises apparait particulièrement exposé aux tsunamis puisqu'il peut être affecté par des tsunamis majeurs plus de 4 fois par siècle. En outre, elles font l'objet d'amplifications importantes pour les séismes en provenance de la côte Sud-Américaine.
Lors du séisme de magnitude 7,3 au large du Pérou le 21 février 1996, un tsunami de 2 à 3 mètres a été observé dans les îles Marquises contre moins de 10 cm à Papeete. Cet effet d'amplification est lié à la bathymétrie locale : ces îles ont des reliefs sous-marins en pente douce et ne sont pas protégées par un récif corallien. Dans les îles Australes, l'île de Rurutu est également susceptible d'être touchée deux fois par siècle par des tsunamis. Les autres îles sont protégées par la barrière récifale, les conséquences des tsunamis sont donc moindres. En ce qui concerne Tahiti, celle-ci est relativement protégée par son récif corallien sauf pour la côte Nord et Nord-est".